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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 08:25
Fawzia Zouari, écrivaine, journaliste tunisienne, Docteur en littérature française et comparée à la Sorbonne. a publié cet article dans « Jeune Afrique » du 02 mai 2014 :

 « Il y a des jours où je regrette d'être née arabe. »
 Les jours où je me réveille devant le spectacle de gueules hirsutes prêtes à massacrer au nom d'Allah et où je m'endors avec le bruit des explosions diffusées sur fond de versets coraniques.
> >  Les jours où je regarde les cadavres joncher les rues de Bagdad ou de Beyrouth par la faute des kamikazes; où des cheikhs manchots et aveugles s'arrogent le droit d'émettre des fatwas parce qu'ils sont pleins comme des outres de haine et de sang; où je vois des petites filles, les unes courir protéger de leur corps leur mère qu'on lapide, et les autres revêtir la robe de mariée à l'âge de 9 ans.
> >  Et puis ces jours où j'entends des mamans chrétiennes confier en sanglotant que leur progéniture convertie à l'islam refuse de les toucher sous prétexte qu'elles sont impures.
> >  Quand j'entends pleurer ce père musulman parce qu'il ne sait pas pourquoi son garçon est allé se faire tuer en Syrie. À l'heure où celui-ci parade dans les faubourgs d'Alep, kalachnikov en bandoulière, en attendant de se repaître d'une gamine venue de la banlieue de Tunis ou de Londres, à qui l'on a fait croire que le viol est un laissez-passer pour le paradis.
> >  Ces jours où je vois les Bill Gates dépenser leur argent pour les petits Africains et les François Pinault pour les artistes de leur continent, tandis que les cheikhs du Golfe dilapident leur fortune dans les casinos et les maisons de charme et qu'il ne vient pas à l'idée des nababs du Maghreb de penser au chômeur qui crève la faim, au poète qui vit en clandestin, à l'artiste qui n'a pas de quoi s'acheter un pinceau.
> >  Et tous ces croyants qui se prennent pour les inventeurs de la poudre alors qu'ils ne savent pas nouer une cravate, et je ne parle pas de leur incapacité à fabriquer une tablette ou une voiture.
> >  Les mêmes qui dénombrent les miracles de la science dans le Coran et sont dénués du plus petit savoir capable de faire reculer les maladies.
> >  Non ! L'Occident : ces prêcheurs pleins d'arrogance le vomissent, bien qu'ils ne puissent se passer de ses portables, de ses médicaments, de ses progrès en tous genres.
> >  Et la cacophonie de ces « révolutions » qui tombent entre des mains obscurantistes comme le fruit de l'arbre.
> >  Ces islamistes qui parlent de démocratie et n'en croient pas un mot, qui clament le respect des femmes et les traitent en esclaves.
> >  Et ces gourdes qui se voilent et se courbent au lieu de flairer le piège, qui revendiquent le statut de coépouse, de complémentaire, de moins que rien !
> >  Et ces « niqabées » qui, en Europe, prennent un malin plaisir à choquer le bon Gaulois ou le bon Belge comme si c'était une prouesse de sortir en scaphandrier ! Comme si c'était une manière de grandir l'islam que de le présenter dans ses atours les plus rétrogrades.
> >  Ces jours, enfin, où je cherche le salut et ne le trouve nulle part, même pas auprès d'une élite intellectuelle arabe qui sévit sur les antennes et ignore le terrain, qui vitupère le jour et finit dans les bars la nuit, qui parle principes et se vend pour une poignée de dollars, qui fait du bruit et qui ne sert à rien !
 Voilà, c'était mon quart d'heure de colère contre les miens. Ouf !
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Published by voxpop - dans La France en résistance
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 08:14
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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 23:00

La célèbre sociologue d’origine syrienne, Wafa Sultan, vient de publier l’un des points de vue le plus cinglants concernant la situation à Gaza. Elle plonge aux origines de l’islam pour expliquer le conflit entre deux conceptions diamétralement opposées : la culture de la vie contre la culture de la mort et du martyre. Elle s’appuie sur des exemples de l’histoire récente pour dénoncer une religion, une culture et une idéologie barbares... En voici les extraits les plus significatifs, traduits par Chawki Freïha.

