Et blablabla, et blablabla......
Shlomo Ben Ami
Et blablabla, et blablabla......
Shlomo Ben Ami
Il faut nous
indigner !
"J’ai fait un rêve " de Sabine Aussenac
http://www.guilimaux.com/article-j-ai-fait-un-reve-44491430.html
Chers amis,
Aujourd'hui, nous avons à nouveau besoin de votre soutien pour nous opposer au droit de vote des étrangers. Le 8 décembre prochain, la majorité socialiste au sénat compte légiférer dans ce sens. Nous n'avons que quelques jours pour nous faire entendre. C'est pourquoi, je vous prie designer et de faire signer cette pétition contre le droit de vote des étrangers.
En vous remerciant.
Olivier Vial
Président de l'UNI
Voici le texte de la pétition.
Quelques heures seulement après avoir remporté la majorité au sénat, les socialistes annonçaient que leur première loi consisterait à accorder le droit de vote aux étrangers.
Cela risque, malheureusement, d’être chose faite dès le 8 décembre prochain ! A cette date, les sénateurs se prononceront sur une proposition de loi constitutionnelle, visant à accorder le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers non-ressortissants de l’Union européenne résidant en France (n° 329, 1999-2000).
Refusons le cynisme socialiste
Avec la crise qui frappe la France, n’y avait-il pas d’autres priorités ? Était-ce réellement le débat le plus urgent ?
Pour les socialistes, il est évident que cela l’était ! Très cyniquement, ils ont fait leurs petits calculs. En juin dernier, la fondation Terra nova, organisation très proche du PS, publiait une note établissant la stratégie électorale de la gauche pour les prochaines élections. On pouvait y lire, notamment :
" La France de la diversité est presque intégralement à gauche. L’auto-positionnement des individus révèle un alignement des Français d’origine immigrée à gauche – de l’ordre de 80-20. On retrouve des scores de cette ampleur dans les bureaux de vote des quartiers populaires."
Les socialistes ont poussé encore plus loin cette analyse en établissant une véritable cartographie électorale en fonction de la nationalité des étrangers. Toujours dans cette note, on peut lire que le vote en faveur de la gauche " se vérifie quelle que soit l’origine nationale. Il est le plus massif pour les Français d’origine africaine (tant sub-saharienne que maghrébine) et se renforce nettement pour la seconde génération par rapport à la première (de l’ordre de 10 points). La seule exception est la première génération d’origine asiatique, qui reste polarisée à droite par anticommunisme."
Dès lors, on comprend mieux la détermination des socialistes qui ,en plus de proposer un tel texte au sénat, ont fait de cette proposition un point clé de leur projet présidentiel ! Ils espèrent ainsi se constituer une nouvelle clientèle électorale plus fidèle et plus facile à manoeuvrer que l’électorat populaire qui lui a tourné le dos.
Ne bradons pas la citoyenneté française qui s’incarne dans le droit de vote
Malheureusement ce cynisme électoral risque de mettre à terre un des derniers fondements de notre modèle républicain. Depuis des siècles, la citoyenneté française s’incarne dans le droit de vote qui fait le lien entre la citoyenneté et la nationalité.
Accorder le droit de vote aux étrangers serait un coup de canif de plus dans notre modèle républicain déjà bien fragile !
Parce que nous ne pouvons pas accepter qu’un étranger qui n’a jamais souhaité devenir Français, en faisant l'effort sincère de s'intégrer, puisse, malgré tout, voter et être élu en France, nous devons nous mobiliser pour dire non au droit de vote des étrangers.
Nous n’avons que quelques jours pour faire comprendre à la classe politique française que le droit de vote doit rester conditionné à la citoyenneté et donc à la nationalité.
C’est pourquoi, je vous invite à signer et faire signer cette pétition contre le droit de vote des étrangers.
Aidez-nous également à faire signer massivement cette pétition en la diffusant à tous vos contacts.
Signez cette pétition sur notre site internet
Le président de la République s’adressant à l’Elysée, une délégation de près de 3 000 maires.
« Je crois depuis longtemps que le droit de voter et le droit d'être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française, étendue pour les élections municipales et européennes aux citoyens européens qui partagent avec nous une communauté de destin", a déclaré Nicolas Sarkozy devant les élus. »
«Si une personnalité de nationalité étrangère qui réside dans notre pays et respecte nos lois et nos valeurs veut participer aux choix politiques de notre nation, alors une voie lui est ouverte. Cette voie, c'est l'accès à la nationalité française. Il n'y a rien de choquant, rien d'anormal à ce que les électeurs et les élus des territoires de France soient français.»
