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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 23:14

Décidément, la Chine ne réussit pas aux socialistes en campagne. En 2007, Ségolène Royal y avait perdu son latin en parlant de « bravitude » . Mardi, Laurent Fabius en est reparti dare-dare, sans avoir obtenu les rendez-vous qu’il souhaitait avec les autorités de Pékin. Ségolène Royal, elle, avait au moins réussi à rencontrer des interlocuteurs de haut niveau. Tout comme Jean-françois Copé, auquel les dirigeants qui l’ont reçu il y a dix jours ont demandé de transmettre leurs encouragements à Nicolas Sarkozy. À croire que les Chinois ont déjà fait leur choix pour la présidentielle française. Laurent Fabius était pourtant porteur d’un message aimable de François Hollande : le candidat souhaite une relation « positive » et « politiquement et économiquement équilibrée » . Il faut croire que cela n’a pas suffi.

 

On est loin des rodomontades du "bourgeois de Rouen" au Bourget.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 22:51

Qui est le vrai François Hollande ? Celui qui se dit « libéral » à Londres, ou celui qui pourfend «les riches» et «la finance» en France ? Interrogé hier au «Talk 2012 Orange-le Figaro», Claude Allègre a répondu sans hésiter : «Hélas, c’est les deux ! » «Il a toujours deux discours, a ajouté l’ex-ministre de l’éducation. C’est un homme politique intelligent, sympathique, mais qui manoeuvre éternellement. » Un exemple récent ? «Sur le nucléaire, il défend l’idée de fermer 24 centrales, mais il va dire aux autorités du nucléaire : “Je ne fermerai aucune centrale.” C’est François Hollande ! Il a tout le temps été comme ça au PS. C’est ce qu’on appelle un homme adroit.»

Hollande n'a jamais été ministre. C’est un risque important.» Le candidat du PS me rappelle José Luis Zapatero, l’ex-président du gouvernement espagnol: «Un homme très sympathique, intelligent, mais regardez dans quel état se trouve l’Espagne ! Je n’ai pas envie que l’on soit comme ça dans quelques années !»

François Hollande fait de la démagogie, . «Ce n'est pas sérieux de dire qu'il faut créer des postes»,  « Je pense que ce que propose François Hollande est l'opposé de ce qu'il faut faire». «Le vrai problème, c'est qu'il faut augmenter le salaire des enseignants" afin "d'attirer les meilleurs éléments»,

François Hollande n'a pas l'étoffe d'un chef de l'État  "La gauche a un handicap, c'est François Hollande",  Le candidat socialiste "n'est pas capable de faire le job. C'est un manoeuvrier qui change sans arrêt d'avis.

 

François Hollande est un "homme indécis".  " Il n'est pas le bon capitaine du navire dans la tempête que la France et l'Europe traversent".

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 22:29

Réformer la prime pour l'emploi

Parce qu' il juge qu'elle ne correspond plus à sa fonction première, la prime pour l'emploi (PPE) sera "complètement réformée" si Nicolas Sarkozy est réélu. Elle sera remplacée par un allègement des charges sur les bas salaires, à savoir ceux qui se situent entre 1.200 et 1.450 euros nets par mois. Le président-candidat a déclaré que cette mesure devrait permettre "à sept millions" de salariés de "gagner 1.000 euros par an en plus". "On supprime des charges qui sont aujourd'hui sur leur salaire pour augmenter leur salaire net", car "le travail doit être davantage récompensé que l'assistanat", a tenu à expliquer Nicolas Sarkozy.

D'un coût estimé à quatre milliards d'euros, cette mesure sera intégralement financée par un redéploiement de la prime pour l'emploi (2,5 milliards d'euros), "qui ne marche pas", et une hausse de la fiscalité sur les dividendes des entreprises qui sera portée au même niveau que celle sur le travail (1,5 milliard attendu).

RSA et travaux d'intérêt général

Nicolas Sarkozy veut généraliser l'expérimentation en cours dans douze départements français qui lie l'obtention du Revenu de solidarité active (RSA) à des heures de travail d’intérêt général. "Quelqu'un qui est au RSA, qui n'a pas d'emploi et qui n'est pas en formation, devra faire sept heures de travail d'intérêt général par semaine, rémunérées au niveau du Smic", a déclaré le chef de l'Etat, tout en précisant que la situation du bénéficiaire serait réévaluée chaque année. "S'il n'y a pas de problèmes, eh bien, il continuera à avoir le RSA", a assuré Nicolas Sarkozy, pour qui "cela relève de la logique des droits et des devoirs".

