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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 07:25

Bd Voltaire

 

France 2 s’est surpassée, hier soir, 25 novembre 2014 : avec l’argent des contribuables (la redevance), France 2 a prétendu démontrer qu’il n’y avait aucun lien entre immigration et délinquance. D’après un reportage de John Paul Lepers. Un homme qui est au journalisme et à la statistique ce que DSK est à sainte Bernadette. Il s’agissait, selon Renaud Dély (d’opinion) du Nouvel Observateur, d’une « enquête à vocation pédagogique à diffuser dans les écoles de journalisme » (sic) dans le but de « déconstruire des préjugés » (resic !).

Ben voyons ! Mais qu’est-ce qu’un préjugé ? En novlangue, c’est un fait politiquement incorrect qu’il s’agit de nier.

Car la corrélation immigration/délinquance ne souffre aucun doute. Certes, les immigrés ne sont pas tous délinquants (heureusement), mais une partie importante (très importante même) de la délinquance provient des populations immigrées.

Vous prendrez bien quelques chiffres ?

Selon l’INSEE (2011), les étrangers représentent 6 % de la population française mais 19 % des détenus au 1er avril 2014 [PDF], selon le ministère de la Justice. Soit un coefficient multiplicateur de plus de trois.

Selon le rapport Larrivé de l’Assemblée nationale, « environ 40.000 détenus peuvent être considérés comme de religion ou de culture musulmane », soit 50 % de la population carcérale alors que les musulmans ne représentent, selon les estimations, que 6 % à 9 % de la population. Bref, un coefficient multiplicateur de délinquance de plus de 5 (même en tenant compte des Français de souche convertis, ce qui est au demeurant une conséquence de l’immigration).

Allons plus loin : cela fait 60 % d’étrangers et/ou d’immigrés d’origine dans les prisons : 50 % de musulmans + de l’ordre de 10 % d’étrangers non musulmans venus d’Europe (Roms, notamment), d’Asie, d’Amérique du Sud ou de la partie non musulmane de l’Afrique.

Cela fait au grand maximum 30.000 Français de souche en prison pour 80.000 détenus. Bref, s’il y a surpopulation carcérale, c’est bien l’immigration qui en est la cause.

Et la population carcérale représente bien la population délinquante. Une étude de l’INHESJ (Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice, présidé par le préfet Cyrille Schott récemment nommé par le gouvernement socialiste) le prouve [PDF]. Sur les quatre départements de la petite couronne d’Île-de-France, de 2007 à 2013, 76 meurtres ont été commis dans le 92 mais 204 dans le 93 ; or, les 2 départements ont à peu près la même population mais l’un a trois fois plus d’immigrés que l’autre…

Tels sont les faits. Il faut les rappeler. Il est temps de jeter par-dessus les moulins la censure légale, la censure médiatique et la censure sociale. Et de dénoncer les bobardeurs des médias de propagande.

MM. Nick, Cayatte et Lepers ? Ne les appelez plus « journalistes » mais propagandistes subventionnés.

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 11:52

Le Figaro.fr

 

De nombreux risques pèsent sur l'économie française qui redémarre très progressivement. Sévère sur l'état des lieux, l'OCDE appelle à une accélération des réformes, et à une baisse plus rapide des dépenses.

 

Une reprise lente, modérée et fragile. Le diagnostic de l'OCDE sur la croissance française publié ce mardi est sévère. Il est sévère sur les répercussions budgétaires et sévère sur la politique menée. Si les réformes annoncées par le gouvernement Valls vont dans le bon sens, il faut passer à la vitesse supérieure, en particulier sur le volet des dépenses publiques.

Après une croissance de 0,4% cette année, l'OCDE table sur une amélioration à 0,8% du PIB en 2015, inférieur à la moyenne de la zone euro, et 1,5% en 2016. «Le démarrage des différentes composantes ne sera que très progressif», précise Peter Jarrett, économiste en charge de la France. La consommation des ménages restera modérée en raison du faible soutien des salaires. L'achat de résidence va continuer de baisser bien qu'à un rythme plus lent.

