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Soixante ans après les indépendances, certaines vérités sur l'Afrique sont toujours indicibles !
Je vais sans aucun doute me faire incendier en écrivant ce qui suit, mais tant pis, j'en prends le risque - après tout, avoir une parole libre est la philosophie de Boulevard Voltaire, celle qui l'a
Notre histoire commune – celle des continents africain et européen – est pourrie. Pourrie par une Histoire que l’inculture du temps rend incompréhensible, pourrie par la repentance institutionnelle qui en est l’héritage, pourrie par les dépendances qu’elle engendre. Pourrie parce que la victimisation perpétuelle des peuples colonisés est le pire frein à leur autonomie morale et leur essor économique.
Quand Macron qualifie la situation faite aux migrants en Libye de « crime contre l’humanité », on l’applaudit quand même mais on se garde de relever son interpellation aux jeunes étudiants burkinabè, leur disant que c’était à eux, en premier, de régler le problème. Car la traite négrière n’est pas le fait des « Blancs » mais, comme c’est le cas depuis des siècles, elle est avant tout une exploitation interne au continent noir. Et les atrocités des passeurs libyens ne font que perpétuer en cela une « tradition » séculaire.