Minute cynique… l’abominable Trump des neiges a encore frappé, en se retirant de l’accord de Paris sur le climat. Et la belle unanimité des politiques, tous vendus à la même idéologie, accompagnée de celle des médias, appartenant tous aux grands groupes transnationaux qui subventionnent les politiques, a quelque chose de louche. Il apparaît comme assez antagoniste de vouloir défendre à la fois la baisse de production des gaz à effet de serre et le libéralisme économique mondial. Sachant qu’une trentaine de porte conteneurs charriant des marchandises mondialisées entre les continents polluent autant que toutes les voitures du monde et qu’il existe au bas mot, plus de 50 000 cargos de gros tonnage, on se demande bien par quoi va passer la lutte contre les émissions de CO2. Dans l’affaire, les centrales américaines au charbon ont l’air de sentir beaucoup moins bon que celles d’Allemagne ou de Chine, allez savoir pourquoi. On soupçonne facilement que les accords sur le climat soient un rideau de fumée pour permettre aux grandes entreprises mondialisées de culpabiliser suffisamment le petit rouleur occidental afin de lui faire payer plus cher ses kilomètres. On lui vend ainsi, pour la peau de son cul, une voiture fabriquée dans des pays où la flotte n’est plus potable, où les cyclistes portent des masques, mais qui ont l’immense avantage d’abriter les usines des promoteurs de la COP. La France, quelque part, a bien compris cette histoire de l’action locale pour éviter la pollution liée au transfert des marchandises. Elle sous-traite, à des combattants du cru, le dézingage sur le terrain des petits cons endoctrinés des banlieues partis faire le djihad au Moyen-Orient. Ceci afin qu’ils ne reviennent pas. Elle économise ainsi, le transport de son matériel, les places de retour dans les avions, les incarcérations et les allocations à verser à ces pauvres victimes du racisme institutionnel. Comme mesure écologique, c’est un bon début non ?