 

          

(…) Puisqu’il m’importe peu de satisfaire les uns, de défendre les autres ou d’éviter la colère des troisièmes, je peux dire que le Hamas n’est qu’une sécrétion islamique terroriste dont le comportement irresponsable à l’égard de sa population l’empêche de se hisser au niveau du gouvernement. Mais ceci est conforme à l’habitiude, puisque, à travers l’histoire de l’islam, jamais une bande de criminels islamistes n’a respecté ses adminsitrés. (...) Je ne prétends pas défendre Israël, puisque les Juifs ne m’ont pas demandé mon avis quant à leur terre promise. S’ils me demandent mon avis, je leur conseille de brûler leurs livres sacrés et de quitter la région et de sauver leur peau. Car les musulmans constituent une nation rigide exempte de cerveau. Et c’est contagieux. Tous ceux qui les fréquentent perdent la cervelle…

Avant la création de l’Etat d’Israël, l’histoire n’a jamais mentionné une guerre impliquant les Juifs, ni qu’un Juif ait commandé une armée ou mené une conquête. Mais les musulmans sont des combattants, des conquérants et leur histoire ne manque pas d’exemples et de récits de conquêtes, de morts, de tueries, de razzias… Pour les musulmans, tuer est un loisir. Et s’ils ne trouvent pas un ennemi à tuer, ils s’entretuent entre eux.

Il est impossible pour une nation qui éduque ses enfants sur la mort et le martyre, pour plaire à son créateur, d’enseigner en même temps l’amour de la vie. La vie a-t-elle une valeur pour une société qui inculque à ses enfants qu’ils doivent tuer ou être tués pour aller au Paradis ?

(…) Depuis le début de l’opération israélienne contre Gaza, je suis bombardée de courriers électroniques venant de lecteurs musulmans qui me demandent mon avis sur ce qui se déroule à Gaza. Je ne suis pas concernée par ce qui s’y passe, mais je suis intéressée par les motivations qui animent ceux qui m’écrivent. Je suis convaincue que ce qui les motive n’est pas la condamnation de l’horreur, ni la condamnation de la mort qui sévit à Gaza. Car, si la motivation était réellement la condamnation de la mort, ces mêmes lecteurs se seraient manifestés à d’autres occasions où la vie était menacée.

Ceux qui condamnent le massacre de Gaza, par défense de la vie en tant de valeur, doivent m’interroger sur mon avis à chaque fois que cette vie-valeur était menacée. Plus de 200.000 musulmans Algériens ont été massacrés par d’autres musulmans Algériens ces quinze dernières années, sans qu’aucun musulman ne s’en émeuve. Des femmes Algériennes violées par les islamistes ont témoigné et raconté que leurs violeurs priaient Allah et imploraient son Prophète avant qu’ils ne violent leurs victimes. Mais personne ne m’a demandé mon avis. Plus de 20.000 citoyens syriens musulmans avaient été massacrés par les autorités (Hamas en 1983) sans qu’aucun musulman ne réagisse et sans qu’aucun ne me demande mon avis sur ces massacres étatiques. Des musulmans se sont fait exploser dans des hôtels jordaniens tuant des musulmans innocents qui célébraient des mariages, symboles de la vie-valeur, sans qu’aucune manifestation ne soit organisée à travers le monde, et sans qu’on ne me demande mon avis. En Egypte, des islamistes ont récemment attaqué un village copte et ont massacré 21 paysans, sans qu’un seul musulman ne dénonce ce crime. Saddam Hussein a enterré vivant plus de 300.000 chiites et kurdes, et en a gazé beaucoup plus, sans qu’un seul musulman n’ose réagir et dénoncer ces crimes.

Au plus fort des bombardements de Gaza, une femme musulmane, fidèle et pieuse, s’est fait exploser en Irak dans une mosquée chiite, tuant une trentaine d’innocents, sans que les médias ou les musulmans ne s’en émeuvent. Il y a quelques mois, le Hamas avait aussi tué onze personnes d’une même famille palestinienne, accusés d’appartenir au Fatah, sans que des manifestations ne soient organisées en Europe ou dans le monde arabe, et sans qu’aucun lecteur ne m’écrive et ne m’envoie ses protestations.

Ainsi, la vie n’a pas de valeur pour le musulman. Sinon, il aurait dénoncé toute atteinte à la vie, quelle qu’en soit la victime. Les Palestiniens et leurs soutiens dénoncent les massacres de Gaza, non pas par amour de la vie, mais pour dénoncer l’identité dues tueurs. Si le tueur était musulman, appartenant au Hamas ou au Fatah, aucune manifestation n’aurait eu lieu.

