Médine au Bataclan : si les Français acceptent cela, ce sont des hommes morts et déshonorés
Renaud Camus était le dernier intervenant de la Fête de la Ligue du Midi, ce 1er septembre, à Lunel. Il nous a fait parvenir, à notre demande, le texte de son intervention. Certes, il est long,...
pas de Médine au Bataclan. N’ayons pas peur de le dire, c’est le jour du destin. Je suis hanté par la parole si juste du général Piquemal : « si les Français acceptent cela, ils accepteront tout ». Rien n’est plus vrai. Si les Français acceptent cela, si cette profanation a lieu après tant d’autres, après tant d’églises vandalisées et souillées, après les égorgements presque quotidiens qui ont émaillé l’été, après les humiliations incessantes de l’atroce vivre-ensemble, si Médine le rappeur islamiste ou rappiste islameur, je ne sais comment on dit, réussit à venir pousser son beuglement infantile et sadique dans le sang des massacrés, alors, si ce sacrilège profane peut être commis sous nos yeux, nous vivant, alors je ne dis pas que tout sera joué pour toujours et à jamais, ni que le combat ne pourra pas continuer, ou reprendre, resurgir, mais alors ce sera un combat entre les tombes, une batailles des catacombes, une révolte de revenants. Si les Français, les Gaulois, les Gaulois réfractaires récemment fustigés par le chef de l’État, acceptent de subir cette gifle, ce soufflet après tant d’autres, ce sont des hommes morts, un peuple de morts : et non seulement tués, effacés, piétinés, mais déshonorés.
Remarquons à ce propos que les 19 et 20 octobre, les dates prévues pour le “concert”, c’est à trois semaines exactement du 11 novembre, de tous les 11 novembre, le 11 novembre du centenaire, du centenaire de ce que plus personne n’ose appeler la Victoire. Ah, ils seraient contents, les Poilus, ils seraient fiers de leur postérité s’ils voyaient aujourd’hui, occupée, humiliée, souillée, colonisée, trahie, livrée par ses prétendues élites, les gestionnaires du désastre, la France qui leur a coûté tant de souffrances et de sacrifices ! C’était bien la peine de la protéger des Allemands pour l’offrir sur un plateau aux… ah zut, je ne trouve pas la rime !