Les Français, ont cru renverser la table. Ils se rendent compte, avec la gueule de bois, que l’ivresse du nouveau monde n’était qu’une arnaque d’une taille inconnue jusqu’alors. Ils ont élu un homme dénué d’expérience, à la compétence surfaite, mais doté d’une surestimation de soi à peine croyable, soutenu par des milieux d’affaires qui voyaient en lui le moyen de satisfaire leurs intérêts en dépit de l’opinion montante, de plus en plus hostile au mondialisme et à la construction européenne. Là-dessus, ils ont, suivant l’habitude acquise depuis l’instauration du quinquennat, élu une chambre introuvable pour permettre au jeune et beau génie de faire ce qu’il voulait.
Le militaire, attaché par essence à l’intérêt supérieur de la nation, spécialiste du commandement, et dont la connaissance des problèmes d’un État est particulièrement élevée, représente idéalement le profil de l’homme dont la France a besoin…