(…) CNN a diffusé un documentaire sur Gaza montrant une femme palestinienne qui se lamente et crie : mais qu’on fait nos enfants pour être tués comme ça ? Mais qui sait. Peut-être qu’il s’agit de la même palestinienne qui se réjouissait il y a deux ans quand l’un de ses fils s’était fait exploser dans un restaurant de Tel-Aviv et qui disait souhaiter que ses autres enfants suivent le même exemple et devenir martyrs.

Mais quand l’idéologie et l’endoctrinement sont d’une telle bassesse, il devient normal que cette palestinienne perde toute valeur à la vie. Sinon, elle pleurerait ses enfants de la même façon qu’ils se tuent dans un attentat suicide à Tel-Aviv ou sous les bombes israéliennes. Car, la mort est la même qu’elle qu’en soient les circonstances, et elle demeure rejetée, et au contraire, la vie mérite d’être vécue et pleurée.

Dans ce cas, comment puis-je me solidariser avec une femme qui lance les youyous de jouissance quand l’un de ses enfants se fait exploser contre les juifs, et elle pleure quand les juifs tuent ses autres enfants ? Mais l’idéologie enseigne aux musulmans que tuer ou être tué permet au fidèle de gagner le paradis. Dans ce cas, pourquoi pleurer les Gazaouis alors qu’ils n’ont pas bougé le petit doigt pour les Irakiens, les Algériens, les Egyptiens ou les Syriens pourtant musulmans ?

(…) Après ce qui précède, je suis certaine que ceux qui m’écrivent et me demandent mon avis sur ce qui se passe à Gaza cherchent à me faire dire ce qu’ils peuvent utiliser pour m’incriminer et me condamner, ou pour me faire dire ce qu’ils ne peuvent exprimer eux-mêmes.

(…) Borhane, un jeune palestinien de 14 ans, a perdu il y a une dizaine d’années ses bras, ses jambes et la vue dans l’explosion d’une mine en Cisjordanie. La communauté palestinienne aux Etats-Unis s’est mobilisée pour lui venir en aide et financer son hospitalisation dans l’espoir de sauver ce qui pouvait l’être. Lors d’un diner de bienfaisance organisé à son profit en Californie, la plus riche palestinienne des Etats-Unis s’est présenté en grande fourrure, et a qualifié Borhane de héros. Elle s’est adressée à ce bout de chair immobile et inerte : Borhane, tu es notre héros. Le pays a besoin de toi. Tu dois retourner dans le pays pour empêcher les Sionistes de le confisquer… Mais l’hypocrisie de la palestinienne la plus riche des Etats-Unis l’empêche d’envoyer ses propres enfants défendre la Palestine contre les Sionistes. Exactement à l’image des chefs du Hamas qui demandent les sacrifices à Gaza, mais restent à l’abri à Damas et à Beyrouth.

(…) La guerre contre Gaza est certes une horreur. Mais elle a le mérite de dévoiler une hypocrisie inégalé dans l’histoire récente de l’humanité. Une hypocrisie qui distingue les Frères Musulmans syriens qui annoncent abandonner leurs activités d’opposition, pour resserrer les rangs contre les sionistes. Mais ces Frères musulmans ont-ils le droit d’oublier les crimes du régime commis contre les leurs à Hama, Homs et Alep ? Avant de se réconcilier avec le régime pour lutter contre les sionistes, ces Frères musulmans ont-ils dénoncé les crimes commis par leurs alliés et partenaires (dans la confrérie) en Algérie et en Irak ? Ont-ils dénoncé la mort de plus d’un millier de chiites en Irak sur le pont des oulémas à Bagdad, pulvérisé par l’un des vôtres conformément aux enseignements de votre religion de la paix et de la miséricorde ? Avez-vous une seule fois dénoncé les exactions contre les chrétiens en Irak ? Ou contre les coptes en Egypte ? Votre hypocrisie nous empêche de croire vos sentiments à l’égard des enfants de Gaza, puisque vous êtes responsables du pire.

(…) Essayons d’imaginer ce que le Hamas aurait fait du Fatah, et des autres, s’il possédait la technologie et les armes d’Israël ? Essayons d’imaginer ce que l’Iran aurait fait des sunnites de la région, s’il détenait les armes modernes que possède Israël ? Ce serait sans doute le massacre garanti.

