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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 22:36

 

Le 17 juin il faut faire barrage à la gauche. 

Zone euro : la crise s'aggrave,
l'Europe se déchire
Mis à jour le 14/06/2012 à 22:22 | publié le 14/06/2012 à 20:09  
Les taux d'emprunt de l'Espagne et de l'Italie s'envolent. La Grèce met l'Europe et les marchés sous pression. La France et l'Allemagne affichent des visions opposées sur la sortie de crise.

À trois jours d'élections à haut risque en Grèce, les marchés sont fébriles, les taux d'emprunt de l'Espagne et de l'Italie s'envolent, mais l'Europe est aux abonnés absents, paralysée par une opposition frontale entre Paris et Berlin.

Jeudi, les rendements des obligations espagnoles à 10 ans ont atteint 7%, un niveau historique. Sceptiques à l'égard du plan de sauvetage des banques, qui fait jouer au gouvernement espagnol le rôle d'ultime garant du prêt de secours de 100 milliards d'euros, les marchés parient sur un sauvetage d'État qui serait très onéreux pour l'Europe. Par effet de contagion, l'Italie, troisième économie de la zone euro, a vu ses taux d'emprunt grimper à plus de 6 %, un record sur six mois. Dans sa tourmente, l'Espagne entraîne aussi l'Italie, troisième économie de la zone euro, qui voit ses taux d'emprunt grimper à plus de 6% un record sur six mois.

Face à cette situation, l'Europe n'a pas de réponse commune rassurante pour les marchés. Et pour cause: la France et l'Allemagne ne sont plus du tout sur la même longueur d'onde. Alors que François Hollande réclame de «nouveaux instruments financiers», notamment des euro-obligations, pour calmer les marchés, l'Allemagne s'y oppose fermement. Tout comme elle refuse une union bancaire qui ferait du contribuable allemand le bouclier contre une ruée des épargnants européens vers les guichets.

Pour que les choses soient claires, Angela Merkel a fait jeudi une mise au point très ferme, en affirmant que le sauvetage de la zone euro ne saurait reposer sur les seules épaules de l'Allemagne «dont les ressources ne sont pas illimitées». Surtout, elle a mis en garde contre les solutions «faciles» et «rapides», voire «médiocres», qui ramèneraient la crise en Europe à son point de départ. Signe de l'extrême tension qui règne entre Paris et Berlin,Jean-Marc Ayrault l'a aussitôt invitée, dans une réponse inhabituellement cinglante, à «ne pas se laisser aller à des formules simplistes». Dans un entretien à L'Usine nouvelleArnaud Montebourg reproche quant à lui à Angela Merkel son «aveuglement idéologique».

Endettement et «manque de compétitivité»

Les solutions «faciles» dénoncées par la chancelière - les euro-obligations et l'union bancaire - ne peuvent être que l'aboutissement d'un processus d'intégration, estime-t-on à Berlin. «Nous ne faisons pas de la politique pour les marchés, mais pour l'avenir des hommes», a insisté Angela Merkel, rappelant que les «mécanismes de mutualisation de la dette sont non seulement anticonstitutionnels (au regard de la loi fondamentale allemande), mais aussi contre-productifs».

Pour Berlin, il n'y aura pas de solution à la crise si l'on ne s'attaque pas à ses deux racines les plus profondes: l'endettement et le «manque de compétitivité», deux tares partagées par la France et l'Italie. Il n'y aura ni de transferts budgétaires ni «d'eurobonds» sans une véritable union politique en Europe, qui nécessite des transferts majeurs de souveraineté.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 19:06


 

 

Chers amis,

Nous sommes à la veille d’un vote décisif pour la France et les Français. Dimanche 17 juin, sera élue la nouvelle Assemblée nationale et c’est sa composition qui déterminera pour les cinq prochaines années la politique de notre pays.

A l’heure où la gauche commence à dévoiler ses intentions et connaît ses premières difficultés, il ne nous reste que quelques jours pour lancer un appel solennel aux Français face aux risques que représenterait une gauche avec tous les pouvoirs.

