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Ivan Rioufol: "Non, parler d'immigration n'est pas un péché!"
CHRONIQUE - Le chef de l'État s'est gardé d'aller à la source de l'importation du séparatisme islamiste, qu'il a désigné comme menace pour l'unité nationale. La culpabilisation est un virus ...
un récent sondage Ifop rappelle que 40 % des Français musulmans font passer leurs convictions religieuses avant les valeurs de la République ; un taux qui s’élève à 74 % chez les moins de 25 ans! En laissant venir 440.000 étrangers par an (demandeurs d’asile, titres de séjour et mineurs isolés confondus), la France participe à la consolidation du séparatisme islamiste qu’elle prétend combattre. À Paris, les «enfants des rues», issus du Maghreb mais aussi d’Afghanistan et du Pakistan, seraient à l’origine de 60 % des violences.
Repentance organisée
En réalité, la culpabilisation qui démoralise les Français reste portée par Macron. Il demeure l’avocat des minorités qui exigent de la France le repentir. C’est lui, en 2017, qui a qualifié la colonisation de «crime contre l’humanité». En confiant à l’historien Benjamin Stora une mission sur «la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie», il a conforté cette flagellation. Elle s’est traduite, mardi sur France 2, par un réquisitoire contre la France coloniale, dans un documentaire: Décolonisations, du sang et des larmes. Tout a été fait, dans ce parti pris, pour rendre la France détestable: un encouragement à la mépriser toujours davantage. Jusqu’à ce qu’elle disparaisse?