Quant aux entreprises, il ne faut pas attendre de reprise de l'investissement avant l'automne, voire le quatrième trimestre 2015. Et la consommation publique va diminuer en raison des contraintes budgétaires. Il faut attendre un impact négatif de la baisse des dotations de l'État aux collectivités locales qui jouera à contre courant de l'accélération du côté de la demande privée. Le commerce extérieur devrait en revanche contribuer plus positivement à la croissance sans pour autant retrouver les niveaux d'avant crise.

Actions concertées de Paris, Berlin et Bruxelles

Cette légère embellie ne suffira pas à inverser la courbe du chômage qui va continuer d'augmenter en 2015 - à 10,1% pour la métropole contre 9,9% cette année. Et risque d'entraîner un nouveau dérapage budgétaire. Car Paris a bâti son budget 2015 sur une hypothèse de croissance de 1%. Conséquence de la crise, de la baisse des revenus, le déficit public sera de 4,4% du PIB cette année, et devrait encore atteindre 4,3% en 2015 et 4,1%, en 2016. Alors que le gouvernement s'était initialement engagé à respecter la limite européenne des 3% en 2015.

Surtout, l'OCDE n'exclut pas un scénario plus négatif, une croissance très faible, voire un retour en récession. Cela dépendra de la situation internationale, du contexte géopolitique, de la conjoncture européenne, de l'action menée par les gouvernements à Paris, Berlin et Bruxelles, de la force de frappe de Mario Draghi à la BCE. «La question clé est le retour de la confiance, en France et en Europe», insiste Peter Jarrett.

Choc de simplification

Du côté de Paris, si l'OCDE salue les «petits pas» du duo Hollande-Valls, citant le CICE qui porte ses fruits en 2015 réduisant le coût unitaire du travail, c'est nettement insuffisant. «Il faut s'attaquer de façon plus agressive aux dépenses publiques, les deuxièmes plus élevées de l'OCDE à 57% du PIB. Quinze à vingt milliards d'euros d'économie par an, ce n'est pas assez!», critique Peter Jarrett. D'autres pays dotés d'un système de protection sociale assez similaire comme les Pays-Bas, l'Autriche ou l'Allemagne dépensent 5 à 10% de moins pour le financer». Des mesures peuvent être prises à court terme sans impact négatif, notamment le recours plus large aux médicaments génériques et la réduction du nombre des collectivités locales.

À moyen terme, l'OCDE plaide pour un choc de simplification. «La France a des systèmes complexes un peu partout, qu'il s'agisse des nombreux régimes de retraite, de la formation professionnelle, du régime fiscal, des contrats de travail… Le résultat, c'est qu'il y a beaucoup trop de fonctionnaires pour appliquer ces lois et décrets!».

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 08:22

Bd Voltaire

Gabrielle Cluzel

 

On vient d’apprendre que le rectorat de Poitiers a fait une boulette. A dérapé, comme l’on dit. Le Parisien évoque une circulaire qui « pose problème » et « suscite un certain émoi ». En effet, cette circulaire, qui « a pour but d’aider les enseignants à détecter les élèves en phase de radicalisation religieuse, ne vise que l’islam et repose sur un certain nombre de clichés et de généralités, selon Mediapart, qui a rendu public ce document ».

Nommée « Prévention de la radicalisation en milieu scolaire », elle entend sensibiliser les enseignants à certains signaux d’alerte comme « une barbe longue non taillée (moustache rasée) », un « habillement musulman », une « perte de poids liée à des jeûnes fréquents », un intérêt particulier pour l’histoire des débuts de l’islam, une exposition sélective aux médias, une « rhétorique politique » concernant la Palestine, la Tchétchénie, l’Irak.

Le syndicat SNES-FSU parle de « caricature grossière », de « simplification outrancière », de « racisme pur et dur » ; le syndicat UNSA, de « termes maladroits » : « Il a manqué une relecture avant diffusion. » Najat Vallaud-Belkacem, interrogée sur le sujet, demande, elle, « une amélioration des mots utilisés ». Bien sûr, il aurait fallu que le rectorat « relise ». « Améliore » les mots. Et trouve des termes « adroits »… mais lesquels ? On se gratte la tête.