«Je m'oppose de toutes mes forces au droit de vote des étrangers aux élections locales que la majorité socialiste du Sénat s'apprête à débattre et à adopter», a enchaîné le premier ministre samedi après-midi. Pour lui, la mesure serait même «une sorte d'atteinte à un fonctionnement normal de la démocratie».
«Je suis contre les communautarismes, c'est pourquoi je suis contre le droit de vote à géométrie variable», a également prévenu François Fillon. Pour lui, le droit de vote des étrangers «tourne le dos à notre tradition d'intégration, et l'intégration signifie que l'étranger qui souhaite jouir de tous les droits civiques est invité à rejoindre pleinement la Nation en devenant citoyen français».
Le ministre Claude Guéant a critiqué "l'accord du Parti socialiste et des Verts" qui "devient le programme du Parti socialiste" (et) va plus loin que la proposition de loi qui va être discutée au Sénat puisque cet accord prévoit l'éligibilité. Cela veut dire que nous pourrions avoir des maires étrangers. Très franchement, je n'ai pas envie de voir dans le département de la Seine-Saint-Denis qui a une forte population étrangère, la majorité des maires devenir étrangers". Et sur la question du droit de vote des étrangers, Claude Guéant a rappelé que ce droit était "depuis 1789 indissociable de la nationalité". En ajoutant : "J'ai une autre raison pour être contre ce doit de vote (des étrangers) qui est de circonstance : il y a des sujets plus importants aujourd'hui que celui-là qui se posent à notre pays. C'est un sujet qui peut diviser et le Parti socialiste joue avec le feu".
"En 2014, souhaitez-vous que 4 millions d’étrangers choisissent les 36000 maires de France?".
Pétition Nationale
http://nondroitdevotedesetrangers.fr/
Le bloc-notes d'Ivan Rioufol.
L'installation de Marine Le Pen dans le tiercé de 2012, avec Nicolas Sarkozy et François Hollande, rappelle l'autre crise qui la porte : celle de la cohésion nationale. Le vivre ensemble, bousculé par l'immigration de peuplement, a un avenir incertain. Or le sujet est sous-évalué par les politiques qui peinent de surcroît à admettre leurs responsabilités dans la crise économique qui frappe l'État dépensier. Rien n'est plus urgent, à côté du désendettement public, que de renforcer le sentiment d'appartenance des citoyens à la France héritière de 1 500 ans d'histoire et à la civilisation européenne, berceau des émancipations. Des décennies de désinvoltures sont à corriger.
Une même légèreté a conduit les élites à se désintéresser des déficits cumulés et du mal-être de gens, qui se disent parfois étrangers dans leur propre pays. La conjonction de l'endettement public et de l'éclatement national peut devenir explosive. À l'obligation qui s'impose au gouvernement de réduire les dépenses de l'État s'ajoute l'impératif de consolider l'unité du pays. Il peut se fracturer sous le poids des concentrations de communautés ethniques qui se comportent alors en colonisateurs. Cependant, la dramatisation de la crise financière est un prétexte pour ne pas s'appesantir sur ce mal existentiel.
L'assise que prend Marine Le Pen, dont de plus en plus d'électeurs se réclament sans complexe, est le résultat de cette impasse où s'enferment ses adversaires. Ils n'osent se confronter aux faillites de leurs certitudes et traitent de populistes ceux qui les décrivent. Mais à quoi bon nier ce qu'ils ont sous le nez ? À côté des nombreuses et encourageantes intégrations de Français issus de l'immigration musulmane, se multiplient des refus d'adhérer à la France, à la République, à la démocratie, au nom d'une culture islamique se prétendant supérieure et exigeant le respect. Cette provocation rencontre peu d'obstacles.
Lire Aristote
À ce point de l'histoire, lire Aristote : «Un État ne peut se constituer d'une masse d'individus pris au hasard, pas plus qu'il ne se forme en un moment dû au hasard. La plupart des États qui ont accepté les individus d'autres origines, soit au moment de leur fondation, soit plus tard, ont connu les troubles et la sédition.» C'est ce révélateur que découvrent les Français sidérés. Ils sont confrontés à un multiculturalisme imposé par des groupes de pression subventionnés par l'État (qu'attend-on pour mettre fin à cette aberration ?) et mis au service de minorités issues de «la diversité». Ces tyranneaux se prétendent intouchables et brandissent pour cela l'antiracisme et la non-discrimination. Ils n'ont cure d'avoir à s'adapter à une vieille culture assimilatrice qu'ils ont l'ambition de supplanter en arguant de leur seule présence et de leur nationalité française. Leur prétention est sans limite.
