La «liberté de conscience» est l’un des principes fondamentaux reconnus par les lois de la République, et elle garantit notamment la liberté de religion. Pourquoi ce terme est-il inapproprié en l’espèce?
Mais tout simplement parce que Mila n’a empêché personne de croire en l’islam! La liberté de conscience, c’est de croire dans ce que l’on veut. On y fait entrave en privant quelqu’un de cette liberté. Pas en injuriant sa religion. C’est au contraire la liberté de conscience de Mila qui est ici en jeu, car elle a le droit de penser ce qu’elle veut de l’islam, et de le dire, même sur les réseaux sociaux. C’est ça le droit français. Et prétendre le contraire, lorsqu’on est ministre de la Justice, c’est comme un ministre de l’Économie qui ne saurait pas compter.