(…) J’ai récemment rencontré un religieux hindou en marge d’une conférence consacrée à la guerre contre le terrorisme. Il m’a dit : « toutes les guerres se sont déroulées entre le bien et le mal. Sauf la prochaine, elle doit se dérouler entre le mal et le mal ». N’ayant pas compris ses propos, je lui ai demandé des explications. Il m’a dit : « Je suis contre la présence américaine en Irak et en Afghanistan. Si les Etats-Unis veulent gagner la guerre contre les islamistes, ils doivent se retirer et laisser les deux pôles du mal s’entretuer. Les sunnites et les chiites étant nourris sur la haine, vont se battre et se neutraliser ».

Tirant la conclusion de ces mots remplis de sagesse, on peut dire qu’Israël contribue aujourd’hui, inconsciemment, au succès de l’islam. En s’attaquant à Gaza, Israël pousse les musulmans à se solidariser et à surpasser leurs divergences. Et septembre noir en Jordanie est encore dans tous les esprits (…). Les exactions dont sont capables les arabes et les musulmans dépassent toute imagination. Un char jordanien avait écrasé un palestinien, puis le conducteur du char est descendu de son blindé et a bourré la bouche de sa victime avec un journal… Un comportement qu’aucun militaire israélien n’a eu à Gaza. Aussi, pendant les massacres de Hama en Syrie, des militants des Frères musulmans trempaient leurs mains dans le sang des victimes pour écrire sur les murs : Allah Akbar, gloire à l’islam. Je n’ai jamais entendu qu’un juif ait écrit avec le sang d’un autre juif des slogans à la gloire du judaïsme. Je le dis avec un pincement au cœur : pour sauver l’humanité du terrorisme, il faut que le monde libre se retire et qu’il laisse les musulmans s’entretuer.

(…) Je me souviens quand j’étais étudiante à l’université d’Alep, et quand l’ancien ministre syrien de la Défense Mustapha Tlass était venu nous rencontrer. Dans un élan d’hypocrisie, Tlass nous avait dit qu’« Israël craint la mort et la perte d’un de ses soldats lui fait peur et mal. Mais nous, nous avons beaucoup d’hommes et nos hommes ne craignent pas la mort ». Là réside la différence entre les deux conceptions et les deux camps, et le témoignage de Tlass semble avoir inspiré les dirigeants du Hamas aujourd’hui.

Ainsi, l’extermination de tous les enfants de Gaza importe peu aux dirigeants islamistes et du Hamas, la vie n’ayant aucune valeur pour eux. Ils se réjouissent simplement de la mort de quelques soldats israéliens. Pour les islamistes, l’objectif de la vie est de tuer ou de se faire tuer pour gagner le paradis. La vie n’a donc aucune valeur.

(…) Si le Prophète Mohammed savait que le Juif allait voler un jour à bord des F-16, il n’aurait pas commandé à ses disciples de tuer les juifs jusqu’au jour dernier. Mais ses disciples doivent modifier cette idéologie par pitié pour les générations futures, et pour sauver leur descendance et lui préparer une vie meilleure, loin de l’idéologisation de la mort.

Les musulmans doivent commencer par se changer, pour prétendre changer la vie. Ils doivent rejeter la culture de la mort enseignée et véhiculée par leurs livres. C’est seulement quand ils y parviendront qu’ils n’auront plus d’ennemis. Car, celui qui apprend à aimer son fils plus qu’à haïr son ennemi appréciera mieux la vie. Aussi, jamais la terre ne vaut la vie des personnes, et les Arabes sont le peuple qui a le moins besoin de la terre. Mais paradoxalement, c’est le peuple qui déteste le plus la vie. Quand est-ce que les Arabes comprendront-ils cette équation et commenceront-ils à aimer la vie ?

Traduction de Chawki Freïha

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

Lire l'article original : Aafaq.org

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 09:26
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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 07:44

Bd Voltaire

Claude Vanneste

 