C'est pourtant dans ce contexte tendu d'une réislamisation des cités ghettos et d'un militantisme anti-occidental représenté dans l'outrance par le théoricien de l'«islam révolutionnaire», Carlos, qui comparait aux assises de Paris pour terrorisme, que le PS trouve utile de relancer son projet du droit de vote des étrangers aux élections locales ; cela en dépit des risques de séparatisme identitaire qu'une telle possibilité ferait courir dans des villes ayant déjà basculé démographiquement. L'alliance des socialistes avec les Verts, toujours partants quand il s'agit de défiler pour Gaza avec les islamistes, ne laisse guère d'espoir de les voir sortir de leur torpeur et analyser les dérives obscurantistes d'un «métissage» qu'ils ont appelé de leurs vœux. Il ne faut pas compter sur la gauche pour affronter les provocateurs. La droite est-elle plus résistante ?
Fossoyeurs de la douce France
L'UMP a raison de dénoncer l'irresponsabilité du PS flattant l'immigration et d'exiger un acte d'adhésion pour accéder à la nationalité. Claude Guéant parle d'or quand il déclare, hier : «Les immigrés que nous accueillons doivent adopter nos coutumes et respecter nos lois.»
Cependant le réveil tardif du gouvernement face aux fraudes sociales, qui minent le pacte républicain, rappelle que le laxisme en tout a été aussi partagé par la droite. Aussi s'oblige-t-elle à aller au-delà de la traque aux faux malades ou aux fausses cartes Vitale. Elle doit se confronter à la crise de la nation, menacée d'une libanisation qui fait ses premiers pas en Seine-Saint-Denis.
Le défi ne se résoudra pas sans un rappel à l'ordre à l'islam politique et sans une réduction de l'immigration, dont un sondage Ipsos paru dans la torpeur d'août a montré qu'elle est perçue négativement par les peuples d'Europe. L'UMP est-elle prête à affronter les fossoyeurs de la douce France ?
Double langage
Faire confiance aux «islamistes modérés» qui ont récupéré le printemps arabe et détourné ses promesses en instaurant la charia ? La réponse appartient aux intéressés. Mais la France aurait tort, pour sa part, de cautionner ces faux nez et leur double langage, dénoncé par les démocrates musulmans retombés dans l'oubli .
Lettre du Préfet à la mairie de Paris
http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/lettre-prefet-ramadan.pdf
Religions : Delanoë chouchoute (toutes) ses clientèles
Tefy Andriamanana - Marianne | Mercredi 24 Août 2011
Pour Jérôme Dubus (conseiller de Paris nouveau centre ) « Bertrand Delanoë doit renoncer à accueillir la soirée du Ramadan à l’Hôtel de Ville (…)
Delanoë est un habitué de ce genre de célébrations et notamment pour le Ramadan. Jusqu’en 2005, la fête était même organisée au sein même de la Mairie, les années suivantes, la Ville a préféré le Stade Charléty ou le Palais Omnisports de Bercy. En 2006, le concert au Stade Charléty, avait coûté 280 000 euros, financé à 60% par le budget municipal. La dernière cérémonie organisée à la Mairie en 2005 avait coûté elle 95 000 euros.
Les partisans de la laïcité la plus stricte peuvent être choqués mais quand il s’agit d’entretenir ses clientèles électorales, Delanoë n’hésite pas à sortir son chéquier.
Il a aussi subventionné la future mosquée de la Goutte d’Or. La Ville a déjà versé cette année 696 000 euros et s’est engagée pour un financement de 22 millions, le tout pour réaliser un espace culturel ( l’alibi bien pratique … ).
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ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
TREIZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 2011.
PROPOSITION DE RÉSOLUTION
sur l’attachement au respect des principes de laïcité, fondement du pacte
républicain,
et de liberté religieuse.
présentée par Messieurs Jean-François COPÉ et Christian JACOB, députés
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Le principe de laïcité est un fondement de notre République que l’article 1
er de la Constitution du 4 octobre 1958 définit comme « une République
indivisible, laïque, démocratique et sociale ».