Pour Nicolas Sarkozy, ce revenu n'a pas tenu ses promesses en matière de réinsertion : "Pour lutter contre la pauvreté, c'est efficace. Pour réinsérer les gens sur le marché du travail, ce n'est pas suffisant." Actuellement le RSA "coûte dix milliards d'euros aux collectivités" et bénéficie à "1,8 millions de foyers".

Encadrer les hauts salaires et interdire les "retraites-chapeau"

Autre proposition de Nicolas Sarkozy, moins attendue : les rémunérations "des plus hauts dirigeants" d'entreprise seront désormais votées par l'assemblée générale des actionnaires et non plus par les conseils d'administration, "où en général, il y a beaucoup d'amis". Elles devront être publiées dans les documents légaux des entreprises. "Il y a une infime minorité (de grands patrons) qui a choqué les Français en faisant n'importe quoi", a lancé le candidat de l'UMP. Et d'indiquer qu'il avait "cru" un temps "qu'on pouvait en appeler à la responsabilité" des patrons. En vain donc. Le comité de rémunération des entreprises devra aussi "systématiquement" accueillir un représentant des salariés.

Le président-candidat a également annoncé qu'en cas de réélection, il proposerait l'interdiction des "retraites-chapeau" que s'octroient les dirigeants de grandes entreprises. Idem pour les "parachutes dorés", à savoir les indemnités de départ, perçus par certains de ces grands patrons.

La troisième année du Bac pro en alternance

Afin de "débloquer la situation des jeunes par rapport à l'emploi", Nicolas Sarkozy souhaite que, en complément de la réforme du baccalauréat professionnel menée pendant son quinquennat, la troisième année de ce cursus se fasse "systématiquement en apprentissage, en alternance en entreprise". Et d'ajouter : "Rien que cette décision, cela ferait 250.000 jeunes de plus en entreprise." "Comme nous avons par ailleurs renforcé les obligations des entreprises pour faire de la place aux jeunes en apprentissage, le travail, l'effort, le mérite, c'est la réponse à la crise", a lancé le président sortant, qui a indiqué avoir parlé du bac pro "avec des gens qui connaissent bien ce sujet", notamment Claude Allègre, ancien ministre socialiste de l'Education Nationale dans le gouvernement de Lionel Jospin.

A-Ch. D. (avec agences) - leJDD.fr

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 09:02

21 févr. 2012

Le Figaro

Jean d’ormesson de l’académie française

 


JEAN D’ORMESSON

Les trois paris de l’académicien sur la présidentielle

 

 ormesson.jpg

 

 

…. le candidat socialiste qui a dû se voir, en un éclair, déjà élu d’avance, avec une majorité massive, à la tête de l’état.

Toutes ces illusions sont en train de se dissiper.

 

.. un pari,  décisif, s’impose avec très peu de risque : spectaculaire jusqu’à l’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy, l’écart entre les deux concurrents ne cessera de se réduire lentement dans les semaines qui viennent.

 

… Les sondages encore mauvais n’empêchent déjà plus une curiosité toujours croissante pour les faits et gestes du réprouvé. Sarkozy, même détesté, intéresse plus que Hollande. De l’intérêt à l’adhésion, il n’y a pas très loin. Et le courage et le talent sont là.


… Fin, plutôt charmant, souvent spirituel , François Hollande ne parvient toujours pas à se hisser aux dimensions du destin qui lui est tombé sur le dos. L’habit du président est un peu grand pour lui. Personne n’y peut rien. Il n’est pas taillé pour ça. Les temps sont durs pour lui. Il n’a pas fait grand-chose, mais le peu qu’il a fait est loin d’être encourageant.

Ne parlons même pas de son programme financier, jugé sévèrement par un observateur au-dessus de tous soupçons, Michel Rocard. François Hollande a été trop faible et trop peu déterminé en face de Mme Joly à propos du nucléaire pour prétendre renégocier sur l’europe avec Mme Merkel. Il ne pèse pas assez lourd en face de Jean-luc Mélenchon pour avoir la moindre chance de s’imposer en temps de crise en face des autres dirigeants de la planète. Le drame est que, pour vaincre et pour gouverner, il a besoin d’eva Joly et de Mélenchon qui lui sont, l’une et l’autre, foncièrement hostiles. avant même d’accéder au pouvoir, la coalition des contraires autour d’un chef hésitant, d’un fédérateur incapable de fédérer est déjà condamnée. Hollande président, c’est une promesse de faiblesse.