Obama a assuré un service minimum avant de partir en vacances. La baudruche fabriquée par les médias a montré ce qu’elle avait dans le ventre : du vent et quelques idées bien dissimulées ! 100.000 chrétiens et 200.000 yézidis, après avoir subi massacres et humiliations, sont sur les routes. Plusieurs dizaines de milliers ont trouvé refuge dans la montagne sans eau ni nourriture. Les autres ont fui chercher la protection des Kurdes qui plient sous la supériorité de l’armement des djihadistes. Tous ont été dépouillés de leurs biens et sont sans ressources. Devant cette tragédie prévisible qu’il a laissée se produire, l’homme le plus puissant du monde, l’idole du monde médiatique occidental révèle sa véritable dimension de politicien américain médiocre. Avant de partir se reposer, il a tenu à éluder sa responsabilité en rappelant à plusieurs reprises les torts de l’administration précédente. Cette attitude est minable. Certes, l’intervention américaine de 2003 en Irak a été une erreur aggravée par la totale incompétence du proconsul américain Paul Bremer qui a détruit l’appareil d’État irakien, l’armée et le parti Baas en créant une situation absurde où les victimes d’hier – les chiites – devenaient les bourreaux, par ailleurs alliés à l’Iran, le principal adversaire des États-Unis dans la région. On mesure l’imbécillité d’une guerre qui, voulant créer une démocratie fédérale et pluraliste amie, a abouti à une anarchie violente dans un pays ayant désormais des accointances avec l’ennemi.

Mais un homme d’État responsable assure la continuité de la politique de son pays. S’il change celle-ci, il ne peut s’exonérer du devoir d’en assumer les conséquences, notamment sur le plan humain. Or, Obama semble oublier qu’il dirige la politique américaine depuis six ans. L’opération Surge, en 2007, avait permis de réduire la violence et de réintégrer les tribus sunnites dans le maintien de l’ordre. Ce sont donc bien ses décisions, à partir de 2008, et non celles de l’administration précédente, qui ont conduit au désastre actuel : d’abord le calcul de politique intérieure de retirer les troupes américaines d’Irak à tout prix, ensuite l’absence de garantie quant à la bonne gouvernance du gouvernement Maliki qu’il était évidemment en droit et en situation d’exiger, enfin l’encouragement suicidaire à la rébellion syrienne, plus lourd en vies humaines au travers de la guerre civile qui perdure que l’intervention en Irak. On observera simplement que l’invasion déclenchée par Bush était maladroite mais claire dans ses intentions alors que le soutien indirect à la rébellion contre Damas porte la signature du président américain actuel. C’est une demi-mesure assez perfide.

On retrouve ce style dans les objectifs définis pour les frappes aériennes. Celles-ci sont extrêmement limitées, et leurs buts sont très modestes. À plusieurs reprises, le « prix Nobel de la paix » prématuré a dit qu’elles avaient pour but de protéger la vie des citoyens américains présents dans les lieux menacés par l’avance djihadiste. Il a également évoqué la nécessité de créer un couloir d’évacuation pour les personnes encerclées sur le mont Sinjar.

Autrement dit, l’homme qui dispose des moyens militaires les plus puissants du globe ne paraît pas songer à mettre fin à la soumission d’un vaste territoire à des bandes barbares (15 à 20.000 hommes) qui y font régner une terreur qu’on dirait « moyenâgeuse », si cette expression n’était pas offensante pour le Moyen Âge [...]

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 07:55

FIGAROVOX/OPINION - La banlieue du chanteur Renaud a disparu. Alexandre Devecchio explique comment les anciens bastions du PCF ont cédé face à la montée du communautarisme musulman.

 

Alexandre Devecchio est journaliste au Figaro et animateur du FigaroVox. Passionné par le cinéma, la politique et les questions liées aux banlieues et à l'intégration, il a été chroniqueur au Bondy blog.


«J'm'appelle Slimane et j'ai 15 ans, j'vis chez mes vieux à La Courneuve…» En 1983, Renaud racontait, à travers la chanson Deuxième génération, l'histoire d'un gamin de banlieue déraciné. Plus de trente ans après, les paroles résonnent étrangement. «Pour m'sentir appartenir à un peuple, à une patrie… J'porte autour de mon cou, sur mon cuir, le keffieh noir et blanc et gris…»

Cette année-là, la cité des 4 000 pleure son premier mort: Toufik, 10 ans, est tué d'un coup de carabine à plomb tiré par un voisin excédé par le bruit. François Mitterrand effectue une «visite surprise» dans le quartier… C'est encore l'époque de la «banlieue rouge», celle des ZUP, des voleurs de mob et de «Touche pas à mon pote».

Mais au fil des années, tandis que les frontières s'ouvrent, les dernières usines ferment: les «loubards» laissent place aux «racailles», le haschisch à l'héroïne, la lutte pour l'égalité à celle pour les minorités, l'antiracisme à l'antisionisme puis à l'antisémitisme, et enfin l'école publique et le parti communiste aux communautarismes.