Principe de neutralité de l’Etat en matière religieuse, la laïcité repose
sur une distinction claire de la sphère politique et de la sphère
religieuse et emporte une séparation des Eglises et de l’Etat.
Ce principe de laïcité n’est pas la négation des religions ou le combat
contre celles-ci. Il garantit la liberté de conscience et la liberté de
culte et assure le respect des croyances de chacun. En effet, la laïcité
implique le droit pour chacun de pratiquer son culte, s’il le souhaite,
dans le respect de celui des autres et dans le respect des lois de la
République.
Le principe de laïcité est ainsi
- un principe de liberté, qui assure que chacun ait la liberté de croire ou
de ne pas croire, ainsi que la liberté de changer de conviction religieuse
;
- un principe d’égalité, qui garantit, par la neutralité de l’Etat,
l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction de religion
et dans le respect du pluralisme ;
- un principe de fraternité, fondement de notre vivre ensemble au-delà des
différences de convictions, caractérisé par le respect des lois de la
République et de la liberté de conscience d’autrui.
En France, depuis quelques années, ce principe est l’objet de remises en
cause :
- D’abord, à cause de l’ignorance : la méconnaissance de l’autre, de
sa confession ou de sa philosophie, de ses espérances ou de ses doutes,
entretient les peurs et le repli sur soi, au détriment de la solidarité
nationale.
- Ensuite, lorsque des valeurs essentielles de la République –
égalité entre les hommes et les femmes, liberté de conscience, respect de
l’ordre public, neutralité de l’Etat et de ses agents – font l’objet de
contestations pour motifs religieux et que, parfois, des responsables
politiques acceptent, au nom d’accommodements prétendument raisonnables,
des aménagements qui reviennent à faire primer les règles d’une religion ou
d’une communauté sur les lois de la République.
- Enfin, le principe de laïcité est contesté lorsque des extrémistes
cherchent à instrumentaliser la religion à des fins politiques, au
détriment des croyants qui sont, toujours, les premières victimes de ces
manœuvres.
Parce que le principe de laïcité est le meilleur moyen de concilier liberté
religieuse et vivre ensemble, parce qu’il est un projet d’avenir pour
consolider la communauté nationale, nous avons la conviction que des moyens
renforcés doivent être mis en œuvre pour garantir son respect, assurer sa
pédagogie et assurer la diffusion des droits et des devoirs qui en
résultent, notamment dans un souci de clarté et d’intelligibilité des lois
de la République en élaborant un code de la laïcité et de la liberté
religieuse.
Tout en défendant sans ambiguïté la liberté religieuse, nous ne pouvons pas
rester indifférents face au développement de dérives qui, sous couvert de
liberté de manifester ses croyances et de relativisme culturel, constituent
une négation de notre vivre ensemble, une mise en cause de ce qui fait la
spécificité du modèle républicain français et fragilisent l’ensemble de la
communauté nationale.
Nous devons faire preuve de fermeté, réaffirmer solennellement notre
attachement au principe constitutionnel de laïcité, et rappeler clairement
les devoirs qui en résultent, au premier rang desquels l’interdiction de se
prévaloir de ses croyances religieuses ou de son appartenance à une
communauté pour s’affranchir des règles communes régissant les relations
entre collectivités publiques et particuliers. Nous devons rappeler que,
dans le cadre des services publics et des structures concourant à une
mission d’intérêt général, cette obligation de neutralité interdit que, au
nom de ses convictions religieuses, on récuse un personnel de
l’administration, on demande à bénéficier de dérogations de nature à mettre
en cause le bon fonctionnement du service, on entende échapper à certains
enseignements…
Mais parce que le principe de laïcité assure la liberté de conscience,
c’est, plus largement et au-delà des rapports avec les pouvoirs publics, la
liberté religieuse qui doit être réaffirmée. Nous contredisons ainsi tous
ceux qui instrumentalisent la religion à des fins politiques. Dans les
limites qu’imposent les exigences de l’ordre public, le respect de la
liberté de conscience de chacun contribue au mieux vivre-ensemble.
Dans cet esprit et conformément aux principes énoncés par la loi du 9
décembre 1905, c’est la possibilité pour chacun de ceux qui le souhaitent
de vivre leur croyance dans le respect des droits d’autrui et de l’ordre
public qui doit être assurée. C’est la raison pour laquelle doivent être
clarifiées les règles relatives au financement de la construction et à
l’entretien des lieux de cultes. Les associations cultuelles ou à but
religieux doivent pouvoir financer, grâce aux dons de leurs membres,
l’édification de lieux de culte à taille humaine, selon leur besoin, dans
le respect des règles d’urbanisme et dans la plus grande transparence. Hors
manifestations traditionnelles, nul ne peut se satisfaire d’un exercice
récurrent du culte sur la voie publique, qui cause un trouble à l’ordre
public.
