Bien plus encore, considérant que le vote des musulmans à l'élection présidentielle « oblige en premier lieu le président de la République réélu », il exerce sur lui – et avec lui sur tous les Français – une sorte de chantage en laissant entendre qu'il faudra compter, dans l'avenir, avec le vote musulman. Rappelant une évidence, à savoir que « les musulmans vivent et vivront en France en citoyens égaux en droits et en devoirs », il les invite à affirmer leur identité dans les urnes, ce qui est tout le contraire de l'égalité citoyenne et une façon de justifier le vote communautaire. À bon entendeur, salut.