Le multiculturalisme, ou le cheval de Troie de l’islamisme
Il faut s’interroger sur un paradoxe dont les conséquences géopolitiques peuvent être considérables : un pourcentage significatif des populations de culture musulmane installées dans les pays occidentaux et désireuses d’y rester se montre hostile à la civilisation occidentale et manifeste une certaine empathie à l’égard des milieux jihadistes. C’est dans les pays qui ont institutionnalisé le multiculturalisme, donc inscrit dans la loi le principe du respect inconditionnel des « identités culturelles », que l’opinion musulmane s’aligne le plus sur les positions islamistes.
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Atmosphère suffocante dans le Londonistan
Par Peter Wilson, correspondant pour l'Europe de « The Australian »
Le 9 octobre 2006, le professeur Robert Putnam, éminent spécialiste des sciences politiques à l’Université de Harvard, a tenu une conférence de presse en Angleterre qui a fait grand bruit dans le monde politique anglo-saxon. Il y exposait les thèses déjà développées, voilà six ans, dans son livre « Bowling Alone », dans lequel, après une enquête de plusieurs années menée aux Etats-Unis, il concluait que la « diversité ethnique » était source de « méfiance » entre les individus. Son ouvrage lui valut immédiatement un grand renom puisqu’il fut reçu à Camp David, au 10 Downing Street et à Buckingham Palace.
http://www.polemia.com/article.php?id=1352
Nicolas Sarkozy, interrogé sur le multiculturalisme
«Oui, c’est un échec. La vérité c’est que dans toutes nos démocraties, on s’est trop préoccupé de l’identité de celui qui arrivait et pas assez de l’identité du pays qui accueillait»
«Nous ne voulons pas d’une société dans laquelle les communautés coexistent les unes à côté des autres. Si on vient en France, on accepte de se fondre dans une seule communauté, la communauté nationale. Si on n’accepte pas cela, on ne vient pas en France», a-t-il insisté.
«Nous ne voulons pas, en France, que l’on prie de façon ostentatoire dans la rue»,
«La prière n’offense personne, mais nous ne voulons pas (...) d’un prosélytisme religieux agressif»
«La communauté nationale française ne veut pas changer son mode de vie, son style de vie, l’égalité entre les hommes et les femmes (...), la liberté pour les petites filles d’aller à l’école»
Cette déclaration rejoint celle d'Angela Merkel, qui avait jugé le 16 octobre que le modèle d’une Allemagne multiculturelle, où cohabiteraient harmonieusement différentes cultures, avait «totalement échoué».
David Cameron avait aussi souligné, le 5 février à Munich,
que «la doctrine du multiculturalisme d’Etat», qui encourageait «différentes cultures à vivre séparées les unes des autres», avait raté. «Franchement, nous avons besoin de beaucoup moins de cette tolérance passive des dernières années», avait-il averti, établissant un lien entre cet échec et la montée de l’extrémisme islamiste.
Ces prises de position, coup sur coup, des trois principaux leaders européens apparaissent très significatives au moment où l’immigration s’impose comme un enjeu majeur dans la plupart des pays européens
Royaume-Uni : Cameron plaide pour davantage d’identité nationale
publié le 06.02.2011 02h01
Bientôt une nouvelle politique de l’immigration au Royaume-Uni ? Hier depuis l’Allemagne où il participait à la conférence sur la sécurité, David Cameron a dénoncé l’échec de la politique de multiculturalisme dans son pays. Le Premier ministre britannique estime en effet que la politique de trop grande « tolérance » adoptée à l’égard de ceux qui rejettent les valeurs occidentales, a échoué. « Avec la doctrine du multiculturalisme d’Etat, nous avons encouragé différentes cultures à vivre séparées les unes des autres » et du reste de la population, explique-t-il. Cela a conduit, selon lui, à un déficit d’identité nationale en Grande-Bretagne qui a amené de jeunes musulmans à se tourner vers une idéologie extrémiste. « Si nous voulons vaincre cette menace, je crois qu’il est temps de tourner la page des politiques du passé qui ont échoué », a-t-il déclaré, à propos de l’extrémisme islamique dans le pays qui préoccupe grandement les autorités britanniques depuis les attentats meurtriers du 7 juillet 2005 dans les transports londoniens.