Tandis qu’au même moment se mettait en place dans les pays voisins clusters et quarantaine, le discours enjoignant à la liberté de circuler, de se promener, de chanter (et de consommer !) semblait être une invitation à faire comme si de rien n’était. Quoi d’autre alors que de l’arrogance et une certaine volonté de continuer à faire tourner la machine : « Nous ne renoncerons à rien. Surtout pas à rire, à chanter, à penser, à aimer. Surtout pas aux terrasses, aux salles de concert, aux fêtes de soir d’été. Surtout pas à la liberté. Surtout pas à notre esprit de résistance qui fait la République si grande, la France si forte. »