Pour les enfants de la troisième génération, comme pour ceux de la deuxième, la Palestine ou l'Algérie ne sont qu'un prétexte. Les noms de leur sécession avec la nation française. C'est pour eux une identité de substitution. Un ailleurs fantasmé. L'illusion d'une communion.

La République, écrit alors Gilles Kepel, a déserté «les quartiers».

En juin 2005, l'Histoire bégaie. Un enfant de La Courneuve est tué d'une balle perdue. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, se rend sur place. A la famille de la victime, il promet de «nettoyer la cité au Kärcher». Des paroles tonitruantes sans lendemain. Des émeutes de 2005 aux récentes manifestations propalestiniennes de Barbès et de Sarcelles, les poussées de fièvre se multiplient.

Pour les enfants de la troisième génération, comme pour ceux de la deuxième, la Palestine ou l'Algérie ne sont qu'un prétexte. Les noms de leur sécession avec la nation française. C'est pour eux une identité de substitution. Un ailleurs fantasmé. L'illusion d'une communion.

Dans Le Village de l'Allemand, roman de Boualem Sansal (Gallimard, 2008), Malrich, le personnage principal, prophétise: «A ce train, la cité sera bientôt une République islamique parfaitement constituée. Vous devrez alors lui faire la guerre si vous voulez seulement la contenir dans ses frontières actuelles.»

De Renaud à Sansal, la banlieue rouge est devenue verte…

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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 16:40
Jeudi 7 août 2014
THONON-LES-BAINS

Mardi matin, vers 7h45, un homme muni d’une barre de fer a détruit les autels et des objets de cultes du 17e siècle de la basilique Saint-François de Sales et l’église Saint-Hippolyte à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie). Les dégâts se chiffrent en dizaines de milliers d’euros.

Immédiatement interpellé par les policiers dans le presbytère, l’individu d’origine tunisienne, a été placé en garde à vue. «  C’est un acte isolé, il souffre d’un déséquilibre mental  ».

 

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2014/08/05/saccage-a-la-basilique-saint-francois-de-sales-et-a-l-eglise-saint-hippolyte


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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 09:53

Bd Voltaire

Le tsunami migratoire prend de l’ampleur. Des milliers d’Érythréens venus par l’Italie franchissent la frontière à Menton. Les hôpitaux de Lyon sont saturés de « réfugiés médicaux ». Le nombre des (faux) demandeurs d’asile explose. Les départements protègent de moins en moins bien les mineurs français en danger car les services sociaux d’aide à l’enfance prennent prioritairement en charge les (souvent faux) mineurs étrangers.

Le système est devenu fou : la France (2.000 milliards de dette) ouvre ses droits sociaux à quiconque lui raconte une histoire à dormir debout (persécutions politiques ou sexuelles le plus souvent imaginaires). La Cour nationale du droit d’asile (CNDA) fournit même des « kits » officiels de rédaction des demandes…

Le solliciteur d’un droit (séjour, aide d’attente, logement) est présumé sincère, c’est à l’administration régalienne (dont les moyens et les effectifs diminuent) de prouver qu’il affabule ou que ses papiers sont faux.

En cas de contentieux, la partie est inégale : l’administration (souvent débordée) n’a pas de crédits pour se payer les services d’un avocat pendant que le demandeur étranger (souvent clandestin) bénéficie, lui, de l’aide judiciaire d’État et du soutien d’associations… subventionnées par les contribuables.

La mise en place de documents « infalsifiables » (passeports, visas, carte nationale d’identité, demandes d’asile) n’a rien réglé car les filières de la fraude savent comment les obtenir avec des documents… falsifiés.

La biométrie n’est pas davantage une solution : il suffit d’user le bout de ses doigts pour redevenir « intraçable » avec la bénédiction du Conseil d’État dont la jurisprudence est une aubaine pour les fraudeurs.

Car ce n’est pas l’administration qui réglemente ni le Parlement qui légifère, ce sont les juges. Juges pour enfants, magistrats du Conseil d’État, « sages » du Conseil constitutionnel, juges de la Cour européenne des droits de l’homme interprètent à leur manière des textes généraux et ouvrent des boulevards aux fraudeurs de plus en plus nombreux.

Face à une situation de moins en moins contrôlable, hauts fonctionnaires et préfets murmurent parfois dans leur cabinet : « Si les Français savaient ! » Mais, précisément, ils ne savent pas car les médias le leur cachent. Pis. Ils se livrent à la chasse aux sorcières des préfets (Fraigneau) ou des magistrats (Lagarde) qui tentent d’appliquer la loi.

