Mais la presse européenne a remarqué autre chose. Alors qu’il y a dans chaque manifestation des Gilets jaunes des éléments casseurs extrêmement violents et parfaitement reconnaissables dans leur uniforme noir de la cagoule aux gants et aux baskets (les lacets de couleur exceptés), aucun n’a été blessé, aucun n’a été arrêté et s’il est arrivé qu’ils le soient, ils ont été très vite relâchés alors que des centaines de Gilets jaunes ont été arrêtés, dont quelques dizaines font l’objet de poursuites.
Plusieurs journalistes, dont des français, ont aussi remarqué que les Black blocs et les Antifas – puisqu’il s’agit d’eux – ne sont jamais fouillés quand ils franchissent un barrage : ils entrent et sortent comme ils veulent des manifestations. Des journalistes ont demandé aux chefs de sections – CRS ou gendarmes – pourquoi ils les laissaient passer. La réponse invariable était « on a des ordres ».