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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 06:52

Bd Voltaire

Robin de La Roche 

 

Un grand merci à Michèle Sabban. Ton appart’, Michèle ! Merci !

Merci à Karim Benzema pour ses lèvres serrées pendant la Marseillaise, devant toute la France qui regarde. On n’en demandait pas tant. Merci, mon Karimou d’amour.

Merci à Yannick Noah pour son dernier album, et surtout pour la chanson « Ma colère ! ». Jamais on n’aurait osé l’écrire nous-mêmes ! Trop bien, mon Yaya !

Un énorme merci à Aymeric Caron. Vraiment. Un bonheur. Donner honte aux derniers hommes de gauche d’être du même camp que toi, il n’y avait que toi pour y parvenir !

Un prix spécial du Jury à l’Union Européenne. Cette législation qui permet à n’importe quel mineur de quitter la France sans autorisation parentale pour rejoindre le djihad (à vos souhaits) en Syrie, c’est juste ex-tra-or-di-nai-re ! Du pain béni ! Surtout quand en prime on peut choper une interview de l’un de ces « jeunes » partis lutter. Ceux-là, même avec un casting de folie, on n’aurait jamais pu en trouver de meilleurs !!! Les interviews, l’accent du sud, tout… juste parfaits ! Ils sont par-faits !

Merci à la Belgique (surtout sa partie francophone), qui par sa couardise institutionnalisée et son internationalisme socialisant viral devient le poumon du futur terrorisme mahométan en Europe. Les gars, vous assurez grave ! Merci, merci, merci !

Un gros poutou à BHL pour TOUS ses éditoriaux. A chaque fois, c’est juste incroyable de précision : ça tombe tellement juste ! On ne saurait faire mieux. Mon Bernard, un grand merci !!! Avec une mention spéciale pour tes interventions en Ukraine. As-tu seulement vu avec qui tu t’es retrouvé à table ?

Merci.
Merci à TF1 de changer les prénoms quand ils ne sonnent pas assez auvergnats. Merci la rédac !
Merci d’avoir salopé la traduction de l’interview de Poutine et d’y avoir fait des coupes aussi énormes ! Merci, merci, merci !
Merci à France Télévisions de ne pas parler des églises profanées, des tabernacles éventrés, des tombes renversées lorsqu’elles ne sont ni juives ni musulmanes. Merci, merci merci ! (De toutes façons, dans ce cas-là, c’est l’oeuvre d’une « personne dérangée »).

Merci à Pierre Bergé pour ses tweets appelant à l’assassinat des défenseurs de la Famille ! Quel talent, ma louloute !
Merci à Rokhaya Diallo pour toute son oeuvre, merci à Caro Foufourest pour toutes ses apparitions télévisuelles. Toi et Conchita Wurst, ma Caro.

Merci à Manu-le-chimique pour ses arrestations d’étudiants armés de chapelets. Merci à Christiane Taubira. Vraiment. Ma Cricri, chacune de tes prestations télévisées nous fait gagner des électeurs par paquets de 1.000 ! Tu es inimitable (d’ailleurs il est officiellement interdit de t’imiter !).

Merci aux grandioses supporters de l’équipe de football d’Algérie. Vous faites un travail irremplaçable chaque soir de match.

Merci à tous.
Vous êtes formidables.

Des centaines de millions d’euros dépensés en affiches, spots publicitaires, réunions publiques, etc. n’auraient jamais pu égaler votre efficacité à tous.

Votre insondable bêtise, vos mensonges – auxquels vous finissez par croire – , votre pleutrerie en étendard, vos omissions, vos silences et vos montages, vos regards en coin et vos clins d’oeil, vos éditos, vos chansons et vociférations, votre corruption, votre nihilisme et votre mépris, sont autant d’ogives nucléaires… tournées vers vous et votre monde qui meurt, qui est mort, qui sent déjà.

Une seule prière : continuez. Surtout, continuez.
Jamais le peuple ne se serait réveillé sans vous.
Il ouvre lentement les yeux; il est encore un peu engourdi.
Quand le réveil sera accompli, ça va faire très mal.
Donc, surtout, continuez à « vous battre contre tous les fascismes ».
Merci.
Du fond du coeur.
Pour la France.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 19:01


Il faisait plaisir à voir, Arnaud, le slip en vrac sur les chevilles, le pot de vaseline à la main, nous expliquant tout sourire qu'il venait de remporter une grande victoire patriotique en laissant l'américaine General Electric reprendre l'activité  énergie qui représente 70 % du chiffre d'affaires d'Alstom.

