Macron: le coup d'éclat permanent? - Causeur
L'arrivée au gouvernement le 26 août 2014, d'Emmanuel Macron, parfait inconnu et tous les événements qui ont suivi montre que ce dernier est un parfait veinard. Une furieuse et interminable cam...
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Mais il y a pire : l’instrumentalisation, comme souvent durant ce quinquennat, de la justice à des fins politiques. Qui peut croire que c’est par hasard, ou grâce à la sagacité de ses « enquêteurs », comme on appelle désormais les journalistes sans que cela ne les gênent, que la presse s’est trouvée alimentée d’informations sur des faits parfois vieux de vingt ans ? Qui peut croire que c’est chose normale que le parquet financier se soit saisi avec cette rapidité, et ait pu mener de façon fulgurante ses premières investigations sans qu’elles aient été préparées à l’avance ? Qui peut penser que ces violations insensées du principe de séparation des pouvoirs par la descente de la police dans les locaux du Parlement sans que le président Bartolone n’y trouve à redire (!), relèvent de l’improvisation? Et qui peut imaginer qu’au parquet financier, on ne sache pas le caractère grossièrement inconstitutionnel de l’ouverture d’une enquête préliminaire sur un parlementaire dans l’exercice de ses fonctions, sans qu’elle ait été précédée d’une enquête du bureau de l’Assemblée ? Qui ne peut pas être scandalisé que, comme hélas c’était prévu, les éléments du dossier couverts par un strict secret se retrouvent instantanément entre les mains des « enquêteurs » du Monde, préposés à ce genre de besogne et par ailleurs confidents officiels du Président de la République?
Nous avons même eu droit à un ridicule écran de fumée voulant faire porter la responsabilité du déclenchement du barrage d’artillerie à Rachida Dati.
Le moment choisi, les méthodes utilisées et l’objectif poursuivi par ceux qui sont manifestement à la manœuvre accréditent la thèse d’un dévoiement des services de l’État. Certains imaginent des basses manœuvres visant à confisquer l’élection présidentielle et faciliter l’arrivée d’Emmanuel Macron au second tour, pour qu’il puisse l’emporter grâce au front républicain. Si ces faits s’avéraient, cela s’apparenterait à un coup d’Etat.