Le Parisien, faisant écho à Mediapart, évoque, parmi ce qui « pose problème », le fait que cette circulaire ne vise QUE l’islam. C’est vrai. Soyons « adroits ». Visons donc une autre religion. Au hasard, la radicalisation religieuse… catholique. Terrifiante. Mortifère. Avec ses médias fanatisés et va-t-en-guerre : KTO, Radio Notre-Dame. Des voyages répétés au Vatican, à Lourdes devront conduire à une grande vigilance. Sans parler de « l’habillement catho ». Une trop grande addiction à la marque Cyrillus, une médaille de la Vierge jaillissant de temps à autre du col de la chemise alerteront le professeur. Oui, soyons « adroits ». Au risque d’être grotesques.

Oui, il faut bannir « le racisme pur et dur ». Mais à quel endroit cette circulaire est-elle « raciste » ? Est-il question de tenir à l’œil les élèves de telle origine ? Non. Simplement de relever des signaux, comme on peut demander aux professeurs de repérer des yeux injectés ou une chute des résultats scolaires, signes d’une addiction à la drogue.

Oui, il faut « améliorer » les mots. On pourrait dire « poils follets sur le menton » et « empathie solidaire pour certaines causes de par le monde ». Ce serait adroit, non ? Pas très clair, mais « adroit ». Mais le plus adroit, pour le rectorat, serait encore de ne rien écrire. De se laver adroitement les mains. Pas de bafouille, pas d’embrouille. Et pour les profs, de détourner le regard. Avant peut-être, dans six mois, devant la télé, sur le canapé, de mettre un grand coup de coude dans les côtes de leur moitié : « Dis-donc, celui-là, avec le bonnet noir et le grand sabre, je le reconnais, je l’avais en seconde ! Ben, tu vois, ça ne m’étonne pas. »

Améliorer adroitement les mots, c’est un objectif que ce gouvernement poursuit sans relâche depuis des mois. Avec un certain succès. Quel dommage que la réalité ne soit pas qu’un mot.

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 07:56

LCI TF1

Edité par SLY avec AFP

Europe

Lors d'un colloque consacré à la justice et les femmes, Recep Tayyip Erdogan a affirmé que l'islam avait "défini une place pour les femmes : la maternité".

Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan s'est offert une nouvelle polémique lundi en affirmant haut et fort, Coran à l'appui, que les femmes ne pouvaient être considérées comme les égales des hommes, provoquant l'ire de ses détracteurs. Habitué depuis de longues années des sorties provocatrices, notamment sur  la religion, le chef de l'Etat s'en est cette fois pris aux féministes devant  un auditoire choisi, un parterre de femmes réunies à Istanbul sur le thème de... la justice et les femmes.
 
"Notre religion (l'islam) a défini une place pour les femmes (dans la société) : la maternité", a-t-il lancé sans détour en ouvrant les débats. "Certaines personnes peuvent le comprendre, d'autres non. Vous ne pouvez pas expliquer ça aux féministes parce qu'elles n'acceptent pas l'idée-même de la maternité", a poursuivi le chef de l'Etat, très applaudi pendant son discours.

"C'est contre la nature humaine"
 
Sur sa lancée, Recep Tayyip Erdogan a assuré que les deux sexes ne pouvaient  pas être traités de la même façon "parce que c'est contre la nature humaine". "Leur caractère, leurs habitudes et leur physique sont différents (...) vous ne pouvez pas mettre sur un même pied une femme qui allaite son enfant et un homme", a-t-il insisté. "Vous ne pouvez pas demander à une femme de faire tous les types de travaux qu'un homme fait, comme c'était le cas dans les régimes communistes", a également estimé le président Erdogan, "vous ne pouvez pas leur demander de sortir et de creuser le sol, c'est contraire à leur nature délicate".
 …..

…….

 
La sortie de Recep Tayyip Erdogan intervient alors que son pays s'apprête à prendre la présidence du G20. Lors de son récent sommet à Brisbane (Australie), le club des pays les plus riches du monde s'est accordé sur une "réduction de 25% d'ici 2025 du fossé qui existe entre homme et femme sur l'accès à l'emploi".

