Rejouer sans cesse la guerre d’avant plutôt que préparer celle d’après est une erreur récurrente dans l’Histoire. A-t-on assez reproché à ces pauvres stratèges militaires de l’entre-deux-guerres d’avoir gardé les yeux sur la ligne Maginot dont ils étaient si fiers sans anticiper le Blietzkrieg.
Que dira-t-on, plus tard, de nos stratèges politiques d’aujourd’hui, arc-boutés sur leur « ligne Fachinot », et qui ne pourront même pas arguer, comme les généraux d’hier, que rien ne laissait prévoir une telle situation ?