 

La décision finale n’appartient ni aux politiques, ni aux commentateurs, ni aux sondeurs, ni aux médias. Elle appartient aux Français. Le peuple décidera. Et ce qu’il décidera sera bien.

 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 20:40

 

" Aidez-moi à réussir pour la France ! "

marseille

marseille 2

 

«Une France faible ne peut pas protéger les Français

 

«Quand on aime la France, on ne fragilise pas les institutions qui forment la trame de notre vie sociale : la famille, le mariage font partie de ces institutions qu'il ne faut aborder qu'avec infiniment de précaution»

 

 «Quand on aime la France, on ne ment pas tous les jours aux uns, pour faire plaisir aux autres (...) Quand on aime la France on dit la vérité aux Français sur ce que l'on veut faire.»

 

«Récuser l'immigration choisie, en laissant la porte ouverte à l'immigration subie, c'est irresponsable»

 

«A force de donner à chacun ce qu'il réclame sans tenir compte de ce que ça coûte à tous (…) on a fragilisé la société, on a pris le risque qu'elle vole en éclat dans l'épreuve.»

 

«Travailler davantage.»  «la seule façon de ne pas laisser à nos enfants un pays qui croulerait sous les dettes et les déficits»


Face à la crise, «la France a tenu». «Nous avons échappé à une catastrophe», ceux qui minimisent la gravité de cette situation, «ceux-là mentent aux Français, ceux-là ne rendent pas service à la France». «Occulter la crise ce n'est pas seulement malhonnête, c'est dangereux», «Dire aux Français : dormez tranquille, il n'y a pas de crise, il n'y a pas de risque, c'est jouer avec l'avenir des Français.»

 

«la France n'a pas été emportée par une crise de confiance qui a ravagé tant de pays dans le monde» , la Grèce, l'Italie, l'Espagne et même cette Amérique où l'on peut se retrouver à vivre dans un mobile-home.

 


 

Au même instant, en Espagne , les faits venaient confirmer  les paroles de Nicolas Sarkozy !

marseille 3

 MADRID (ESPAGNE), 19 FEVRIER 2012. Selon les syndicats, un demi-million de personnes ont manifesté à Madrid. | AFP/ DANI POZO

Un demi-million de manifestants à Madrid, 400 000 à Barcelone, 150 000 à Valence, selon les syndicats* : une marée humaine, agitant des drapeaux rouges, a envahi les villes espagnoles dimanche pour protester contre la réforme du travail. Alors que quelques centaines de personnes défilaient à Athènes contre de nouvelles mesures d'austérité, Mardrid s'est mobilisée en masse pour lutter contre la politique du nouveau gouvernement conservateur  de Mariano Rajoy.  Afin de lutter contre un chômage de près de 23% -un record parmi les pays industrialisés-, cette réforme adoptée le 11 février prévoit des mesures pour l'emploi des jeunes, mais aussi davantage de flexibilité et des indemnités de licenciement réduites.  

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 23:20

Ceux qui demandent avec insistance la " Repentance de la France " et ne cessent de dénoncer son " Islamophobie ", ont préparé depuis longtemps leur repli dans cette nation qu'ils détestent ... la France ... tout en ayant pris soin de planquer les richesses qu'ils ont acquises par concussion (qui est une perception abusive d'argent par un fonctionnaire) et corruption sur le dos du peuple ... en les déposant en Suisse ou dans d'autres paradis fiscaux.


Nul doute que, quand ils seront chez nous, ils œuvreront pour intensifier " l'Islamisation de la France ", alors que leur départ d'Algérie est provoqué par les " Islamistes de chez eux " ... ... Quel paradoxe !

 

Il faut privatiser les biens de ces  Apparatchiks , leur interdire l’accès en France !

 

 exil.jpg

 

Mercredi 8 février 2012 à 06h00
Par
 ali idir, à alger

 

Les élites tentées par l'exil

ALGÉRIE À six mois des législatives, alors que les émeutes se multiplient dans le pays, nombre de ministres et de hauts cadres préparent leur avenir… à l'étranger

 

 

Un vent de révolte souffle sur l'Algérie depuis plusieurs mois, entre manifestations (ici des ouvriers de l'industrie, le 26 décembre à Alger), émeutes et immolations par le feu. (photo F. batiche/afp)

 

A six mois des législatives et à près de deux ans de la fin du troisième mandat du président Abdelaziz Bouteflika en 2014, des ministres de l'actuel gouvernement préparent déjà leur avenir… à l'étranger. Au moins six membres du gouvernement du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ont entamé il y a quelques semaines des démarches pour faciliter l'installation de leurs enfants dans des pays européens, notamment en France. Ici, le durcissement des lois sur l'immigration a rendu les conditions d'accueil et d'installation des étrangers plus difficiles. Ces ministres multiplient les interventions pour obtenir des visas d'études - en particulier à leurs enfants - auprès des ambassades des pays européens, particulièrement ceux avec lesquels l'Algérie entretient d'importantes relations économiques, à savoir la France, l'Italie, le Portugal et l'Espagne.