Depuis des semaines il nous bassinait avec l'allemande Siemens. Alstom plus Siemens allait permettre de construire un grand consortium européen de l'énergie dont Alstom serait l'âme, et même international, puisque le Japonais Mitsubishi y mettait lui aussi un pied. Quel ministre de l'économie on avait là, on ne fait pas mieux ! De surcroît il nous laissait entendre que le premier ministre Valls était hostile à ce projet mais il ne ferait qu'une bouchée du petit bonhomme, car plus patriote que lui, Arnaud, y a pas.

Et puis vendredi soir, il annonce tout faraud qu'il a gagné son bras de fer avec la finance internationale, qu'on a vu ce qu'on devait voir, l'accord voulu avec General Electric est signé. De plus, l'Etat entre à hauteur de 20% dans le capital d'Alstom pour y exercer "une vigilance patriotique" (hou ! hou ! hou !) et même que ça ne va rien coûter aux contribuables (hi ! hi ! hi!) puisqu'il a revendu quelques actions que l'État détenait dans diverses sociétés pour racheter les parts de Bouygues, croix de bois, croix de fer, si j'mens j'vais en enfer ! Cerise sur le gâteau, il a imposé à Alstom de créer 1 000 emplois dans le meilleur délai, ça ralentira un peu la montée du chômage dans les prochains mois. Et tout ça dans la plus parfaite collaboration et le soutien amical du premier ministre (ho ! ho ! ho!).

Alors là, si ce grand moulin à vent d'Arnaud ne prend pas les Français pour des c…, je suis prêt à manger mes claquettes ("tongs" en japonais).

Mais cela me donne au moins un motif de satisfaction, car on a là un parfait exemple de la stupidité profonde de l'économie nationalisée sous surveillance étatique que défendent les gauchistes, les extrême-gauchistes, les centristes, une grande partie des umpistes et même les frontistes. Bref, quasiment tout le monde.

Car nous avons un gros problème en France : depuis plus d'un siècle, nous n'avons jamais tenté une politique économique libérale, seulement des politiques social-marxistes ou sociales démocrates, un peu sociale-libérale quand même de 1945 à 1975 (les 30 glorieuses) mais si peu, sur laquelle l'Etat s'est toujours efforcé de garder la main. Le seul politicien revendiquant son libéralisme a été Alain Madelin, qui a fini par se retirer dans son fief de Redon, lassé de se battre contre l'ineptie de l'économie socialisée et l'exception française dont on voit le résultat aujourd'hui : 3,3 millions de chômeurs de catégorie A, 6 millions toutes catégories confondues, la crise qui s'éternise, une économie, les entreprises et le peuple exsangues.

Il y a pourtant des pays où les gens sont visiblement heureux de vivre (exception faite de quelques gauchistes aigris, engeance qui sévit partout), paient des impôts qu'ils acceptent sans rechigner parce qu'ils ne sont ni excessifs, ni confiscatoires, où les entreprises travaillent en toute liberté, exportent, paient bien leurs salariés et leurs impôts sans que cela les prenne à la gorge.

Je pourrais vous citer le Canada où j'ai travaillé jeune, l'Australie que je connais bien, la Norvège aussi et bien sûr la Suisse, notre si proche voisine que notre gauche déteste tant (surtout Montebourg, mais excepté tous les artistes et sportifs socialos qui y ont élu leur domicile fiscal).

La Suisse affiche une réussite économique et sociale insolente qui met en relief notre propre misère et notre incapacité à gérer notre pays.

Etonnement général quand en mai dernier les Suisses ont refusé par référendum (car contrairement à la France, la Suisse est un pays démocratique) le SMIC à 3 240 €. Et notre presse si cachotière s'est bien gardé de vous dire pourquoi, se limitant à stigmatiser "l'égoïsme suisse" alors que la Suisse accueille proportionnellement plus d'étrangers que nous et réussit à les intégrer en leur donnant du travail bien payé.

La raison, la voilà : l'enseignement de l'économie est une réalité dans les écoles suisses, contrairement à ce qu'il est en France où l'on met en avant les luttes sociales, l'esclavagisme dans les entreprises, l'horreur du capitalisme et du libéralisme, la beauté des grèves. Aussi, les Suisses savent que le SMIC généralisé est une cause de montée du chômage et de faillite des entreprises. Pourtant il y a "des" SMIC en Suisse dans certains secteurs, mais pas de SMIC imposable à toutes les activités.

