Au premier tour, on choisit ; au second tour, on élimine. Cette règle constante du scrutin à deux tours a toute sa signification dans une élection présidentielle avec dix candidats. Toutes celles et tous ceux qui veulent éviter l’élection d’un président socialiste le 6 mai auront demain différentes manières d’exprimer leur refus du retour de la gauche.
La majorité des électeurs de Marine Le Pen condamnent sans appel le socialisme et son cortège de démagogie. Lers inquiétudes sont légitimes face à la montée du chômage, à l’immigration incontrôlée, à la menace de la délinquance, à l’impuissance de l’europe, à la gabegie des politiques publiques
. Ceux qui préfèrent François Bayrou, sont conscients des illusions mortelles du programme Hollande.
Nicolas Sarkozy, porte sur ses épaules tous les espoirs de ceux qui veulent barrer la route à la gauche. Tous ne sont pas des fans du président sortant, de sa manière d’être et de son mode de gouvernement. Mais ils estiment que fort de son image, de son expérience et de sa capacité à surmonter la triple crise bancaire, économique et financière qui a déferlé sur l’Europe depuis quatre ans, il est le plus à même de tenir fermement la barre dans les tempêtes qui s’annoncent. Il est le seul à pouvoir empêcher la France de devenir demain la Grèce ou l’Espagne.