Dans le même esprit, c’est la raison pour laquelle doivent pouvoir être
respectées les dernières volontés de chacun, en garantissant que les
défunts puissent être inhumés conformément à leurs vœux, tant que l’ordre
public n’est pas mis en cause. De même encore, faut-il améliorer le régime
juridique des ministres du culte ou de l’abattage rituel.
Nous voulons aussi rappeler les devoirs du service public de l’audiovisuel,
qui contribue à la liberté religieuse, en permettant aux personnes
invalides ou dépendantes d’exercer leur culte.
Mais parce que toute liberté a pour borne la liberté d’autrui, il est
souhaitable que, dans le cadre particulier de l’entreprise, puisse être
imposée une certaine neutralité en matière religieuse, notamment, lorsque
cela est nécessaire, un encadrement des pratiques et tenues susceptibles de
nuire à un vivre ensemble harmonieux.
Parce que chaque Français est important et doit être considéré, respecté,
qu’il ait ou non une religion et quelle que soit sa religion, nous avons la
conviction qu’il est nécessaire de réaffirmer solennellement notre
attachement au respect du principe de laïcité, fondement de notre
République, et de la liberté religieuse, qui sont les conditions d’un
projet d’avenir pour mieux vivre ensemble.
Tel est le sens de la présente proposition de résolution que nous vous
demandons d’adopter.
PROPOSITION DE RÉSOLUTION
Article unique
L’Assemblée nationale,
Vu l’article 34-1 de la Constitution,
Vu l’article 136 du Règlement,
Vu la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, et
spécialement son article 10 qui dispose que « Nul ne doit être inquiété
pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne
trouble pas l’ordre public » ;
Vu le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, par lequel « le
peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction
de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et
sacrés », et spécialement son alinéa 6 qui énonce que « Nul ne peut être
lésé, dans son travail ou dans son emploi, en raison de ses origines, de
ses opinions ou de ses croyances » ;
Vu la Constitution du 4 octobre 1958, et spécialement son article 1er qui
dispose que « La France est une République indivisible, laïque,
démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les
citoyens, sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte
toutes les croyances. Son organisation est décentralisée » ;
Vu la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, et
notamment ses articles 2 et 18 qui énoncent respectivement que « Chacun
peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés
dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race,
de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de
toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de
naissance ou de toute autre situation » et que « Toute personne a droit à
la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la
liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de
manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public
qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et
l'accomplissement des rites » ;
Vu la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés
fondamentales du 4 novembre 1950, et spécialement son article 9 qui
stipule, dans son paragraphe 1er, que « Toute personne a droit à la liberté
de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de
changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa
religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou
en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement
des rites » et dans son paragraphe 2 que « La liberté de manifester sa
religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que
celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans
une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de
l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des
droits et libertés d'autrui » ;
Vu la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne du 7 décembre
2000, telle qu’entrée en vigueur le 1er décembre 2009, et notamment son
article 10, qui stipule que « Toute personne a droit à la liberté de
pensée, de conscience et de religion. Ce droit implique la liberté de
changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa
religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou
en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement
des rites » ;
Considérant que la liberté de conscience est l’un des principes
fondamentaux reconnus par les lois de la République ;
1. Considère que la laïcité constitue un principe fondateur du pacte
républicain et inhérent à l’identité constitutionnelle de la France ;
2. Souhaite que tous les moyens utiles soient mis en œuvre pour garantir le
respect des principes de laïcité et de liberté religieuse et assurer la
diffusion des droits et des devoirs qui en résultent, notamment par
l’élaboration d’un code de la laïcité et de la liberté religieuse, qui
regrouperait l’ensemble des principes et règles applicables en la matière ;
3. Estime que les acteurs de terrain ne peuvent pas être laissés seuls face
