La France avait mobilisé le ban et l’arrière-ban. Pas moins de quinze ministres ont traversé la Méditerranée. Sur place, Élisabeth Borne a déposé, comme prévu, une gerbe au monument des Martyrs, haut lieu de la mémoire algérienne de la guerre d'indépendance menée contre la France et ses soldats d'active ou en cours de service militaire. Soit une gerbe aux anciens ennemis du pays…
Paris fait semblant de serrer les visas, ce dont les immigrés clandestins n’ont cure. Pour Alger, la France reste une sympathique vache à lait qu’on rémunère au mieux de belles promesses et au pire d’un seau d’injures.