Après la solidarité que nous exprimons tous envers la Belgique, ses victimes et ses familles endeuillées, il reste une question. 

QUAND ? 

Après Paris et sans doute avant Paris, Bruxelles est en feu. 

Combien de Molenbeck dans nos caves, nos banlieues, nos campagnes tranquilles ? A quand la fin de décennies d'impunité ? A quand le nettoyage méthodique et militaire des foyers de haines qui gangrènent notre pays ? A quand une prise de conscience totale et résolue des dangers de l'islamisme en lien avec les Français musulmans ? A quand un Etat qui agit plutôt qu'un Etat qui pérore ? À quand une véritable coalition internationale qui mènera, partout et pour tous, la guerre absolue aux terroristes ? À quand une Europe forte de ses services de renseignement et de ses frontières solides ? À quand une école de la République fière de nos valeurs, de nos racines et de notre Histoire ? À quand la promotion assumée et patriotique de ce qui fonde notre civilisation ? 

L'Etat d'urgence est partout, mais pour quelles réactions ? 

Après Charlie : une marche funèbre internationale. Après le 13 novembre : un pauvre débat parlementaire et politicien, et une guerre sans merci... entre" marqueurs de droite" et "marqueurs de gauche" ! 

Et maintenant ? 

Ni le Président ni son gouvernement ne sont à la hauteur de l'enjeu. Pourtant, sans attendre la fin de ce quinquennat de l'échec, la peur doit changer de camp. M. Hollande, M. Valls : n'est pas chef de guerre qui veut, mais vous êtes au pouvoir. Sachez, au moins, dans les quelques mois qui nous restent, utiliser la force militaire et la puissance publique que nos institutions vous confient. 

Les gouvernements passent, la France demeure. 

Plus personne ne supporte vos simples mots face à tous ces maux : le temps est à l'action forte, concrète, audacieuse, courageuse. 

Que cette trop longue fin de règne offre, au moins, à la France et aux Français un ultime sursaut utile.