La droite et la gauche, ce n’est pas pareil, nos programmes sont totalement différents. Celui de François Hollande amènerait la France dans le mur. Derrière le plan A des socialistes avec les promesses de cadeaux électoraux dans tous les sens, se dissimule un plan B, celui d’un matraquage fiscal massif pour les classes moyennes, mais aussi d’un retour au laxisme en matière de sécurité. Déjà, les masques sont tombés. Martine Aubry a reconnu implicitement qu’il y aurait des hausses d’impôts qui frapperont massivement les classes moyennes. Christiane Taubira a annoncé la suppression des tribunaux pour délinquants mineurs et des jurés populaires. Manuel Valls veut instaurer un récépissé pour tout contrôle d’identité. Cécile Duflot relance l’idée de la dépénalisation du cannabis qui cause pourtant des ravages en matière de santé publique…

Face à cette politique désastreuse, je demande à chacune et chacun d’entre vous d’être totalement mobilisé dans cette dernière ligne droite pour qu’un maximum de députés UMP siègent à l’Assemblée nationale. Nous devons mobiliser tous les Français pour qu’ils comprennent la gravité de la situation et que seuls les députés UMP seront en mesure d’empêcher l’irréparable de se produire. Il faut dire à ceux de nos compatriotes qui ont voté pour le FN au premier tour que voter FN au second reviendrait à faire gagner la gauche et donc l’inverse de ce qu’ils souhaitent en matière de sécurité, d’immigration, de lutte contre la fraude et l’assistanat.

Les candidats UMP portent la seule alternative crédible, courageuse et déterminée face à la gauche. C’est d’ailleurs pour cela que nous n’avons aucune alliance avec les extrêmes alors que le Parti socialiste vit avec le partage des voix et des places avec l’extrême gauche.

Militants, candidats, élus, tous ensemble, depuis plusieurs mois, nous avons accompli un travail fantastique sur le terrain. Cette mobilisation extraordinaire, je vous demande de la poursuivre sans faiblir jusqu’à dimanche. Il faut aller chercher chaque voix, parce que tout est encore ouvert. Après dimanche, il sera trop tard.

Je compte sur vous. J’ai besoin de vous. Il en va de l’avenir de notre

pays, la France.

 


Bien cordialement à vous.

Jean-françois COPE

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 08:29

 

Le centre de gravité du pays n’est pas à gauche. On a un moyen de le mesurer. Au premier tour de l’élection présidentielle, le 22 avril, le total du nombre de voix obtenu par les droites était de 57 %. Le total des voix de la gauche était de 43,76 %.

Même en comptant les voix de gauche qui se sont portées sur Marine Le Pen plutôt que sur Jean-Luc Mélenchon, la relative modération du taux d’abstention – 20,53 % des voix, soit la moitié du chiffre atteint au premier tour des législatives – incline à considérer que le reflet de ce vote était fidèle, et indique clairement de quel côté penche la balance.

Si François Hollande l’a emporté au second tour, c’est en raison des mauvais reports des voix de Marine Le Pen et de François Bayrou, et sans doute aussi de la réaction de rejet inspirée à une partie de la droite modérée par le durcissement de la campagne de Nicolas Sarkozy entre les deux tours. 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 08:05

 

  • 13 juin 2012
  • Le Figaro
  • YVES THRÉARD ythreard@lefigaro.fr

On a rarement vu une journaliste écrire ses articles depuis un bureau réservé de l’élysée

Les socialistes étaient hantés, ces joursci, par le souvenir de l’entre-deux tours des législatives de 2007. Par ce débat sur la TVA sociale dont l’histoire a retenu qu’il avait coûté plusieurs sièges de députés à l’UMP. Mais jamais ils n’auraient imaginé que la bourde, propre à ternir leur victoire annoncée dimanche, vienne d’une femme qui n’est pas des leurs. Qui n’est rien officiellement, car sa fonction n’est pas prévue par la Constitution. Mais qui se croit autorisée à intervenir sur tout, car elle le dit elle-même haut et fort. Le tweet de Valérie Trierweiler est tout autant un acte politique grave, lourd de conséquences, qu’un épisode digne d’un vaudeville sur lequel on n’a pas fini de gloser et de sourire. Normal, François Hollande et sa compagne l’ont bien cherché ! Telle pourrait être la morale de l’histoire.