Ces hauts responsables cherchent à sécuriser l'avenir de leurs enfants à l'étranger en les aidant à quitter l'Algérie, un pays instable politiquement et dont l'avenir est plus que jamais incertain. L'économie locale dépend entièrement de l'exportation du pétrole et du gaz, deux richesses naturelles en voie d'épuisement.

Sur le plan sécuritaire, les émeutes sont devenues quotidiennes et le risque d'un embrasement « à la libyenne » préoccupe les décideurs.

En plus de ces perspectives sociales sombres, les législatives de mai prochain pourraient permettre aux islamistes de prendre le contrôle du Parlement et du gouvernement. Dans un contexte régional marqué par les révoltes arabes, le pouvoir algérien aura du mal à tricher pour éviter une victoire de l'opposition. Du coup, beaucoup de ministres devraient céder leur place après les législatives à de nouveaux arrivants qui feront partie d'un nouveau gouvernement. Contrairement aux années précédentes, les partants n'auront cette fois aucune garantie de reconversion ou de retour dans une nouvelle équipe. Un nouveau mandat de Bouteflika en 2014 semble en effet définitivement écarté. De nombreux ministres et hauts responsables civils et militaires craignent aussi des poursuites judiciaires pour des détournements de l'argent public. La course aux visas concerne aussi les hauts gradés de l'armée et des fonctionnaires de l'administration qui veulent fuir le pays.

 

L'expatriation, une habitude

En fait, ces ministres et hauts gradés qui cherchent à expatrier leurs familles ne font pas exception. Quand ils ne sont plus aux commandes, les hauts cadres de l'État algérien préfèrent majoritairement s'exiler et vivre à l'étranger, que ce soit en Europe ou dans les pays arabes. Sur près de 700 anciens ministres et premiers ministres qui se sont succédé aux différents gouvernements depuis l'indépendance, au moins 500 vivent à l'étranger, selon un rapport officiel établi en 2009. Hormis quelques exils forcés comme celui de l'ancien Premier ministre Abdelhamid Brahimi, tous les autres ont fait le choix volontaire d'aller vivre ailleurs, notamment en France, où ils possèdent des biens immobiliers.

Rares sont les anciens hauts responsables algériens qui restent vivre dans leur pays après avoir quitté le pouvoir. Et même durant leur règne, ils vivent dans des résidences d'État, à l'ouest d'Alger, complètement déconnectés de la réalité du pays.

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 08:58

Affiche sarko

 

La France de Nicolas Sarkozy, c’est une France  forte, fidèle à son Histoire, à sa culture, à sa grandeur. 

 "La gauche, la droite, le centre, ce n’est pas le sujet. Le seul sujet, c’est la France."

 Nicolas Sarkozy veut remettre le peuple au centre du jeu, en particulier tous ces Français qui se sentent dépossédés de leur pouvoir. Parce que chaque Français a le droit de décider de son avenir.

 

Revivez le 1er meeting de campagne de Nicolas Sarkozy à Annecy

Plus de 4000 personnes étaient rassemblées à l'Arcadium d'Annecy, le 16 février, autour de Nicolas Sarkozy pour le premier grand meeting de la campagne.


Ambiance

 



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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 14:00

 

Claude Guéant

 

..toutes les civilisations ne se valent pas. Celles qui défendent l’humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient. Celles qui défendent la liberté, l’égalité et la fraternité nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique.

 

 

En tout état de cause, nous devons protéger notre civilisation."

 

 

 


"Le Nouvel Observateur" de nouveau censuré au Maroc

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120203.OBS0564/le-nouvel-observateur-de-nouveau-censure-au-maroc.html

 

 


13 févr. 2012Le Figaro DELPHINE MINOUI CORRESPONDANTE AU MOYEN-ORIENT


Accusé d’« apostasie », Hamza Kashgari a été arrêté à Kuala Lumpur avec l’aide d’interpol puis extradé vers Riyad.


