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Alain Finkielkraut: "Le nihilisme n'a pas encore vaincu, nous demeurons une civilisation"
GRAND ENTRETIEN - Au mouvement perpétuel a succédé le grand confinement. Le philosophe* analyse le "grand défi à l'intelligence" que constitue ce moment exceptionnel d'arrêt du monde. LE FIGA...
«L’homme est partout, partout ses cris, et sa douleur et ses menaces. Entre tant de créatures assemblées, il n’y a plus de place pour les grillons», écrivait Albert Camus. Si l’homme, avec le confinement, prend conscience qu’il n’est pas seul, peut-être, une fois la machine remise en marche, gardera-t-il dans les oreilles la beauté du silence. Peut-être aussi retrouvera-t-il le goût de partager la Terre, le respect des distances et le sens de l’indisponible. Je n’ose y croire.