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 23:20

 

 

Après les notes, c’est au tour du redoublement de passer à la trappe. La ministre de l’Education nationale vient de publier un décret pour le proscrire.

La loi d’orientation dite Loi Peillon prévoyait de rendre le redoublement « exceptionnel »  ; Najat Vallaud-Belkacem a décidé d’aller encore plus loin et de le rendre quasiment impossible.

En effet, les enseignants ne pourront plus, même en cas de difficultés et de retards scolaires avérés, proposer à un élève de redoubler.

Le nouveau décret, paru au J.O du 20 novembre, limite le redoublement à deux cas seulement, soit

- en cas de période de « rupture importante des apprentissages » liée, par exemple à une maladie,

- ou bien pour les élèves des classes de troisième et de seconde « lorsque la décision d’orientation définitive n’obtient pas l’assentiment des représentants légaux de l’élève ou de l’élève majeur ». Dans tous les cas, la décision de redoublement appartient à la famille et à l’élève ; les enseignants n’ont plus leur mot à dire.

En publiant un décret aussi restrictif, la ministre tente de satisfaire l’aile la plus radicale des mouvements pédagogiques qui hantent, depuis des années, les couloirs du ministère.

De renoncements en renoncements (suppression des notes, interdiction des devoirs, limitation drastique du redoublement), ce sont le nivellement et l’égalitarisme qui progressent.

Si avec ce décret le redoublement va être amené à disparaître, ce ne sera malheureusement pas le cas des élèves en difficultés qui eux, dans ces conditions, risquent de devenir de plus en plus nombreux.


Read more at http://programmesscolaires.fr/spip.php?article11#h6iYMTvzLiWjkgLC.99
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:03

Bd Voltaire

Caroline Artus

D’après Jean-Pierre Filiu, professeur à l’Institut des sciences politiques de Paris – un spécialiste de l’islam contemporain –, Daesh est une secte dont « le discours totalitaire ne peut prendre que chez ceux qui n’ont aucune culture musulmane ». C’est ce qui expliquerait la présence de nombreux convertis dans les rangs de l’État islamique… Par exemple !

Il n’y a d’ailleurs « plus aucun profil type du djihadiste » mais une « juxtaposition de différentes catégories » qui touche partout et tout le monde : « les familles athées, catholiques, musulmanes, désunies, unies, insérées ou désocialisées, de banlieue ou de province ».

De quoi développer la paranoïa dans tous les foyers de France et de Navarre.

Un rapport publié par le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam emboîte le pas aux réflexions tenues par M. Filiu, mais dresse néanmoins un portrait-robot du djihadiste. Il serait issu dans 67 % des cas d’une famille appartenant à la classe moyenne, athée, et souffrirait de dépression ; et vient, dans respectivement 16 et 17 % des cas, des milieux populaires et supérieurs. Autrement dit, culture ou pas culture, éducation ou non, rien ne change la donne : tout le monde peut s’en aller faire le djihad en Syrie.

Enfin, pas exactement. Car le rapport souligne « la forte représentation des milieux enseignants et éducatifs ». Des milieux, comme chacun le sait, particulièrement ancrés à droite… Mais si le CPDSI souligne ce constat, c’est moins pour incriminer d’éventuelles défaillances éducatives de la part de ces infortunés parents que pour féliciter l’attention supérieure qu’ils portent à leurs enfants… parce qu’ils contactent plus facilement que les autres le centre en question !

Ensuite, les candidats au djihad sont surtout des jeunes entre 15 et 21 ans. Et seulement 5 % d’entre eux ont commis des actes de délinquance. La preuve par Maxime Hauchard, gentil comme tout. En revanche, ils sont 40 % à avoir connu des épisodes dépressifs, d’où la conclusion du rapport que l’hypersensibilité et le questionnement du sens de la vie sont des facteurs facilitant l’endoctrinement. En somme, derrière tout adolescent au grand cœur et philosophe en herbe se cache un méchant terroriste. C’est gai !