De plus, c'est le point essentiel, les salaires y sont tellement élevés qu'il n'y a pas besoin de SMIC. Un seul exemple : les plus petits salaires dans les magasins discount Lidl sont à 3 300 €, en France chez les mêmes, ils sont à 1 400 € et parfois, sinon souvent, sur des temps de travail à 80 % voire moins.

Le salaire moyen suisse est de 6 210 FS, soit 5 092 € et le salaire moyen des cadres est de 11 830 FS, soit 9 700 € (chiffres 1er trimestre 2014). Est-ce que ça empêche les Suisses d'exporter des produits industriels ?

Pas du tout, parce que les entreprises suisses vivant dans un système économique libéral ont toute liberté pour choisir les meilleurs créneaux et modifier rapidement la composition de leur personnel en effectif et en qualité pour faire face à leurs nouveaux besoins. Résultat, un chômage extrêmement bas (voisin de 3 %) qui concerne en fait les gens en cours de changement d'emploi et ceux qui arrivent sur le marché du travail et cherchent leur premier emploi. Et leurs banques n'ont aucun besoin d'aides publiques pour être prospères.

Ces pays à économie libérale n'ont pas peur de la mondialisation, ils y ont fait leur place et en vivent bien. C'est la raison pour laquelle bien des pays socialistes et communises, à commencer par la Chine, le Vietnam, Cuba maintenant, ont choisi le modèle économique libéral et s'efforcent de le faire cohabiter avec une gestion socialiste de leurs sociétés. Ils espèrent réussir dans quelques années la fusion des deux : avoir laissé prospérer un système économique libéral producteur de gros surplus qui permettront une redistribution pour le bien-être de tous, (pour le moment encore insuffisante).

Il y a d'autres cas : en Europe, le Luxembourg, ou dans l'outre-mer français, la Nouvelle-Calédonie dont le niveau de vie a dépassé celui de la Nouvelle-Zélande déjà enviable et s'approche de celui de l'Australie. Certes la croissance du PIB ne sera pas cette année de 6 % par an comme les années précédentes, mais les raisons de ce ralentissement sont essentiellement politiques et conjoncturelles. Quand un Français se rend dans ces pays-là, ces pays d'économie libérale, il a vraiment l'impression d'être un pauvre, gouverné chez lui par des crétins.

Mais revenons au bel Arnaud, ex ministre "du Dressement reproductif" comme disaient ses secrétaires, et ministre de l'Economie non pour ses compétences, mais parce qu'il représente "un courant" dont Hollande a besoin pour maintenir la cohésion du PS.

Premier point : vendredi soir, il annonçait sa victoire, mais n'avait pas l'accord de Bouygues pour obtenir la cession des 20 % d'actions. Il ne l'a toujours pas, mais Bouygues a cédé à on ne sait quelles menaces du gouvernement (le marché du Ministère de la Défense ?) et consent à "prêter" ses actions à l'Etat pour lui permettre de finaliser l'accord avec General Electric. La vente se fera ultérieurement, l'Etat se préparant "à exercer son droit" (curieuse expression dans la bouche de ce ministre) lorsque les actions de Bouygues dont le cours boursier est fluctuant seront au plus bas. Et si elles montent avec la reprise de l'activité boursière ? Bouygues récupérera ses actions ? Ou non ?

Alstom pouvait rester français ou européen, Sarkozy avait réussi à le sauver, souvenez-vous. Il passe sous pavillon américain, mais rassurez-vous, les hommes d'Arnaud vont exercer "une vigilance patriotique". Ils le croient parce qu'ils ignorent tout du fonctionnement d'un Conseil d'Administration de groupe international dominé par les Américains. Ne rêvons pas, Alstom -G.E. sera désormais gérée par les Américains, à l'américaine. Les braves fonctionnaires qui vont se retrouver administrateurs y seront aussi inefficaces que ceux qui géraient le Crédit Lyonnais qui a coûté une fortune aux contribuables français. Ils le croient encore parce qu'ils ignorent apparemment que dans la loi française un veto n'est possible qu'avec 33 % au minimum des parts et sous certaines conditions. De plus, des parts "prêtées" ne font pas un propriétaire qui joue son argent avec sa participation. Pour être clair, les autres actionnaires l'écoutent peut-être, mais se moquent bien de son avis puisqu'il n'est pas impliqué financièrement ou physiquement dans l'affaire.

De plus, c'est nous qui allons payer, car quel que soit le prix final de la vente de ses actions par Bouygues, quand l'Etat achète, c'est toujours le contribuable qui paie.

