Il n'est pas impossible que la coalition du syndicat de la magistrature, des médias de Drahi et Bergé, des sondeurs de la galaxie Macron ne réussisse le «casse du siècle» en manipulant habilement quelques millions d'électeurs crédules et en utilisant la marteau thérapie médiatique et judiciaire: «Le bon et vertueux Macron» et «les méchants Fillon et MLP» et/ou la méthode Coué: «Macron va gagner, Macron va gagner, Macron va gagner…..»
Comme en 2012, beaucoup de ces électeurs (notamment ceux du centre et de droite qui auront crû à l'illusion du «ni droite-ni gauche») se réveilleront avec la gueule de bois quelques semaines après l'élection.
Ils s'apercevront alors que M Macron n'a pas de majorité parlementaire pour gouverner et que la règle applicable aux grands partis (En marche ne l'est pas encore….) dont les candidats sont connus et enracinés dans leur circonscription, règle qui consiste, pour l'électorat, à élire des députés du camp présidentiel, ne s'est pas très bien appliquée dans ce cas très particulier.
Ils s'apercevront alors que le pays est «en cohabitation d'emblée»……… et donc difficilement gouvernable et réformable.
Ils s'apercevront aussi que le traditionnel «Front républicain» visant à éliminer de toute représentation nationale les 7 à 9 millions d'électeurs du Front National marche de moins en moins bien.
Mais j'ai été tout de même été surpris de la réaction d'un ami, socialiste endurci, qui m'a dit «j'ai vu FILLON à la télévision dans sa prestation au Trocadéro. Il a eu raison de se maintenir malgré l'acharnement médiatique et judiciaire. Il fait preuve d'une solidité et d'une détermination dans la tempête, qui suscitent le respect. Je ne serai pas fâché s'il était élu…...»
De telles réactions montrent que les français de tous bords réfléchissent encore et, qu'à force d'en faire trop, médias et juges pourraient bien se voir eux-même condamnés par les électeurs.
A ce stade, il n'y a plus qu'une chose à dire: «Bonne chance la France».
Signé: Dominique DELAWARDE