à des pressions et des pratiques extrémistes qui contestent les lois de la
République et mettent en cause l’ordre public pour des motifs religieux ;
4. Affirme solennellement que, dans une République laïque, nul ne peut se
prévaloir de ses croyances religieuses pour s’affranchir des règles
communes régissant les relations entre collectivités publiques et
particuliers ;
5. Condamne tous aménagements de ce principe qui, au nom d’accommodements
prétendument raisonnables, consistent à transgresser les lois de la
République en cédant à des revendications communautaristes ;
6. Estime nécessaire que la pédagogie de la laïcité soit davantage prise en
compte dans les politiques publiques de formation, en particulier au sein
de l’Éducation nationale ;
7. Estime nécessaire que le principe de laïcité soit étendu à l’ensemble
des personnes collaborant à un service public ainsi qu’à l’ensemble des
structures privées des secteurs social, médico-social, ou de la petite
enfance chargées d’une mission de service public ou d’intérêt général ;
hors le cas des aumôneries et des structures présentant un caractère «
propre » d’inspiration confessionnelle ;
8. Rappelle que le principe de laïcité interdit à quiconque, dans le cadre
d’un service public, de mettre en cause son fonctionnement normal, par
exemple en se soustrayant à l’obligation scolaire, ou de récuser un agent
pour des motifs religieux ;
9. Réaffirme solennellement son attachement au respect des principes
énoncés par la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des églises
et de l’Etat, dont les articles 1er et 2 énoncent respectivement que « La
République assure la liberté de conscience » et que « La République ne
reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » ;
10. Estime souhaitable que, dans les entreprises, puisse être imposée une
certaine neutralité en matière religieuse, et notamment, lorsque cela est
nécessaire, un encadrement des pratiques et tenues susceptibles de nuire à
un vivre ensemble harmonieux ;
11. Souhaite, afin que chacun puisse exercer sa liberté religieuse,
clarifier et aménager, conformément aux exigences de transparence
financière, le régime de financement de la construction et de l’entretien
des lieux de culte ;
TROP SUCCINCT !
12. Considère que la liberté de conscience impose que puissent être
respectées les dernières volontés des défunts d’être inhumés, sans mettre
en cause la neutralité des parties communes des cimetières, dans des carrés
confessionnels ;
13. Rappelle son attachement à la mission du service public de
l’audiovisuel qui, dans le respect de son cahier des charges, contribue à
la liberté religieuse, en permettant aux personnes dépendantes ou invalides
d’exercer leur culte ;
14. Forme le vœu que la France fasse valoir dans le monde, notamment à
travers les conventions et organisations internationales auxquelles elle
participe, sa conception d’une laïcité équilibrée et de la défense de la
liberté religieuse, afin que les peuples qui cherchent la liberté puissent
s’en inspirer.
Les représentants des six grandes religions de France, réunis au sein de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF), désapprouvent la tenue du débat sur la laïcité tel qu’il est proposé à ce jour par le président de l’UMP, Jean-François Copé.
« La laïcité est un des piliers de notre pacte républicain, un des supports de notre démocratie, un des fondements de notre vouloir vivre ensemble. Veillons à ne pas dilapider ce précieux acquis. Il nous parait capital, pendant cette période pré-électorale, de bien garder sereinement le cap en évitant amalgames et risques de stigmatisation. »
STIGMATISATION ! Un « gros » mot qui s’ajoute à celui de « racisme » pour bâillonner les Français. Nous faut-il une fois encore refuser de débattre de crainte de stigmatiser les musulmans ? Car n’en doutons pas derrière tant de précaution oratoire, c’est bien de l’Islam qu’il s’agit. A l’évidence la deuxième religion de France a tout à craindre d’une mise en lumière de sa démarche rampante, implacable, visant à remplacer la démocratie et la laïcité fondements de notre pays, par la charia , loi islamique. Les responsables du Bouddhisme, des Églises chrétiennes (Catholique, Orthodoxe, Protestante), et du Judaïsme sont dans leur rôle en prêchant la modération,
mais nous, Française, français, libérons-nous du terrorisme intellectuel de cette cohorte de bien pensants qui depuis 30 ans inexorablement nous conduit au reniement de notre identité.
Débattons, exprimons-nous haut et fort. Les droits de l’homme et du citoyen sont immuables, et la loi de 1905 l’est tout autant. Ce débat doit être l’occasion de rappeler que cette loi ne doit pas être modifiée, que toute les religions, sans exclusive, doivent s’y conformer totalement , complètement. Que si certaines en ont pris à leur aise, se sont livrées à quelques dérives, et bien il faudra leur signifier de « rentrer dans les clous », sans état d’âme. La Loi est l’expression de la volonté générale. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse.