Le clou des conclusions rendue par le CPDSI rejoint et même dépasse les arguties du professeur de Sciences Politiques : 80 % des familles ayant contacté le centre se déclarent athées ; seules 10 % comportent un parent immigré, et 91 % du recrutement se ferait par Internet. La mosquée, dernier rempart contre le terrorisme djihadiste ? Thomas en témoigne, qui vient d’être sauvé in extremis des griffes des recruteurs via Internet, par des fidèles de sa mosquée.

Ce que confirme, en quelque sorte, Dounia Bouzar, catégorique : 70 % des 160 familles qui l’ont appelée « sont ce que le FN appellerait des “Français de souche”, les autres 30 % sont des familles chrétiennes, catholiques et juives ». Le « Français de souche » n’a décidément pas la cote… Mais qui sont tous les autres qui n’ont pas appelé le CPDSI ?

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 07:20

Ouest France

Alexandre BLAISE.

Comment se porte la France ? Pas très bien, à en croire le "portrait social" de la France, que publie l'Insee, ce mercredi. Panorama de la situation en dix chiffres clés.

66 millions d'habitants

Soit la population record de la France, au 1er janvier 2014. La barre des 66 millions d'habitants (63,9 millions de personnes vivent en France métropolitaine) a été franchie grâce à la naissance de 280 000 enfants en 2013, soit une hausse de 0,42 %. C'est la croissance la moins importante depuis l'année 2000. L'an dernier, l'indice de fécondité est d'ailleurs passé sous la barre des deux enfants par femme.

2,8 millions de chômeurs

Le chiffre grimpe (quasiment) sans cesse depuis le début de la crise, en 2008. En 2013, ils étaient 2,8 millions de chômeurs en France métropolitaine. La barre des 2,5 millions de personnes n'était pas encore franchie il y a deux ans.

Le chômage touche fortement les publics déjà éloignés du travail. 1,1 million de personnes cherchent un emploi depuis au moins un an. Soit 400 000 chômeurs de longue durée supplémentaires entre 2008 et 2013.

À noter que l'Insee se base sur le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT). Cette définition varie de celle de demandeurs d'emplois, dont les chiffres sont publiés chaque mois par le ministère du Travail. En septembre, ils étaient 3,43 millions de demandeurs d'emplois sans aucune activité.

1,7 million d'allocataires du RSA

Entre 2008 et 2012, les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) ont grimpé de 26 %, à 1,7 million. Au total, en comptant l'Allocation de solidarité spécifique (ASS, 400 000 personnes), la France compte plus de 2 millions d'allocataires « des minimaux sociaux ''dits d'insertion'' », compte l'Insee.

111 700 sans-domicile

En 11 ans, leur nombre a explosé : +44 %. En 2012, près de 112 000 personnes étaient sans-domicile, dont 81 000 adultes et 30 700 enfants. Et l'Insee ne comptabilise que les sans domicile des villes de plus de 20 000 habitants… La majorité d'entre eux (45 000 adultes et 23 700 enfants) est née à l'étranger. Un tiers vit avec moins de 300 € par mois.

Plus largement, 8,5 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté monétaire (987 € par mois), soit 13,9 % de la population. Si ce chiffre recule (-0,4 point), il faut noter que le niveau de vie diminue pour l'ensemble des Français.

Un revenu de 20 100 € annuel en moyenne

Les 24,6 millions de personnes salariées recensées par l'Insee en 2012 touchent, en moyenne, 20 100 € de revenu salarial (par an). Avec la crise, ce revenu a légèrement grimpé (0,2 % par an de 2007 à 2012, contre +0,6 % de 2002 à 2007).

Un quart des salariés n'a perçu que 9 570 € au cours de l'année 2012. Cela ne représente même pas 75 % du Smic.

Les plus riches gagnent 6,6 fois plus d'argent que les moins riches

Oui, les inégalités ont diminué. Légèrement. Le niveau de vie des 10 % les plus aisés a augmenté de 0,1 % en 2013, alors que celui des 10 % les plus aisés a baissé de 1,7 %. Mais ces derniers gagnent encore 6,6 fois plus que les premiers : 4 963 € par mois, en moyenne, contre 754 €.