"Aujourd’hui, parce que nous avons vendu un peu de Safran (*), d’Airbus et d’Aéroports de Paris, nous disposons de 2,7 milliards d’euros en caisse. Une partie de cette somme nous a permis de financer le réinvestissement (800 millions d’euros) dans PSA, lors de l’entrée du chinois Dongfeng. Et nous sommes confortables pour intervenir dans Alstom", nous dit Arnaud qui ce disant nous révèle que l'Etat a une petite cagnotte cachée dont il n'avait dit mot.

Formidable ! Quel patriotisme ! L'État revend une partie de ses participations dans le secteur aéronautique* où la France est excellente et ce serait une bonne affaire, "patriotique" de surcroit alors que les seuls ayant les capitaux pour les racheter sont arabes, américains et chinois. Et ça pour investir dans Peugeot racheté par le chinois Dongfeng  et Alstom en déconfiture repris par les Américains.

Quant aux mille emplois à créer, pas de secret, ils seront compensés par des licenciements dans les filiales d'Alstom en Europe.

Celui qui a gagné, ce n'est pas Montebourg, le croit-il lui-même s'il n'est pas complètement stupide ? C'est Valls, car ce choix industriel entre dans la politique exposée au dernier congrès de Bilderberg à Copenhague il y a un mois : "sauver" les joyaux de l'industrie européenne menacés par l'incurie des gouvernants européens (Allemagne exceptée) en les plaçant sous contrôle américain.

Par ailleurs il y en a qui se frottent les mains : Siemens et Mitsubishi qui n'auront pas à gérer un groupe où l'État socialiste français met son nez sale et incompétent, et Martin Bouygues qui, si la vente des actions qu'il détient se fait à un bon prix comme il l'espère, va engranger des millions en se désengageant d'une entreprise qui, surtout si elle est gérée par des fonctionnaires, va à l'échec et ne survivra plus que subventionnée, comme tant d'autres dans la même situation.

 

Maurice D.

 

Bannière 2013.png


*Groupe Safran = Snecma, Turbomeca, Héraklès, etc. moteurs et turbines pour hélicoptères et avions, propulseurs pour fusées, drones, missiles, etc.

 

Reproduction & publication libres

 « avec l'accord de  www.minurne.fr »

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 18:39
Non à l'égalitarisme forcené, non à la suppression des notes !
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Le ministre de l’Education nationale, Benoît Hamon, vient de lancer une conférence sur l’évaluation à l’école dont la mission est de supprimer « les notes sanctions » pour parvenir à une « évaluation bienveillante ». Sic!

Avec ce nouveau chantier, Benoît Hamon se fait le porte-parole des apôtres de l’Education nouvelle et des milieux pédagogistes les plus farfelus. Depuis des années, ces derniers militent pour la suppression des notes et ce malgré l’opposition très majoritaire des parents d’élèves, des enseignants et même des élèves.
Ce n’est pas en cassant le thermomètre de la notation que l’on va faire disparaître l’échec scolaire

Au contraire ! En effet, les expérimentations de « classes sans note » sont loin d’être concluantes. Ainsi, au Danemark, par exemple, le système d’évaluation formatrice (sans note) a été abandonné à la suite des piètres résultats des élèves danois dans les enquêtes PISA de 2000 et 2003. (Cf. note du CERU)

En France, les classes sans note sont un échec. Une expérimentation conduite en 2009 dans une classe de 6ème du collège Van der Meersh de Roubaix a tourné au fiasco : « l’ambiance de travail s’est dégradée. (…) Les élèves ont eu tendance à devenir moins compétents au cours de l’année » (extrait de la monographie bilan rédigé par les enseignants de cette classe).

Face à une minorité agissante qui essaye d’imposer ses théories « pédagogistes », nous devons nous mobiliser et faire entendre la voix de ceux qui restent attachés à des notes garantes d’une évaluation sérieuse et objective, ainsi qu’à l’école comme lieu de transmission du savoir. 
Pour garantir une évaluation sérieuse et objective basée avant tout sur l’acquisition de connaissances, signez et faites signer cette pétition pour demander le maintien des notes à l’école, collège et au lycée.
Je signe la pétition
Je télécharge la pétition
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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 08:16

 

Bd Voltaire

Gabriel Robin

Le 24 juin 2014 Suite à la brillante victoire algérienne contre la Corée du Sud, la France été plongée dans une bruyante célébration de joie de Français d’origine algérienne (ou Algériens tout court).