Valérie Trierweiler va répétant, depuis le 6 mai, qu’elle ne sera pas une première dame comme les autres. Pas question, prétend-elle, de ressembler à une « potiche » tricot-confiture, confinée aux bonnes oeuvres, muette et souriante à la commande. Elle entend « réinventer » son rôle, ce que nul ne lui demande, pas même son compagnon de président. Femme du chef de l’État, certes, mais non mariée, libre de ses faits et gestes et moderne, ainsi se conçoit-elle. Avec assurance, elle affirme vouloir continuer son métier de journaliste, en toute indépendance.

C’est ainsi que la semaine dernière, elle signait un article dans Paris Match. Un portrait en creux d’elle-même, à travers celui d’Eleanor Roosevelt - l’épouse du grand Franklin Delano -, à la fois « First Lady et rebelle ». Laquelle devint rédactrice en chef d’un magazine féminin pendant que son mari présidait au destin de l’Amérique. Mais on ne sache pas qu’Eleanor Roosevelt travaillait depuis la Maison-Blanche. On rappellera donc à Valérie Trierweiler qu’on a rarement vu une journaliste écrire ses articles depuis un bureau réservé de l’Élysée, entourée d’un cabinet de sept collaborateurs dûment rémunérés sur les deniers de l’État. On a vu mieux comme gage d’indépendance !

Ne lui en déplaise, jamais François Hollande ne pourra être un président normal. Et ce n’est pas quelques voyages en train, en lieu et place de l’avion, qui changeront les choses. Les ambitions de sa compagne, ses interventions politiques, ses attitudes désinvoltes paraissent peu compatibles avec les contraintes et obligations de la fonction présidentielle. Mieux, François Hollande trouverait-il anodin que Ségolène Royal, son ancienne compagne, la mère de ses quatre enfants, devienne présidente de l’Assemblée nationale ? Poste qu’elle briguera si elle est élue députée dimanche. Ils occuperaient alors les premier et troisième rangs de l’État français dans l’ordre protocolaire. Est-ce si courant, si classique, si normal que cela ?

François Hollande a placé sa campagne présidentielle et le début de son mandat sous le signe de la rupture avec Nicolas Sarkozy. Pas question pour lui de rejouer l’air de « avec Carla, c’est du sérieux » , il est vrai bien peu dans nos manières républicaines. « La règle simple, c’est que nous ne pouvons pas mélanger, confondre la vie politique et la vie personnelle » , déclarait-il en 2008. Et il ajoutait, le coeur sur la main, entre les deux tours de la présidentielle : « Je ne mélangerai pas vie publique et vie privée. » Promesse qu’un tweet vient de briser. Tel est pris qui croyait prendre…

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 22:51

 

Jean François COPE

J’appelle chacun à poursuivre la mobilisation et à soutenir les candidats de l’UMP : les jeux ne sont pas faits, il y a un second tour le 17 juin, il faut tout faire pour empêcher l’irréparable que constituerait une gauche qui monopoliserait tous les pouvoirs et appliquerait sa politique dangereuse pour la France et les Français.

 

Argumentaire - Position de l’UMP pour le second tour des élections législatives

1. Tout d’abord, à l’UMP, nous ne mettons aucun Français de côté. Nous nous adressons à tous les Français sans exception, loin de tout marchandage électoral entre partis.

2. Les Français qui ont voté FN au 1er tour doivent être conscients que voter FN au second tour, c’est prendre le risque de faire gagner la gauche, c’est-à-dire l’inverse de ce qu’ils veulent pour leur pays :

1/ la dévalorisation du travail avec un matraquage sans précédent des classes moyennes
2/ les délocalisations
3/ la perte de souveraineté de notre pays
4/ le retour du laxisme et de la culture de l’excuse
5/ le communautarisme
6/ la fragilisation de la famille

3. Dans le cas d’une triangulaire, nous demandons à tous les candidats de notre famille politique de se maintenir. Cela vaut aussi pour le cas de François Bayrou qui a demandé de faire perdre notre candidat lors de l’élection présidentielle.