4 heures et 10 minutes de travail par jour

Pas de panique, la statistique englobe tous les jours de l'année, week-end et congés compris. 4 h 10 de temps professionnel et de formation par jour, en semaine, c'est plus que n'importe quelle autre activité. Logiquement, ce chiffre diminue fortement le samedi (1 h 23) et le dimanche (49 minutes).

6,7 millions de descendants d'immigrés

Soit le nombre de personnes nées en France ayant au moins un parent né à l'étranger. L'Insee parle de deuxième génération de l'immigration et effectue un zoom sur les descendantes d'immigrées. Selon l'institut, elles seraient moins actives sur le marché du travail que les personnes n'ayant aucun lien avec la migration. Mais restent plus activent que leurs mères.

1 300 quartiers prioritaires

La réforme de la politique de la ville a rebattu les cartes. Elle concerne désormais 1 300 quartiers en difficulté, contre 2 500 auparavant, situés sur 700 communes différentes. Objectif : renforcer l'action du gouvernement auprès d'un public moins favorisé. Le nombre de personnes touchées diminue en conséquence : moins de 5 millions, contre 7,8 millions auparavant.

Dans ces 1 300 quartiers, on y dénombre plus de familles nombreuses, de familles monoparentales et de chômage que dans le reste de la France.

68 % de personnes en bonne santé

Voire en très bonne santé. Pas de changement en la matière depuis une dizaine d'années, note l'Insee. Les disparités de revenus expliquent, en partie, les inégalités de santé. En 2012, moins de 60 % des bénéficiaires du RSA se déclaraient en bonne santé, contre près de 80 % de l'ensemble des 18-59 ans.

L'an dernier, les Français ont dépensé 186,7 milliards d'euros en consommation de soins et de biens médicaux (soins hospitaliers, médecins, médicaments…). A titre de comparaison, les dépenses de logement s'élèvent à 309,1 milliards (en 2012).

Le portrait social de la France est publié chaque année par l'Insee, qui souhaite apporter « de nouveaux éclairages sur la société française ». Conditions de vie, revenus, chômage, immigration, santé... De nombreux critères sont passés en revue pour dresser cet état des lieux.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 17:03

 Le Point

Par

Aux 2 000 milliards d'euros de dette publique s'ajoutent quelque 2 500 milliards d'engagements hors bilan. En cause, les retraites des fonctionnaires.

Les retraites de fonctionnaires sont l'un des premiers postes de dépenses de L'État pour les années à venir.

 

             

 

Si vous empruntez de l'argent à une banque pour acheter un appartement en ville, vous aurez une dette à l'égard de cette banque. Si, plus tard, vous procédez à l'acquisition d'une résidence secondaire à la campagne en utilisant par exemple le système du viager, vous aurez pris l'engagement de payer une rente au bénéficiaire du viager jusqu'à son décès. Vous aurez ainsi ajouté une dette de durée variable à une dette de durée certaine, le cumul des deux dettes représentant le total de vos engagements à long terme.

Pour l'État, c'est le même principe : il a emprunté à ce jour 2 000 milliards d'euros, au rythme de 150 à 200 milliards par an ces dernières années, et il rembourse chaque année à ses créanciers du capital et des intérêts. Sauf que cette dette, au lieu de se réduire, comme c'est le cas pour notre chef de famille ordinaire, augmente en permanence parce que l'État continue de dépenser toujours plus, encore et encore - environ 80 milliards d'euros de nouveaux dépassements prévus dans le budget 2015.

Son problème, c'est qu'il a d'autres engagements non évalués et non comptabilisés, ses viagers à lui, les cautions qu'il donne en matière de protection des épargnants et même parfois des banques comme ce fut le cas pendant la crise de 2008-2009, les dispositifs de stabilisation financière et économique de la zone euro, les obligations qui, selon la Cour des comptes, "sont susceptibles d'avoir un impact significatif sur la soutenabilité de sa situation financière", et surtout les engagements de retraite de ses fonctionnaires qui représentent des sommes gigantesques. Le total de tous ces engagements "hors bilan" est de l'ordre de 2 500 milliards d'euros, le plus gros morceau, les retraites de la fonction publique, intervenant pour près de la moitié : entre 1 200 et 1 400 milliards, selon Éric Verhaeghe, ancien président de l'Apec (Association pour l'emploi des cadres), dans son étude du 3 novembre dernier pour Le Figaro.fr.