Un cheikh fondamentaliste appelle à l’exécution du blasphémateur


ARABIE SAOUDITE


La mort pour une petite centaine de caractères : c’est ce que risque le journaliste saoudien Hamza Kashgari après avoir osé publier sur son compte Twitter des messages contestataires à l’attention du prophète Mahomet. La Malaisie, où le jeune homme de 23 ans s’était enfui jeudi, a décidé de le renvoyer dimanche dans son pays, après l’avoir arrêté à sa descente de l’avion à l’aéroport international de Kuala Lumpur. Selon Ramli Yoosuf, le porte-parole de la police malaisienne, cité par plusieurs agences de presse, il a dû rembarquer sur un vol pour Riyad après avoir été remis aux autorités saoudiennes. « Nous craignons qu’il n’ait pas de procès équitable et qu’il encoure la peine capitale s’il est jugé pour apostasie » , a réagi son avocat, Muhammad Afiq Mohamad Nour. L’affaire remonte au 4 février dernier, date anniversaire de la naissance de Mahomet. Collaborateur à un journal local de Djedda, dans l’ouest de l’arabie saoudite, Hamza Kashgari est, comme des milliers de jeunes Saoudiens de son âge, accro à Internet et dispose de son propre compte Twitter (@Hmzmz). Ce jour-là, il décide de s’adresser au prophète. « Le jour de ton anniversaire, je te trouve où que je me tourne. J’ai aimé certaines choses en toi mais j’en ai abandonné d’autres, et je n’ai pas compris beaucoup de choses à ton sujet » , écrit-il. Au royaume wahhabite qui prône un islam rigoriste, son audace suscite rapidement une avalanche de réactions. Le ministre de l’information lui interdit, via Twitter, de poursuivre ses activités journalistiques. Dans une intervention télévisée, le cheikh fondamentaliste Nasser alOmar dénonce, en larmes, « l’outrageuse insulte publique » et appelle à l’exécution dudit blasphémateur. Pour le comité des fatwas (édits religieux qui se basent sur la charia, la loi islamique), les écrits du journaliste constituent une « apostasie » , un crime passible de la peine de mort. Placé en détention Pris au dépourvu, Hamza Kashgari s’excuse et supprime ses messages. Mais aux yeux des fanatiques, le mal est déjà fait. Tandis que son compte Twitter est désactivé, les menaces continuent à pleuvoir de toute part. Traqué comme un criminel, il finit par mettre le cap pour la Malaisie. Mais son voyage est rapidement écourté. Sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par Interpol, à la demande des autorités saoudiennes, il est immédiatement placé en détention après avoir posé les pieds sur le tarmac de l’aéroport de Kuala Lumpur. Quelques jours plus tard, il est finalement extradé. « Compte tenu des risques encourus, il est inacceptable de voir la Malaisie et une organisation telle qu’interpol coopérer avec l’arabie saoudite » , déplore Hassiba Hadj Sahraoui, la directrice adjointe d’amnesty International pour le Moyen-orient et l’afrique du Nord, en précisant que la Malaisie, qui ne dispose pas de traité d’extradition officiel, aurait dû offrir l’asile à Hamza. « Ce journaliste n’a fait qu’exercer son droit à la liberté d’expression. Or, compte tenu de l’archaïsme de l’appareil judiciaire saoudien, il y a aujourd’hui tout à craindre pour sa sécurité », s’inquiète-t-elle.

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 21:03

Je vous livre ci-après les valeurs , les positions, les engagements, tels qu'exprimés par Nicolas Sarkozy lors de l'Interview parue dans Le Figaro Magazine du 11 février 2012 

sarko-mes-valeur.jpg


Travail, responsabilité, autorité: le président de la République pose les bases de sa campagne.

Opposé au mariage homosexuel et à l'euthanasie, il annonce une grande réforme de l'éducation et envisage un référendum sur l'indemnisation des chômeurs, voire sur l'immigration.


Rien n'est plus important que de proposer des idées neuves aux Français. Des idées adaptées au monde d'aujourd'hui, non à celui d'hier.