4. Pour ce qui est de la question des duels entre le FN –Gauche : il n’a jamais été question d'appeler à voter FN mais il n’est pas possible de demander de voter pour le candidat du Front de gauche, ni pour celui du PSouvertement allié avec l'extrême gauche qui n’a rien à envier dans l’extrémisme au FN.

  • Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche flirtent avec l’antisémitisme.
  • Jean-Luc Mélenchon est un admirateur de Cuba qui n’est pour lui « pas une dictature »
  • D’évidence le Front de gauche est un extrême. Jean-Luc Mélenchon lui-même le revendique : « Populiste, moi ? J'assume » (L’Express du 16 septembre 2010).
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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 22:42

economies

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 22:17
Le général d’armée Bruno DARY, Gouverneur militaire de Paris vous informe des honneurs militaires qui seront rendus mercredi 13 juin 2012 en l’Hôtel national des Invalides.
 
Quatre militaires de l’armée de Terre ont été tués le 9 juin 2012 vers 9h00, alors qu’ils étaient engagés dans une opération de contrôle d’un axe routier en Kapisa, en appui de l’armée nationale afghane.
Ils ont été touchés par une explosion à la suite d’un attentat suicide.
 
Tous ont été tués dans l’accomplissement de leur mission au service de la France.
 
Une cérémonie intime d’honneurs militaires, réservée aux familles et aux compagnons d’armes sera présidée par le général d’armée Bertrand RACT-MADOUX, chef d’état-major de l’armée de Terre, en l’Hôtel national des Invalides à partir de 12h00.
 
Auparavant le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 11h45 et 12h00.
 
En cette circonstance, le général d’armée Bruno DARY Gouverneur militaire de Paris invite le plus grand nombre de citoyens à manifester leur hommage et leur solidarité avec nos héros morts dans l’accomplissement de leur mission au service de la France dans une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le Pont Alexandre III, le mercredi 13 juin 2012 à partir de 11h45.
Trois des quatre soldats tués hier en Afghanistan appartenaient au 40e régiment d’artillerie (RA) de Suippes (Marne) et le quatrième au groupement interarmées des  civilo-militaires (GIACM) de  (Rhône).

Le maréchal des logis-chef Stéphane Prudhom (32 ans) s’était engagé en 1999 au 2e régiment de hussards de Sourdun avant de rejoindre le 40eRA de Suippes. 

Il avait à son actif déjà plusieurs « opex », comme le Kosovo, la Côte d’Ivoire, le Tchad et déjà l’Afghanistan pour une première mission en 2006. Pacsé, il était père de deux enfants âgés de 3 ans et 1 an.


Le maréchal des logis Pierre-Olivier Lumineau (26 ans) s’était engagé à Saint-Maixent en 2010. Il rejoint le 40e RA, où il est affecté à la batterie de renseignement du régiment. Célibataire, il effectuait en Afghanistan sa première opération extérieure.


Le brigadier Yoann Marcillan (24 ans) s’engage directement au 40e régiment d’artillerie (RA) de Suippes en 2007.

Célibataire, ce soldat servait pour la première fois en Afghanistan après avoir déjà effectué une mission au Kosovo, il y a trois ans, en 2009.


L’adjudant-chef Thierry Serrat (46 ans) du GIACM en était à son troisième séjour en Afghanistan, où il avait déjà servi en 2008 et 2010.

Il s’était engagé à 18 ans à l’Ecole nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent avant de rejoindre le 35e régiment d’artillerie parachutiste de Tarbes, puis la direction du personnel militaire de l’armée de terre et enfin le GIACM en août 2008.

Marié, il était père de deux enfants de 20 et 18 ans.

Le Parisien

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 21:59
 

La compagne du chef de l'Etat Valérie Trierweiler a lâché une bombe mardi en soutenant le dissident Olivier Falorni, qui menace Ségolène Royal à La Rochelle. Une sortie surprise, alors que les ténors du PS et Hollande se mobilisent pour l'aider.