Moins nombreux, ils reçoivent plus

Autrement dit, l'État s'est engagé à verser à l'avenir une masse de 1 200 à 1 400 milliards à tous les retraités des trois fonctions publiques au titre des pensions. Pour la seule année 2015, ces retraites des fonctionnaires ont été budgétées à hauteur de 75 milliards d'euros et elles représentent 25 % du total de la dépense retraite en France, pour 15 % seulement des retraités. Nos fonctionnaires sont moins nombreux, mais reçoivent beaucoup plus. Éric Verhaeghe a calculé que l'augmentation annuelle moyenne des pensions des fonctionnaires s'établissait à + 4,5 % depuis 1990. L'effectif de ces pensionnés privilégiés a régulièrement augmenté pendant cette période (+ 1,9 % par an) tandis que le montant des pensions pour les seules collectivités locales augmentait de 7 % par an depuis 1990, ce qui est proprement insensé... Toujours les mêmes qui profitent du système !

 
 

L'ancien président de l'Apec a découvert que 30 % de la dérive des dépenses de l'État depuis 2006 sont dus aux retraites des fonctionnaires. Selon le Conseil d'orientation des retraites (COR), les cotisations des agents en activité, dont le nombre ne cesse pourtant d'augmenter, ne couvrent que le quart des pensions versées, les trois quarts restants étant pris en charge directement par le budget de l'État, qui les finance... par de la dette ! Il faut rappeler que les fonctionnaires bénéficient d'avantages exorbitants, leur retraite étant basée sur leurs six derniers mois d'activité - 25 ans pour le privé - et qu'ils travaillent cinq à dix ans de moins que les autres pour des salaires en moyenne plus élevés et des pensions nettement supérieures.

Comment croire tous ceux qui prétendent défendre l'égalité entre les citoyens alors que nous sommes en France, particulièrement en matière de retraites, dans le système le plus scandaleusement inégalitaire qui soit ! Et voilà comment on arrive à ce chiffre global de 4 500 milliards d'euros - certains annoncent même 5 000 milliards - en additionnant les 2 000 milliards de dette certaine aux 2 500 milliards de dette hors bilan. Lorsque la France sera officiellement en faillite, ce qui arrivera inéluctablement à ce rythme, comme c'est arrivé en Argentine ou en Grèce, il faudra bien payer d'une façon ou d'une autre tous ces passifs et tous ces engagements faramineux. On écoutera alors avec une tristesse glacée, mais avec une certaine curiosité, les recettes et les conseils de nos hauts fonctionnaires donneurs de leçons, pris par le démon et les délices de la politique, qui auront dilapidé sans vergogne les trésors de leur pays et hypothéqué pour longtemps l'avenir de ses enfants.

 

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 16:53


> À Angers se déroule chaque année en septembre le festival des « Accroche-cœurs » consacré au théâtre et aux arts de la rue.
> Durant trois jours, la ville vit au rythme des représentations publiques sur les places et dans les rues avec une soixantaine de compagnies offrant plus de 100 spectacles drainant plus de 250 000 spectateurs.
> L’édition 2014 du festival a débuté ce vendredi 12 septembre en soirée par une représentation théâtrale dite des « squames » qui visait à dénoncer les intégrismes religieux.
> Joué sur une des places centrales d’Angers devant un millier de spectateurs, la pièce fut interrompue par un groupe d’islamistes brandissant le Coran, traitant le spectacle « ’impur » et menaçant de s’en prendre physiquement aux acteurs.....

>http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Des-musulmans-perturbent-un-spectacle-de-rue-a-Angers-2014-09-15-1206442

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 16:33

Le Point

 Monseigneur di Falco s'attaque cette semaine à la série télévisée d'Arte "Ainsi soient-ils", dans l'univers des séminaristes français.

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LA  FRANCE

 

RESISTANCE !

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

J'ai plus envie de l'incivisme, plus envie de la médiocrité comme religion, plus envie du manque d'ambition comme profession de foi.

J'ai plus envie de relativiser. >>>>