La laïcité est incompatible avec toute conception de la religion qui souhaiterait régenter, au nom des principes supposés de celle-ci, le système social ou l’ordre politique.
Les jeunesses des pays d’émigration sont les plus favorables au modèle multiculturel
Ce sont les Chinois qui se prononcent le plus massivement pour une société où les immigrés conserveraient leurs traditions et leur culture (85 %), par opposition à une société où ils devraient s’intégrer : on trouve ensuite les
Mexicains (75 %), les Brésiliens (75 %), les Polonais (71 %), les Indiens (68 %), les Sud-Africains (66 %) et les Marocains (63 %). À l’opposé, la plupart des jeunes Européens optent massivement pour l’intégration des immigrés, comme le montrent les réponses des Espagnols (68 %), des Allemands et des Français (67 %),
ou des Britanniques (66 %).Notons que dans ces quatre pays, les jeunes demeurent malgré tout nettement plus nombreux que les 30-50 ans à préférer une société où les immigrés conservent leurs traditions (+ 17 points en France, + 12 points au Royaume-Uni, + 10 points en Espagne et + 9 points en Allemagne).
À la lecture de ces résultats, on aura relevé que les jeunesses les plus favorables à une perpétuation des traditions et de la culture des immigrés dans leur pays d’accueil sont issues des pays d’émigration : la Chine, le Mexique, la Pologne,
l’Inde ou le Maroc. À l’inverse, les jeunes des pays accueillant un nombre important d’immigrés sont les plus attachés à l’idée d’intégration : l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni.
Ce mécanisme joue au niveau européen, entre une Europe de l’Est favorable à une conservation de
la culture d’origine des immigrés, à l’exception de l’Estonie, et une Europe de l’Ouest préférant
leur intégration. C’est notamment sur ce plan que se manifeste la singularité de la culture américaine,
où la jeunesse est majoritairement favorable (57 %) à un modèle multiculturel, moins
défendu cependant par les 30-50 ans (48 %). La jeunesse américaine représente donc le seul cas
d’un pays d’immigration favorable à la préservation de la culture d’origine des immigrés.
Des jeunes partagés sur la question des signes religieux au travail
Les jeunesses les plus favorables au port des signes religieux sur le lieu de travail sont celles
du Maroc (66 %), d’Israël (65 %), des États-Unis (65 %) et de Pologne (61 %), où la religion
joue un rôle important sur les plans politique et sociétal. À l’autre bout du spectre, les Japonais
y sont les moins favorables (19 %). La situation est contrastée dans les pays qui accueillent des
populations provenant de pays musulmans. Les Français sont les moins favorables (22 %) au
port de signes religieux sur le lieu de travail. Les Allemands y sont également opposés, mais dans
une proportion moins importante (42 % acceptent le port des signes religieux). En revanche,
les Britanniques y sont majoritairement favorables (57 %). Ce système d’opinions croisées, qui voit les pays
d’émigration défendre le multiculturalisme et les pays d’immigration préférer l’intégration,
laisse deviner la place que jouera la controverse suscitée par la cohabitation culturelle dans les
pays européens. Le décalage est particulièrement important entre les Marocains qui défendent
le port des signes religieux (66 %) et les Français qui y sont fortement opposés (71 %).
Les Allemands et les Turcs sont moins éloignés sur la question du port des signes religieux, que
ce soit pour s’y opposer (52 % des Allemands et 47 % des Turcs) ou pour l’accepter (42 %
des Allemands et 50 % des Turcs). En revanche, les Britanniques admettent plus largement le
port des signes religieux (57 %) que les Indiens (46 %).
France, Allemagne, Royaume-Uni : une défiance vis-à-vis des musulmans
D’une manière générale, les opinions négatives envers les musulmans sont assez répandues au
sein de la jeunesse. En Europe, les Espagnols (42 %), les Allemands (37 %), les Français
(37 %), les Suédois (35 %) et les Britanniques (32 %) sont les jeunes exprimant le plus d’opinions
négatives à l’égard des musulmans. Les niveaux les plus faibles d’opinions négatives
se trouvent chez les Polonais (17 %) et les Roumains (14 %). Dans le monde, les plus
défiants sont les jeunesses israélienne (37 %), australienne (32 %) et canadienne (29 %).