 

Juste pitoyable...  La présidence normale? Ça promet...
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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 19:01
Législatives: à la Rochelle, le tweet anti-Royal de Trierweiler laisse Aubry et Duflot sans voix

Par Tugdual Denis, publié le 12/06/2012 à 18:37, mis à jour à 18:49

Législatives: à la Rochelle, le tweet anti-Royal de Trierweiler laisse Aubry et Duflot sans voix

LA ROCHELLE - Ce mardi, Cécile Duflot et Martine Aubry étaient venues apporter leur soutien à Ségolène Royal dans son duel face au dissident Olivier Falorni. Lequel a reçu un message amical de... Valérie Trierweiler.

AFP PHOTO / XAVIER LEOTY

La visite de soutien de Cécile Duflot et Martine Aubry à Ségolène Royal a été éclipsée par le message amical de Valérie Trierweilerau dissident Olivier Falorni. Ambiance. 

"La voix de Ségolène Royal compte, et elle compte plus qu'une autre." Au moment où Martine Aubry prononce cette phrase, sur un bateau amarré dans le port de La Rochelle transformé en centre de conférence de presse, elle n'imagine pas encore qu'un petit gazouillis lâché par Valérie Trierweiler sur Twitter viendrait atténuer le sens de son propos. La "voix" de la première dame de France trouvera, ce mardi 12 juin, un écho autrement plus puissant dans toute la France: elle y affiche son amitié pour le grand rival de Royal.  

Il n'est pas encore midi, et jusque là, le plan de communication du PS pour soutenir l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle se déroule plutôt bien: Cécile Duflot et la première secrétaire du PS sont venus soutenir Royal, qu'un dissident nommé Olivier Falorni pourrait mettre en difficulté au second tour des élections législatives, dimanche prochain. Le président de la République François Hollande s'est même fendu d'une "petite dédicace sur la profession de foi de son ancienne compagne, "unique candidate" qui peut se prévaloir de son "soutien" et de son "appui".  

Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, s'est invitée dans la campagne des législatives.

Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, s'est invitée dans la campagne des législatives.

afp.com/Eric Feferberg

Il fait beau mais le soleil se révèle trompeur à La Rochelle. Installées tranquillement en terrasse aux "Grands Yachts", une brasserie sur le port, Martine Aubry, Cécile Duflot et Ségolène Royal déjeunent, après la conférence de presse. La rumeur du tweet de Trierweiler leur est parvenue, mais les trois femmes, comme tous les journalistes présents, pensent d'abord à un "fake": le compte de Valérie Trierweiler a forcément dû être piraté. L'affaire semble trop grosse pour être vraie.  

Pendant le repas, l'Agence France Presse va pourtant confirmerl'authenticité du message de la première dame. Son premier drame. Et une énorme stupéfaction. Les entourages téléphonent, les politiques consultent l'écran de leurs smartphones. On entend des éclats de rire dont on ne sait s'ils sont forcés ou dûs à l'irréalité de cette histoire.  

Pour Aubry, Trierweiler n'est pas "une femme politique"

Royal, Duflot, et Aubry quittent la terrasse des Grands Yachts. La principale intéressée fait mine de ne pas se préoccuper de ce que le Web surnomme déjà "le twittgate". Si pour chacune de ces femmes, le repas avait quelque chose de surréaliste, pour toute la classe politique de gauche, l'après-midi va être longue.  

Dans le TGV qui la ramène à Paris, Martine Aubry refuse de s'étendre, et résume, faute de mieux: "Ce n'est pas une faute politique, car Valérie Trierweiler n'est pas une femme politique."  

En déplacement à Chatellerault après sa matinée rochelaise, Cécile Duflot ne sait trop quoi dire: "Je suis comme tout le monde. J'essaie de comprendre la nature de cette affaire." La ministre du Logement, qui connaît personnellement la première dame, n'a pas de réponse aux questions qui lui sont posées. Pas de repère, pas de clé de compréhension, face à une histoire inédite et qui mêle au plus au point l'intime et le politique

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 14:59
Valérie Trierweiler en fait-elle trop?

