La franc-macronnerie est en marche !
Hilare et débonnaire, Emmanuel Macron, c'est un peu le Boris Vian de l'apolitique. Un trublion qui fait jouer du Daft Punk par la fanfare de l'armée pour saluer un 14 juillet qui coïncide avec l...
« Harder, Better, Faster, Stronger », hymne luciférien de la transgression par excellence, a donc été interprété par les cuivres et les tambours-majors d’une armée d’opérette pour le plus grand bonheur de Macron, qui se dilatait la rate, assis à côté d’un Donald Trump un peu dépassé par le style décontracté du jeune premier.
Le Président mac se la joue punk décomplexé, trop heureux d’avoir raflé la caisse électorale avec un score dérisoire si l’on tient compte de l’extraordinaire armée de votes blancs et d’abstentionnistes qui n’ont pas accepté de jouer les figurants. Décidé à gouverner par ordonnance, le Premier Consul du Crédit s’apprête à mettre la hache dans tous les acquis des classes laborieuses, pour le plus grand profit d’une hyperclasse qui jubile face à ce quinquennat qui semble défier tous les pronostics.