Turquie, ou la soumission servile de François Hollande... Sa dernière faute ?
Ni l'Allemagne ni l'Autriche ni les Pays-Bas n'ont accepté que des réunions publiques de soutien à l'apprenti dictateur Erdoğan se déroulent sur leur sol. En réponse, les gouvernements de Ber...
À Metz, le gouvernement a dû, une fois de plus, mobiliser des policiers pour protéger la manifestation que des opposants, kurdes notamment, entendaient contester. Une telle soumission à la volonté du nouveau sultan ottoman est inqualifiable. Le manque de solidarité à l’égard des pays européens insultés est une lourde faute, l’une des dernières sans doute d’un mandat qui aura manqué de cohérence et de grandeur, à moins que sa cohérence n’ait résidé dans une soumission servile aux désirs de ses « amis » musulmans. L’acharnement impuissant contre Damas, l’aide apportée aux rebelles syriens comme l’accueil de Mevlüt Çavuşoğlu à Metz semblent le suggérer.