Par  avec , publié le 19/05/2012 à 09:48, mis à jour à 15:20

Valérie Trierweiler en fait-elle trop?

Valérie Trierweiler ne sera pas l'avatar de tante Yvonne ou de Mme Coty. Surtout, ne pas être une "potiche", selon la formule qu'elle a glissée au Times.

REUTERS/Charles Platiau

Omniprésente depuis le 6 mai, la compagne de François Hollande connaît bien la politique. Elle doit trouver sa place de première dame, sans réitérer les erreurs des années Sarkozy. Une question qui n'a rien d'anecdotique alors que le président entame son mandat dans un contexte difficile. 

Il est 20h10, ce 6 mai, et le portable de François Hollande ne répond plus. Trop d'appels. L'appareil sature. A l'Elysée, quelqu'un essaie de le contacter depuis quelques minutes: Nicolas Sarkozy. Il admet sa défaite. Son conseiller en communication, Franck Louvrier, a une idée pour prévenir l'homme aux 51,6% des voix. Il connaît Valérie Trierweiler, car elle a longtemps suivi la politique à Paris Match - elle continue de travailler dans cette rédaction, mais sur la partie culturelle. Il lui envoie un SMS: "Le président cherche à joindre François Hollande." 

Elle se trouve à ses côtés, au conseil général de Corrèze. François Hollande est dans son bureau en train de plancher sur son premier discours de président élu. Il a étalé une douzaine de pages devant lui, qu'il rature sans fin. Elle l'interrompt. Puis presse tous les conseillers vers la sortie. "Est-ce qu'on peut laisser François tout seul?" demande-t-elle, un peu sèchement. Un photographe a juste le temps de prendre un cliché. Valérie Trierweiler elle-même s'éclipse et part se maquiller dans une salle voisine. 

Sarkozy: "Il faudra que Valérie se prépare"

Resté seul, le socialiste se lève. Pendant que la communication s'établit avec l'Elysée, son regard s'évade par la fenêtre vers la ville de Tulle. Au bout du fil, Nicolas Sarkozy se montre amical et bon perdant. Il le tutoie, parle de la fonction, lui délivre quelques conseils. Dont celui-ci: "Cela n'a pas été facile pour Carla, il faudra que Valérie se prépare."  

A 21 heures, Hollande file vers la place de la Cathédrale de Tulle. Debout sur la scène qui jouxte le bâtiment moyenâgeux, il salue la foule corrézienne. Quand il aperçoit sa compagne, son soutien indéfectible depuis si longtemps, il lui fait signe de monter. Et voilà les deux tourtereaux qui affichent leur joie, un bouquet à la main. Le maire, Bernard Combes, s'approche. "François, ne t'en va pas, il y a encore quelque chose", le prévient-il, d'un air mystérieux.  

Deux accordéonistes et une clarinettiste font leur apparition près du pupitre et entonnent l'air de La Vie en rose. Hollande n'était pas au courant. La surprise est signée Valérie Trierweiler, avec la complicité de Bernard Combes. Un clin d'oeil à la fois politique et intime - une ambivalence qu'elle savoure. Des supporteurs reprennent les paroles d'Edith Piaf : "Quand il me prend dans ses bras, il me parle tout bas, je vois la vie en rose." Trois jours plus tôt, l'élégante journaliste de 47 ans a eu l'idée de mettre cette chanson à l'honneur et a monté son coup en douce. La direction parisienne de l'équipe de campagne n'a pas été consultée. L'image la plus regardée de la soirée, celle qui restera dans la mémoire collective, leur a échappé. 

De l'ombre totale à la lumière totale...

Ainsi va Valérie Trierweiler. Jalouse de sa discrétion. Influente, pas forcément là où on l'imagine. Sans rôle bien défini, mais incontestablement active. Elle ne sera pas l'avatar de tante Yvonne ou de Mme Coty. Surtout, ne pas être une "potiche", selon la formule qu'elle a glissée au Times. Elle veut continuer à écrire, être indépendante, pourvoir aux besoins de ses trois enfants. La "femme de" rêve de vivre sans être suivie en permanence par un officier de sécurité et demande à ses confrères de "respecter" sa vie et de ne pas planquer en bas de chez elle, dans le XVe arrondissement de Paris.  