Magistrats de gauche et médias marchent la main dans la main pour promouvoir le Grand Remplacement.

Il faut renverser la table de jeu. Remettre la justice dans son lit. Changer de paradigmes juridiques. Réaffirmer le droit du peuple français à défendre son identité et ses frontières. Et fixer par référendum la politique migratoire.

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 14:28

 

 

Le Point

Source AFP

 

 

     

Berlin ne voit "aucune raison" de modifier sa politique économique, a déclaré mercredi une porte-parole du gouvernement allemand, en réaction à un appel lancé par le président français François Hollande pour plus de soutien à la croissance en Allemagne. "Les déclarations très générales en provenance de Paris ne fournissent aucune raison pour de quelconques corrections dans la politique économique" du gouvernement allemand, a déclaré la porte-parole Christiane Wirtz, interrogée lors d'une conférence de presse régulière sur des propos tenus par François Hollande au quotidien français Le Monde. "L'Allemagne est déjà une locomotive importante, la plus importante même, pour la conjoncture de la zone euro", a-t-elle affirmé.

François Hollande avait déclaré attendre de l'Allemagne "un soutien plus ferme à la croissance" dans une interview publiée lundi. "Ses excédents commerciaux et sa situation financière lui permettent d'investir davantage. C'est le meilleur service que l'Allemagne peut rendre à la France et à l'Europe", avait argumenté le président. Sur fond de crise en zone euro, l'Allemagne s'est souvent vu reprocher de ne pas en faire assez pour stimuler la croissance chez elle, et par ricochet chez ses partenaires, alors qu'elle les soumettait à de rudes exigences de discipline financière.

"L'aveu du président français que sa politique a échoué"

Le gouvernement actuel de la chancelière Angela Merkel, qui associe conservateurs et sociaux-démocrates, a promis des investissements dans les infrastructures et l'éducation et mis sur les rails un salaire minimum généralisé en Allemagne, qui pourrait dynamiser un peu la demande intérieure. Mais Berlin continue à tenir fermement les cordons de la bourse pour arriver l'an prochain à un budget fédéral à l'équilibre. Dans un éditorial mercredi, le quotidien de centre gauche Süddeutsche Zeitung a estimé que le président français attendait à tort "le salut de l'extérieur".

"Le danger d'une aide de l'extérieur est qu'elle ne masque que temporairement l'arriéré de réformes à l'intérieur", poursuivait le journal, résumant assez bien le sentiment allemand. "Et on peut se demander si les Allemands achèteraient des Renault et des Peugeot si leurs salaires augmentaient." Le quotidien Die Welt (conservateur), souvent critique à l'égard du socialiste François Hollande, a réagi de façon encore plus dure, voyant dans l'interview au Monde "un document étonnant, car il s'agit finalement de l'aveu du président français que sa politique économique a échoué". "Le seul espoir que Hollande caresse encore, c'est qu'Angela Merkel le sorte de là", ironise Die Welt.

 

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 09:15
Entretien avec François Furtade
Le 5 août 2014  

Entretien réalisé par Charlotte d’Ornellas

François Furtade est rappeur et compose, avec son frère David, le groupe Leader Vocal. Ils sont chrétiens et ont décidé de le dire, mais également de défendre les chrétiens persécutés en ne cessant de faire connaître leurs souffrances, par le biais de clip vidéo. Ils vivent actuellement en Suisse.

Quelle est l’histoire de votre groupe ?

Nous sommes deux frères et nous avons commencé le rap en 1991 : nous attaquions la police, la vie politique sans trop savoir pourquoi… Mais en 1993, nous nous sommes convertis, et ce changement de cap a été aussi radical que déterminant pour la suite. Quand d’autres continuaient de revendiquer des choses courantes propres au rap, nous chantions désormais notre foi…

Vous vous êtes, depuis quelques années, engagés pour les chrétiens persécutés…

En 1997, j’avais assisté aux toutes premières réunions de Portes ouvertes (une ONG au service des chrétiens persécutés) et je savais donc que des chrétiens souffraient, mais rien de plus.