Après cinq ans de mandat, je suis plus convaincu que jamais qu'il faut récompenser le travail et renforcer la considération qu'on lui porte.Il ne s'agit pas seulement de dire qu'il faut travailler pour réussir - c'est l'évidence - mais que le travail est une valeur en soi, nécessaire à l'accomplissement de l'individu comme à la cohésion de la société. Tout ce qui peut alléger le coût du travail, récompenser l'effort, le mérite, faire la différence avec l'assistanat, doit donc continuer à être mis en œuvre de façon systématique. Le chantier est immense tant l'habitude de déconsidérer le travail avait été prise dans notre société depuis le début des années 1980. Je mettrai sur le même plan la responsabilité. C'est elle qui donne son sens à la liberté. On est libre pour autant que l'on est responsable - vis-à-vis de soi-même et vis-à-vis des autres. Je mets donc la responsabilité comme complément indispensable à la liberté. La liberté sans frein ni limite, la liberté comme principe d'une société où tout serait permis, où l'on n'aurait pas à rendre des comptes, n'est pas une valeur dans laquelle je me retrouve. Je crois à la démocratie, à la liberté de parole, à la liberté de critique, mais quand je vois ce que certains financiers ont fait de la liberté - liberté de gagner toujours plus, toujours plus vite et sans limite - je suis encore plus convaincu du danger d'une société sans règle, sans contrôle et sans régulation. Enfin, l'autorité. Car aucun système ne peut fonctionner sans respect des institutions, des règles, de la famille, des parents, de la personne humaine... Travail, responsabilité, autorité, je me reconnais plus que jamais dans ce triptyque! Ce sont les valeurs qui permettent de construire un projet personnel et collectif. Ce sont celles que j'ai toujours défendues.

À l'été 2011, la crise financière est repartie. Elle fut si violente qu'elle a permis une prise de conscience chez les Français. Du coup, il devenait possible de faire avancer des idées, notamment les accords compétitivité-emplois, qui organisent la fin des 35 heures administratives, rigides et obligatoires. Car enfin, ce qui fut le plus nocif dans ce système, c'est son caractère général, autoritaire et déconnecté de la vie des entreprises! Ce fut une idée destructrice que de passer toutes les entreprises sous la même toise, quel que soit leur secteur ou l'état de leur carnet de commandes. La vraie réponse consiste à dire: si, dans l'entreprise, les salariés et le chef d'entreprise se mettent d'accord sur l'emploi, le salaire et la flexibilité, alors leur accord sera autorisé par la loi et primera sur le contrat de travail individuel.  Cette souplesse et cette flexibilité nouvelles profiteront à l'économie française et aux salariés qui bénéficieront de cet accroissement de la compétitivité.


Il faut dire la vérité: le RSA a mieux fonctionné comme instrument de lutte contre la pauvreté que comme outil de réinsertion. Il est vrai que la situation économique ne nous a pas aidés. Mais il est vrai aussi que notre système d'indemnisation du chômage fonctionne mal, au sens où il ne permet pas suffisamment à un demandeur d'emploi de retrouver un travail. Moins de 10 % d'entre eux sont en formation ; 75 % des demandes de formation des chômeurs ne sont pas satisfaites! Ces chiffres expliquent pourquoi les demandeurs d'emploi restent si longtemps au chômage. Il faut engager un changement profond de notre organisation, une forme de révolution.


Certains économistes expliquent qu'on indemnise trop longtemps le chômage et que cela n'incite pas à reprendre un emploi. Je ne crois pas à ce raisonnement qui aurait pour conséquence une réduction de la durée d'indemnisation. Je propose de créer un nouveau système dans lequel l'indemnisation ne sera pas une allocation que l'on touche passivement, mais la rémunération que le service public de l'emploi versera à chaque demandeur d'emploi en contrepartie de la formation qu'il devra suivre.


Passé un délai de quelques mois, toute personne au chômage sans perspective sérieuse de reprise d'emploi devra choisir une formation qualifiante. Celle-ci sera définie par un comité national qui identifiera, avec des chefs d'entreprise et des syndicalistes, les secteurs d'avenir créateurs d'emplois. À l'issue de cette formation, qui sera obligatoire, le chômeur sera tenu d'accepter la première offre d'emploi correspondant au métier pour lequel il aura été nouvellement formé.


Nous allons donc engager une grande réforme de la formation professionnelle. Aujourd'hui, elle fonctionne mal. Elle est éclatée entre des responsables multiples: les Régions, les organisations patronales et syndicales, l'Etat. Chaque année, 30 milliards d'euros sont consacrés à la formation professionnelle. Cet argent peut être et doit être mieux utilisé. J'ai confié une mission à ce sujet à Gérard Larcher. C'est à partir de son rapport que seront posées les bases de cette nouvelle réforme.


Cette réforme est capitale pour l'avenir du pays. Elle concerne directement les Français. C'est peut-être l'une des réformes qu'il faudra soumettre à leur jugement direct.

par référendum.