Malgré le traumatisme du 11 Septembre, les jeunes Américains sont moins nombreux à faire
part d’un sentiment négatif à l’égard des musulmans (24 %), de même que les Russes (19 %),
en dépit des tensions dans la région du Caucase. C’est parmi les jeunesses indienne (16 %),
japonaise (14 %), brésilienne (13 %), chinoise (8 %) et turque (5%) que les opinions négatives
sont les moins répandues.
Il faut s’interroger sur un paradoxe dont les conséquences géopolitiques peuvent être considérables : un pourcentage significatif des populations de culture musulmane installées dans les pays occidentaux et désireuses d’y rester se montre hostile à la civilisation occidentale et manifeste une certaine empathie à l’égard des milieux jihadistes. C’est dans les pays qui ont institutionnalisé le multiculturalisme, donc inscrit dans la loi le principe du respect inconditionnel des « identités culturelles », que l’opinion musulmane s’aligne le plus sur les positions islamistes.
http://www.communautarisme.net/Le-multiculturalisme-ou-le-cheval-de-Troie-de-l-islamisme_a1012.html
Le 9 octobre 2006, le professeur Robert Putnam, éminent spécialiste des sciences politiques à l’Université de Harvard, a tenu une conférence de presse en Angleterre qui a fait grand bruit dans le monde politique anglo-saxon. Il y exposait les thèses déjà développées, voilà six ans, dans son livre « Bowling Alone », dans lequel, après une enquête de plusieurs années menée aux Etats-Unis, il concluait que la « diversité ethnique » était source de « méfiance » entre les individus. Son ouvrage lui valut immédiatement un grand renom puisqu’il fut reçu à Camp David, au 10 Downing Street et à Buckingham Palace.
http://www.polemia.com/article.php?id=1352
Nicolas Sarkozy, interrogé sur le multiculturalisme
«Oui, c’est un échec. La vérité c’est que dans toutes nos démocraties, on s’est trop préoccupé de l’identité de celui qui arrivait et pas assez de l’identité du pays qui accueillait»
«Nous ne voulons pas d’une société dans laquelle les communautés coexistent les unes à côté des autres. Si on vient en France, on accepte de se fondre dans une seule communauté, la communauté nationale. Si on n’accepte pas cela, on ne vient pas en France», a-t-il insisté.
«Nous ne voulons pas, en France, que l’on prie de façon ostentatoire dans la rue»,
«La prière n’offense personne, mais nous ne voulons pas (...) d’un prosélytisme religieux agressif»
«La communauté nationale française ne veut pas changer son mode de vie, son style de vie, l’égalité entre les hommes et les femmes (...), la liberté pour les petites filles d’aller à l’école»
Cette déclaration rejoint celle d'Angela Merkel, qui avait jugé le 16 octobre que le modèle d’une Allemagne multiculturelle, où cohabiteraient harmonieusement différentes cultures, avait «totalement échoué».
David Cameron avait aussi souligné, le 5 février à Munich,
que «la doctrine du multiculturalisme d’Etat», qui encourageait «différentes cultures à vivre séparées les unes des autres», avait raté. «Franchement, nous avons besoin de beaucoup moins de cette tolérance passive des dernières années», avait-il averti, établissant un lien entre cet échec et la montée de l’extrémisme islamiste.
Ces prises de position, coup sur coup, des trois principaux leaders européens apparaissent très significatives au moment où l’immigration s’impose comme un enjeu majeur dans la plupart des pays européens
Royaume-Uni : Cameron plaide pour davantage d’identité nationale
publié le 06.02.2011 02h01
Bientôt une nouvelle politique de l’immigration au Royaume-Uni ? Hier depuis l’Allemagne où il participait à la conférence sur la sécurité, David Cameron a dénoncé l’échec de la politique de multiculturalisme dans son pays. Le Premier ministre britannique estime en effet que la politique de trop grande « tolérance » adoptée à l’égard de ceux qui rejettent les valeurs occidentales, a échoué. « Avec la doctrine du multiculturalisme d’Etat, nous avons encouragé différentes cultures à vivre séparées les unes des autres » et du reste de la population, explique-t-il. Cela a conduit, selon lui, à un déficit d’identité nationale en Grande-Bretagne qui a amené de jeunes musulmans à se tourner vers une idéologie extrémiste. « Si nous voulons vaincre cette menace, je crois qu’il est temps de tourner la page des politiques du passé qui ont échoué », a-t-il déclaré, à propos de l’extrémisme islamique dans le pays qui préoccupe grandement les autorités britanniques depuis les attentats meurtriers du 7 juillet 2005 dans les transports londoniens.
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