Il y a un an et demi, ma femme est tombée sur un site qui recensait ces persécutions… Je suis pasteur et entraîneur de boxe, je suis assez solide, mais j’ai pris ce jour-là une claque énorme ! J’ai alors su que je devais parler autour de moi de ces martyrs que l’on cache…

Nous préparions alors une chanson que nous avions intitulée « Toujours debout » et qui devait traiter de la persécution que nous subissions en tant que rappeurs chrétiens dans le milieu musical. Nous l’avons élargie à toutes ces persécutions qui semblaient autrement plus dramatiques…

Vous parlez de persécutions au sein de votre milieu professionnel, c’est-à-dire…

La persécution ne mène pas toujours à la mort physique, elle peut être moins « spectaculaire » : sociale et psychologique.

Nous sommes rappeurs, on ne donne pas vraiment dans la bondieuserie, mais le seul fait de témoigner de notre foi nous a fermé plusieurs accès à la diffusion radio. Elles affirmaient ne pas diffuser de « musique religieuse »… Pourtant, de nombreux textes de rappeurs parlent très ouvertement de l’islam sans que personne ne trouve rien à redire…

Je vous parle là de la France (la Suisse est un pays beaucoup plus réceptif), pays chrétien au cœur duquel la discrimination antichrétienne bat son plein. Aucun de ces censeurs n’oseraient assumer cela en face, mais c’est un fait.

La manière d’occulter le martyre des chrétiens partout dans le monde alors que nous sommes capables de pleurer si souvent sur des causes lointaines est aussi un signe… Les journalistes français et l’opinion publique devraient avoir honte de continuer à se taire alors que la communauté chrétienne est la plus persécutée dans le monde.

Que dire de ces Français qui sont capables de se mobiliser pour les moines tibétains ou Gaza mais se fichent de ces chrétiens irakiens chassés de leurs propres terres ? Pourquoi cet élan de solidarité envers ces peuples qui souffrent effectivement ne se poursuit-il pas de la même manière en soutien aux chrétiens persécutés ? Ce silence fait vraiment mal au cœur, surtout en France. Nous ne pouvions taire plus longtemps la voix de ces martyrs !


Ces persécutions ont-elles un point commun ?

Tous ces chrétiens persécutés sont autochtones, sur leurs terres depuis des millénaires, ils sont persécutés, comme les premiers chrétiens, seulement parce qu’ils sont chrétiens.

Il faut être clair, leur point commun est diabolique : c’est une haine du Christ. Le message de paix, d’amour, de liberté et de vérité qu’Il enseigne leur est insupportable. Ce rejet de la lumière s’exprime ensuite par des moyens : le communisme, l’islam ou même l’athéisme…

Il est vrai que l’islam est souvent pointé du doigt lorsque l’on parle de persécution chrétienne. Mais je dirais que ces monstres persécuteurs utilisent le Coran ou pleins d’autres choses encore pour justifier leurs actes, sachant qu’ils pourraient aussi trouver dans le Coran leur condamnation : ils choisissent de ne pas le faire.

Ces bourreaux devraient comprendre qu’on ne peut faire taire un chrétien : au Nigeria, des jeunes filles préfèrent être enterrées vivantes que de renier leur foi ; en Irak, ils acceptent de tout abandonner pour continuer à suivre le Christ ; en Corée du Nord, certains passent des années dans des camps de travail. Rien ni personne ne nous fera taire, le sang des martyrs monte jusqu’aux cieux…


Que voulez-vous dire ? Qu’espérez-vous ?

Je souhaite la liberté religieuse pour tous. Quand un homme ou une femme est réellement touché par le Christ, on ne parle plus de religion mais de relation avec Dieu. C’est injuste de vouloir stopper cette relation par la force ! Pour suivre l’actualité, je dirais que je souhaite avant tout l’implosion de l’État islamique en Irak et au Levant rebaptisé dernièrement « État islamique », et sa destruction. Ces monstres ne profiteront pas de ce qu’ils ont mal acquis.

Plus largement, je voudrais une pression de la communauté internationale qui soit sans relâche. La déclaration universelle des droits de l’homme n’est pas la Bible mais on peut s’y référer. Elle stipule dans les articles 18, 19 et 20 la liberté religieuse pour tous. Combien la signent sans respecter ce point avec les chrétiens ? Pourquoi ce silence, alors ?

Avec le cas de Meriam, cette jeune mère de famille soudanaise condamnée à mort parce que chrétienne, nous avons vu que la communauté internationale pouvait agir…

Je voudrais dire à tous ceux qui se taisent de se réveiller enfin et de bien prendre conscience que l’histoire se répète… et qu’une fois encore, ils se réveilleront trop tard.

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Published by voxpop - dans La France en résistance

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

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J'ai plus envie de relativiser. >>>>