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Assassinat de Samuel Paty: les premiers mots de Nicolas Sarkozy depuis le drame
RÉCIT - Venu à Grasse rendre hommage à Charles Pasqua, l'ancien chef de l'État a appelé à une réaction "forte" après l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine. Envoyée spéciale à Grasse "Il...
Taper du poing sur la table
Pour Nicolas Sarkozy, «il faut avoir le courage d’inverser nos priorités». Si la voix est calme, le message se veut très ferme. «Pendant longtemps, on a donné la priorité au devoir d’asile et de générosité», rappelle-t-il en indiquant que «c’était l’honneur de la France» de le faire. L’ancien ministre de l’Intérieur pense néanmoins «qu’aujourd’hui, il faut donner la priorité à l’impératif de sécurité». Nicolas Sarkozy juge «la situation si grave, si sensible, si explosive» qu’il appelle à faire primer la sécurité des Français sur toute autre considération nationale, à commencer par l’accueil des étrangers. «Dans la guerre dans laquelle nous sommes, en cas de doute, nous ne devons plus accueillir les gens qui ne présentent pas toutes les garanties d’une intégration et d’un respect des valeurs de la République», détaille-t-il.