Carte postale du centre (turc) de la France
Le marché de mon enfance a bien changé. Entre les fromages de chèvre et les asperges primeurs, on y vend aujourd'hui des foulards et des robes longues propres à cacher ces chevilles qui ...
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Il faut, pour le comprendre, parler aux enseignants.
Ceux du collège dont les élèves sont turcs à 75 %. Ceux des écoles primaires dont les petits élèves ne parlent français qu’à l’école, jamais à la maison, et jamais dans le quartier ou dans le commerce de papa qui vend des kebabs. Des enfants qui ne possèdent pas le vocabulaire de base. Qui repartent fin mai au pays pour ne rentrer qu’à la mi-octobre, et tant pis pour le calendrier scolaire. Des adolescents (garçons et filles) nés ici, qu’on envoie là-bas pour y prendre époux ou épouse, et qui reviennent ici avec un conjoint qui, lui non plus, ne parlera pas le français.