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Laïcité : les échecs en série de la formation des imams
Si les diplômes "laïcité" se sont multipliés depuis les attentats de 2015, formant 400 personnes par an, peu de participants sont des imams. Tout au plus 5 sur des promotions de 20 à 30. Droit...
les instituts de théologie restent largement téléguidés par l'étranger: «Les Algériens pour la Grande Mosquée de Paris, les Frères musulmans pour l'institut de Château-Chinon et son annexe à Saint-Denis, un projet marocain à Évry, un autre, turc, à Strasbourg…Ils reproduisent un enseignement tel qu'il est prodigué dans les pays musulmans.»
Aujourd'hui, la France compte quelque 2500 lieux de culte musulman. Qui sont les imams? Des naturalisés, des personnes issues de l'immigration, des Français convertis, auxquels s'ajoutent 300 imams étrangers «détachés», envoyés et financés par l'Algérie, le Maroc et la Turquie. Leur formation théologique? Ils l'ont reçue dans des pays du Maghreb, en Égypte, au Yémen, mais aussi en France, à l'Institut Al Ghazali de la Grande Mosquée de Paris ou encore à Château-Chinon, où l'ex-UOIF (Union des organisations islamiques de France), proche des Frères musulmans, a ouvert en 1992 un institut qui a formé 200 imams. Un univers peu homogène, donc, à l'image de «l'islam de France».