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Alstom éliminé du projet de TGV Moscou Pékin
Selon les sources citées ci-dessous, réputées comme particulièrement fiables, le grand programme de Train à grande vitesse destiné à relier Moscou et Pékin, co-financé par les deux pays po...
Alstom devra renoncer à être impliqué dans ce magnifique projet. Moscou considère à juste titre que la servilité du gouvernement français à l'égard des oukases venus de Washington, qui se traduit actuellement par le refus de la France de livrer à la Russie deux porte-hélicoptères (BPC) pourtant dûment achetés et payés, n'en fait plus un partenaire fiable pour un projet aussi stratégique que le TGV Moscou-Pékin. Les responsables du projet feront appel, pour remplacer Alstom, à China Railway High-speed, filiale de China Railway,
Le fait que Alstom ou d'autres entreprises françaises soient désormais exclues de projets russo-chinois comme l'actuel Moscou-Pékin, compromettra, sans doute définitivement, leur participation à d'autres grands programmes: ceux composant la future « Route de la Soie », ou bien la mise en valeur des territoires arctiques – sans mentionner une part des investissements considérables qui se préparent dans le BTP à l'est de l'Oural. Plus généralement, l'espoir de voir la France jouer un rôle dans les futures et inévitables coopération euroBrics semble partir en fumée. Toute place perdue est immédiatement prise par d'autres, et ne se retrouve pas. On peut se demander à quoi servent les organisations professionnelles françaises, patronales et ouvrières, si elles acceptent de se voir imposer, au delà de l'importante question de l'ouverture des magasins le dimanche, des décisions aussi aberrantes?