Bd Voltaire
Sur les 900.000 migrants que l’Allemagne a reçus depuis 2015, ils sont quelques milliers seulement à être repartis. Mais le mouvement, selon notre confrère, s’amplifie et, semaine après semaine, les migrants découragés par les lourdes procédures d’accueil, les déçus d’un pays qu’ils « voyaient autrement », les rebutés par l’apprentissage d’une langue compliquée grossissent la liste des candidats au retour. Le rêve des uns et des autres se casse sur la réalité.
Le paradis espéré est devenu un enfer normatif.
La nationalité des migrants souhaitant revenir au pays, principalement des Irakiens et des Afghans, est également significative d’un autre malaise : celui de l’impossible assimilation. La greffe ne prend pas, ne prendra jamais avec certaines populations.