Ce même lundi, dans un faubourg de Montpellier, une femme voilée se plaignait au Président que son fils «croyait que le prénom Pierre n’existait que dans les livres». Personne n’a dit à cette mère dépitée que les «Pierre» existaient naguère dans les banlieues, mais qu’ils ont fui des cités «défrancisées» justement par les femmes voilées, les trafiquants de drogue (pour la plupart issus de l’immigration) et tous ces enfants que personne n’appelait plus Pierre, mais Mohamed.
Ce n’est pas en «déconstruisant» l’histoire de France - une histoire millénaire! - qu’on réconciliera et apaisera, mais au contraire en imposant un roman national français - et ses mœurs - à des populations venues d’ailleurs, qui auront alors le choix de s’assimiler ou de rentrer dans leur pays d’origine. Le grand sociologue de Harvard, Robert Putnam a expliqué que «plus il y a de diversité, moins il y a de confiance». Contrairement à ce que croit Macron, la «diversité» n’est pas la solution, mais le problème.