Si un consensus se dégage parmi les partenaires sociaux, cela ne sera pas nécessaire. Mais si les intérêts particuliers, les obstacles catégoriels s'avéraient trop puissants, il faudrait sans doute réfléchir à l'opportunité de s'adresser directement aux Français pour qu'ils donnent leur opinion sur ce système d'indemnisation du chômage et sur la façon dont on doit considérer le travail et l'assistanat. Je crois que la meilleure façon de surmonter des blocages dans notre société, c'est de s'adresser directement au peuple français.

 Je l'ai dit, je le répète: il n'y aura aucune augmentation d'impôts dissimulée. Il n'y a aucun projet caché. Nous ne masquons rien, nous ne dissimulons rien. Par ailleurs, si nous pouvons ne pas augmenter les impôts ni maintenant ni demain, c'est parce que nous poursuivrons l'effort indispensable d'économies engagé.

les collectivités locales  doivent s'imposer des règles de diminution des dépenses comme le font désormais la Sécurité sociale et l'État. Pensez que, sur les dix dernières années, les effectifs de fonctionnaires des Régions, hors toutes nouvelles compétences liées à la décentralisation, ont augmenté de 173 %! Ceux des fonctionnaires des intercommunalités ont augmenté de 177 %! De 1998 à 2009, les effectifs des collectivités territoriales ont augmenté de 430.000! Dans le même temps, l'État a supprimé 160.000 postes de fonctionnaires depuis 2007. Cela ne peut pas durer.

Depuis dix ans, nous avons perdu 500.000 emplois industriels à cause des délocalisations. Y a-t-il un problème de coût du travail dans notre pays? Oui, c'est une évidence. Pas seulement avec les Chinois. Avec nos voisins européens et notamment allemands. Nous lançons un processus véritablement historique en augmentant de 50 % les allégements des charges qui pèsent sur le travail. Rien que dans l'industrie du bâtiment, ce sont 500.000 salariés qui seront concernés: dans ce secteur, les charges sur le travail diminueront de 5 %. Nos entreprises seront plus compétitives. Notre croissance sera plus forte. Nos emplois plus nombreux.

La concurrence est telle qu'il n'y aura aucune augmentation de prix liée à cette décision.

Le quotient familial existe depuis 1945. Pourquoi s'acharner à détruire ce qui marche bien en France? Je n'accepterai pas qu'on touche à la politique familiale. Le cœur de cette politique, c'est le quotient familial! C'est une injustice de vouloir accabler les familles des classes moyennes en supprimant le quotient familial. C'est une grande erreur que de confondre la politique familiale et la politique de redistribution. Pour la redistribution, il y a l'impôt sur le revenu, la CSG, les prestations sociales... La politique familiale est une politique en faveur de la natalité.

Le  mariage homosexuel?

Je n'y suis pas favorable.

Et l'adoption par des couples de même sexe?

C'est une des raisons pour lesquelles je ne suis pas favorable au mariage homosexuel. Il ouvrirait la porte à l'adoption. Je sais qu'il existe, de fait, des situations particulières avec des hommes et des femmes qui assument parfaitement leur rôle parental. Mais elles ne m'amènent pas à penser qu'il faudrait inscrire dans la loi une nouvelle définition de la famille.

Sur la fin de vie ?

Non. L'euthanasie légalisée risquerait de nous entraîner vers des débordements dangereux et serait contraire à notre conception de la dignité de l'être humain. La loi Leonetti est parfaitement équilibrée, elle fixe un principe, celui du respect de la vie. Pour le reste, laissons place au dialogue entre le malade, sa famille et le médecin. Cela s'appelle faire preuve de compréhension et d'humanité. On n'est pas obligé de légiférer sur tout et tout le temps.

L'école du respect 


Nous n'avons pas été au bout de la réforme de l'Éducation nationale. Les enfants ont changé, mais l'école pas assez. L'égalité, ce n'est pas de donner à chacun la même chose, c'est de donner à chacun en fonction de ses handicaps, de ses difficultés, de ses retards. Il va falloir augmenter fortement la présence des adultes dans l'école. Considérer que la classe est le lieu de l'enseignement, et l'école celui de l'éducation. J'aurai l'occasion de faire des propositions sur le sujet.

L'un des enjeux sera de revaloriser fortement la fonction d'enseignant, d'améliorer leur formation et de réfléchir à leur mission ainsi qu'à leurs conditions de travail.


Référendum sur l'école?

