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L'univers parallèle de Christine Ockrent
Ce n'est rien moins qu'une lettre adressée à Jill Biden dont le ton flagorneur et le style vipérin donnent à voir un concentré chimiquement pur de l'entre-soi médiatique qui règne en France ...
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La première à en prendre pour son grade, c’est la pauvre Melania, qui n’en demandait pas tant. « Il est vrai que vous n’avez rien à voir avec cette somptueuse créature, façonnée pour papier glacé, sortie de la grisaille d’une petite ville slovène pour conquérir la fortune en travaillant ses courbes », écrit-elle à « Jill ». Celle qui se voulait l’icône féminine, et féministe, du journalisme des années 80, celle dont on célébrait la causticité dans les débats, celle qui fut la biographe et zélatrice de Françoise Giroud et de Hillary Clinton tombe le masque en vieillissant (mal) : la soif du pouvoir, l’envie dévorante « d’en être », sa fascination des puissants et des riches lui fait, ici, adopter un ton machiste et grossier que n’aurait pas désavoué… un électeur texan de Donald Trump, selon les stéréotypes en vogue, ces jours-ci, dans les médias.