Elle a la nostalgie de l'ombre, mais, sous le regard du public et des caméras de télévision, à la Bastille, la fameuse nuit du 6 mai, elle se laisse aller à un baiser après avoir glissé à François Hollande : "Embrasse-moi sur la bouche maintenant" - propos qu'elle dément, malgré des images qui ne laissent pas de place au doute. Sur l'estrade, quelques instants plus tôt, le président a donné une accolade affectueuse à la mère de ses quatre enfants, Ségolène Royal. 

Une exposition entre politique et sentiments qui ne tranche pas vraiment avec l'ère précédente. François Hollande a érigé l'antisarkozysme en ligne fondatrice de sa campagne comme de la semaine de transition avant la cérémonie d'investiture du 15 mai, sauf dans un domaine: l'affichage de son couple, la présence de plus en plus visible de sa compagne. Carla et, avant elle, Cécilia ont défrayé la chronique par une présence médiatique inédite, et exercé une influence parfois réelle sur la composition des équipes. Qu'en sera-t-il avec la nouvelle first lady? 

"Valérie Trierweiler est passée très vite de l'ombre totale à la lumière totale", résume un cadre de la campagne, qui exige l'anonymat. Comme presque tout le monde, quand il s'agit de parler d'elle. Peur bleue des caciques roses. "Si tu te grilles avec elle, tu te grilles avec François", résume l'un d'entre eux. Son caractère franc et volcanique n'arrange rien, dans un milieu politique très masculin, parfois misogyne.

 

"Quand elle arrive dans une réunion, sa venue jette un froid, raconte un autre. Elle est vue comme l'oeil de Moscou." Son passé professionnel lui a donné une connaissance précise des personnages qu'elle côtoie. "Comme journaliste politique jusqu'en 2005, elle a été détentrice de certaines confidences de cadres du PS, ajoute Constance Vergara, auteur de Valérie, Carla, Cécilia, Bernadette et les autres, en campagne, aux éditions Tallandier. C'est une position compliquée."  

Certains lui prêtent le pouvoir d'écarter du premier cercle ses bêtes noires et celui de promouvoir ses chouchous. Le choix du gouvernement? Valérie Trierweiler assure s'être tenue à mille lieues des tractations. Quand elle interroge son conjoint sur une rumeur de désignation, Hollande n'aurait pas dérogé à sa réputation d'homme secret: "C'est une hypothèse." Les disgrâces de certains proches? "Je n'ai écarté qu'une personne, c'est Julien Dray, assume-t-elle. Et je ne le regrette pas." Le 9 mai, elle chasse le député de l'Essonne d'un pot au QG parisien de l'avenue de Ségur. Elle le croise, l'attrape par la veste, en le voyant près de l'entrée. "Toi, tu dégages, tout de suite..." Le malheureux, à qui elle reproche depuis longtemps d'avoir eu des mots durs sur elle, tourne les talons et quitte les lieux. Humiliant.  

Un coup de fil de Carla Bruni-Sarkozy

Quelques heures plus tôt, elle était encore, avec Pierre Moscovici, Manuel Valls et Aquilino Morelle, dans le bureau de l'ex-candidat, assise dans un fauteuil tandis que François Hollande lui fait face dans le canapé. Il est question, entre autres, de la cérémonie d'investiture et des législatives. Pèse-t-elle donc sur les choix politiques? "Personne, ou presque, n'a d'influence politique sur François - sa ligne, il en décide le plus souvent seul, et il s'y tient, explique un fidèle.  

En revanche, on peut regarder les choses de manière inversée: il n'est pas inutile qu'elle vous apprécie pour s'approcher de lui. Regardez le parcours de Manuel Valls, dont elle a dit elle-même qu'ils étaient passés de la confiance à la complicité... Certes, il a énormément travaillé pendant la campagne, mais être dans les petits papiers de Madame est un atout maître pour gravir les échelons." Tous les ingrédients d'une future cour sont réunis. 

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

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J'ai plus envie de relativiser. >>>>