Bd Voltaire
Comment peut-on célébrer la fuite devant le combat ? Comment la concevoir autrement que comme un pitoyable aveu d’échec ? Cet échec est personnel, car cet homme n’était pas à la hauteur de la mission que les Français lui avaient confiée. Il est collectif car le Parti socialiste a montré, tout au long, la légèreté de certains de ses membres, l’irresponsabilité de ses thèses face aux grands problèmes de la nation, économiques ou sociaux.
Lui Président, il n’aurait jamais dû l’être. Il n’a pas seulement commis des erreurs. Il est l’erreur ! Son départ sans gloire est présenté comme un choix dans l’intérêt du pays et, plus encore, d’un parti en capilotade. Ce n’est pas un choix, mais l’acceptation d’une nécessité, le constat implacable d’un mandat raté.