Paradoxalement, je ne le pense pas. Il serait vu comme un moyen de monter une partie de la société contre le monde éducatif. On ne peut pas faire une réforme de cette nature sans y associer les enseignants.

L'identité nationale ?

Il y a eu une polémique qui a détourné les Français des enjeux essentiels. Je voulais leur dire: soyez fiers de votre pays, nous avons des valeurs, nous ne ressemblons à aucun autre peuple, nous devons continuer à accueillir des étrangers, mais ceux que nous accueillons doivent aimer notre pays. Ce sont ceux qui arrivent qui doivent assimiler nos règles, ce n'est pas aux principes républicains de s'adapter. N'est pas le bienvenu sur le territoire de la République celui qui ne respecte pas la République. La France restera une terre d'accueil, c'est conforme à sa tradition, mais elle n'acceptera pas qu'on impose à la République des comportements absolument contraires à ses valeurs.

Le droit de vote aux immigrés aux élections locales 
Ce n'est vraiment pas le moment, avec tous les risques de montée du communautarisme. Le débat politique ne doit pas être communautarisé. Si les étrangers extra-européens pouvaient voter en France aujourd'hui, songeons comment risquerait d'évoluer le débat municipal dans telle ou telle commune: faut-il des cantines scolaires hallal? Des piscines réservées aux femmes? Est-ce cela que nous voulons? Ma réponse est non. Le droit de vote doit rester lié à la citoyenneté.

De la même façon, je dis très clairement que, contrairement à M. Hollande, je ne suis pas favorable à la régularisation des étrangers en situation irrégulière qui créerait immédiatement un appel d'air... Enfin, je pose la question de la juridiction compétente s'agissant du droit des étrangers. En ce domaine, la concurrence, et souvent la divergence, entre tribunaux administratifs et tribunaux judiciaires est source d'une grande confusion.

Je pense que la juridiction administrative devrait être seule compétente en matière d'immigration.

Il faudra une réforme de la Constitution.

C'est un sujet dont on peut débattre.

Maîtrise de l'immigration ?

Voyez les chiffres. Une nouvelle fois, j'entends beaucoup de mensonges. En 2011, nous avons expulsé 33.000 immigrés en situation irrégulière. Sous le gouvernement de M. Jospin, de 1997 à 2002, 9.000 étaient expulsés chaque année! Le niveau de l'immigration régulière a baissé de 3,5 % de 2010 à 2011 pour s'établir à 182.000. En 2002, c'était 207.000. Nous avons réformé le regroupement familial, désormais accordé sous conditions de logement et de ressources. Il est passé de 25.000 par an à 15.000. Cela prouve que le volontarisme est possible, y compris en matière de politique migratoire.

Dans le même esprit, je propose que, désormais, les titres de séjour obtenus par le mariage avec un Français (plus de 25.000 chaque année) soient soumis aux mêmes conditions de logement et de ressources. Ainsi nous combattrons plus efficacement les fraudes. Enfin, nous allons réformer les prestations accordées aux demandeurs de droit d'asile. Elles seront limitées quand le demandeur ne coopérera pas avec l'administration, quand il déposera sa demande plus de trois mois après son entrée sur le territoire, ou quand il refusera une offre d'hébergement.

L'immigration du travail?

J'assume la décision qui a été prise de la réduire.


Les racines chrétiennes de la France?

Mais enfin, la France a des racines chrétiennes, et mêmes judéo-chrétiennes, c'est une réalité historique qu'il serait absurde de nier. N'amputons pas la France d'une part de son histoire.

Serait-il normal que Marine Le Pen ne puisse pas se présenter faute de signatures?

Je considère qu'un courant politique qui réunit plusieurs millions de citoyens à chaque élection doit pouvoir être représenté à la présidentielle.

L'anonymat des parrainages?


Le Conseil constitutionnel est saisi. Nous verrons ce qu'il répondra. Par principe, je suis opposé à l'anonymat. 

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Published by voxpop - dans Politique
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 22:49

 

Voici le détail du "terrorisme" auquel sera soumis F. Hollande.

Cauchemar pour la France !

 

http://www.lavoixdunord.fr/multimedia/presidentielle/images/Programme%20Eva%20Joly.jpg

 

vendredi 10.02.2012, 21:16  La Voix du Nord

eva-salah.jpg

La candidate à la présidentielle d'EELV, Eva Joly, était en campagne ce vendredi à Roubaix. Elle y revient ce samedi pour présenter son programme. PHOTO S. MORTAGNE

 

 

 

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

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