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Face à l'ensauvagement de notre société, on fait quoi ?
Curieusement, le technocrate sans expérience qui habite l'Elysée se révèle davantage comme un idéologue progressiste, sensible aux arguments gauchistes dès qu'il ne s'agit pas d'économie...
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Qui dit ensauvagement dit sauvage, et qui dit sauvage commence à sentir le soufre du racisme. Les faits ont beau être têtus et aligner des auteurs qui ne s’appellent ni Philippe, ni Mélanie, ni Thomas, ni Axelle, car ce sont les prénoms des victimes, l’antiracisme inquisiteur refuse ce terme sourdement discriminant. Lorsqu’un crime met en lumière une partition ethnique de notre société, parce que justement des ethnies différentes, et non des races, ont des cultures différentes, et donc des comportements différents, un rapport différent à la violence, notamment, la novlangue progressiste édulcore : ce sont des incivilités, commises par des « jeunes », victimes de conditions sociales défavorables. Ce sont les victimes de la colonisation à la fois comme descendants de colonisés et comme « indigènes » colonisés en France même.
: il avait demandé à son garde des Sceaux de recevoir Assa Traoré ; il a osé parler de crime contre l’humanité à propos de la colonisation ; il confie maintenant, selon son bon vouloir, la mission mémorielle sur l’Algérie à l’historien le plus partisan et le plus hostile à la France. Comment veut-on lutter contre l’ensauvagement si on nie son existence, en parlant d’incivilités, et si on alimente ainsi les prétextes de l’insoumission à l’ordre républicain ?