Une décision immédiatement raillée et critiquée par la classe politique, à commencer par l’ancien ministre et député Philippe de Villiers qui n’a pas hésité à l’attaquer : « Le Premier ministre annonce des frontières fermées pour les Français qui vont skier en Suisse. Mais pas de frontières pour les terroristes et trafiquants d’armes. Au moins, les choses sont claires : seuls les skieurs islamistes pourront passer », ironise-t-il. Exactement le même son de cloche du côté du Rassemblement national par l’intermédiaire de sa présidente Marine Le Pen : « On ne peut pas contrôler nos frontières pour éviter la venue de terroristes, des clandestins, des trafiquants, mais comme par magie, on peut contrôler les frontières pour empêcher les Français d’aller sur un tire-fesses suisse ? », questionne-t-elle.