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14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 07:50

Temps de travail, effectifs, statuts, régimes spéciaux, spoil system, neutralité, revalorisation… La place des fonctionnaires ressurgit dans la campagne. Contrainte budgétaire et désir d’équité obligent, leur condition sont remises en cause

 

 

 

C’est un signe que les temps changent. La ministre de la Fonction publique, Annick Girardin, présentera le 23 mars aux syndicats une circulaire rappelant les employeurs publics à l’ordre sur les 35 heures de travail des fonctionnaires. En attendant, tous les candidats se positionnent sur la façon de réformer nos services publics. Avec démagogie pour les plus extrêmes, et entre ambiguïtés et dureté pour les « réformateurs ».

 

Ronds de cuir, oisifs, privilégiés, les fonctionnaires ? Les critiques ne sont pas nouvelles. Dans les années quatre-vingt, Raymond Barre les traitait de « nantis ». En 1995, Alain Juppé les accusait de « faire de la mauvaise graisse ». En 1997, ministre de l’Education nationale, Claude Allègre les comparait à un « mammouth » qu’il fallait « dégraisser »

Aujourd’hui, aucun candidat à la présidentielle n’ose attaquer les fonctionnaires aussi frontalement. Et pour cause, la fonction publique représente 20 % des actifs. Si on y ajoute les « assimilés » et les retraités du service public, plus de 10 millions de personnes sont ainsi rattachées à la catégorie.

En cette période de disette budgétaire, le discours s’est surtout focalisé sur leur coût. Lundi, François Fillon a encore fait le lien. « Si on veut redresser les comptes publics, oui, il faut que les fonctionnaires travaillent plus », a-t-il assené devant la presse. Le candidat de la droite et du centre en fait un poste d’économie au cœur de son plan de redressement du pays.

Les campagnes de 2007 et 2012 s’étaient surtout cristallisées sur le nombre des agents. Cette fois encore, la bataille de chiffres fait rage, lancée notamment par François Fillon qui reste ferme sur 500 000 suppressions postes sur le quinquennat. Emmanuel Macron, lui, préfère parler de « référentiel », en fixant un objectif de 120 000 fonctionnaires de moins – dont 70 000 dans les collectivités.

Clivage net. Sur l’échiquier politique, le clivage est net. Sans surprise, Benoît Hamon renvoie ses adversaires dos à dos : « Emmanuel Macron nous propose de supprimer des postes comme Nicolas Sarkozy ou François Fillon. Quelle originalité, quelle audace ! » Le candidat socialiste table sur 40 000 recrutements d’enseignants, le remplacement de tous les départs à la retraite dans la police et la gendarmerie, la création d’un service public de la petite enfance…

Les candidats des extrêmes, eux aussi,

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

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