       

         

Suite à la brillante victoire algérienne par 4 buts à 2 contre la Corée du Sud, la France a une fois de plus été plongée dans une bruyante et trop expressive célébration de joie de Français d’origine algérienne (ou Algériens tout court). À Paris, les transports publics ont dû être interrompus, et toutes les grandes villes ont été le théâtre de dégradations et autres nuisances sonores jusque tard dans la nuit. Entendons-nous bien : il est légitime, pour des supporters, d’être heureux d’un beau match remporté. En revanche, il n’est pas normal d’alimenter la rubrique des faits divers à chaque match joué.

Surtout que, parmi ces supporters enflammés, nombreux sont de nationalité française. Et nos ressortissants légaux n’ont pas été les derniers à se manifester, et même parfois à déclarer sur Twitter « avoir envahi la France ». Il s’agit d’un match de football, mais il a agi comme un exutoire pour des gens qui n’ont pas le sentiment français. On ne peut demander à personne de renier ses origines, il est même normal de ne pas les oublier. Toutefois, la manière de nous les rappeler interroge.

De nombreux incidents ont éclaté partout dans le pays. D’abord, un bruit excessif qui a pu réveiller de nombreux compatriotes pour une célébration qui ne les concernait pas, mais aussi, et c’est plus grave, des dégradations de biens publics et des arrêts de trafics. Comment peut-on décemment se revendiquer français quand on affiche un drapeau d’un autre pays dans les rues à la moindre occasion ? Cela relève d’une forme de schizophrénie patriotique.

On peut d’avance imaginer que les divers débordements enregistrés ne seront pas commentés comme il se doit. J’entends déjà les euphémismes dont les médias et les pouvoirs publics sont coutumiers : « Les supporters algériens fêtent leur équipe dans l’allégresse » ou bien « Grande joie collective suite à la victoire de l’Algérie en Coupe du monde ». Soit, mais je ne crois pas que les Français seront trompés une fois de plus par ces circonvolutions sémantiques.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 07:56

Passport immigration stamp
Bd Voltaire
Marie Delarue
Le 24 juin 2014
En 2013, on a vu débarquer par milliers des ressortissants d’Albanie, du Kosovo et… du Bangladesh, dont le nombre a respectivement augmenté de 150 %, 156 % et 183 % !
       
         

C’était un aveu d’incompétence, c’est devenu un argument de gouvernement pour aujourd’hui, et de campagne pour demain : François Hollande l’admet, il n’avait aucune conscience de la situation française. Il « croyait que ». En vrac : que la crise était bidon, que la finance était son ennemi, que les riches allaient payer, que les pauvres étaient derrière lui, que la France était socialiste… que sais-je encore. Comme les enfants jouent à « on dirait que tu serais », il jouait à « moi président, je… ». Et Dieu sait qu’il allait en faire, des choses…

Parmi celles-ci, la réforme du droit d’asile. Parce que la gauche ayant le cœur du même côté, elle allait, c’était sûr, trouver moyen d’offrir le paradis à tous les miséreux qui frappent à nos portes. Primo, promit-il, on allait réduire les délais d’examen des dossiers et régulariser tout ça fissa. Avec la gauche au pouvoir, ce serait six mois, pas un jour de plus. Et puis on arrêterait de tergiverser : foin des soupçons. Comme disait l’un de ses proches du temps où il créchait dans l’opposition : « On ne peut quand même pas ajouter la suspicion à la misère ! » Ben tiens, manquerait plus que ça !

Mis au boulot pour la réforme, le député Éric Ciotti rendait en octobre 2013 les conclusions de son rapport. Il y a huit mois, donc, il déclarait : « La situation est beaucoup plus grave que ce que l’on veut bien nous dire. Les demandeurs d’asile en 2013 vont être 70.000, un chiffre qui se situe au-delà de toutes les projections imaginées. » En 2013, en effet, on a vu débarquer par milliers des ressortissants d’Albanie, du Kosovo et… du Bangladesh, dont le nombre a respectivement augmenté de 150 %, 156 % et 183 % !

Comme on l’imagine, la situation ne s’est pas arrangée depuis : les révolutions arabes s’enlisent, projetant Tunisiens et Égyptiens sur les routes de l’exil, sans parler de la Syrie qui n’en finit pas d’imploser. Pour ce seul pays, les dossiers ont plus que doublé, sachant que « le taux de protection » est accordé aux demandeurs dans plus de 90 % des cas.

Le coût, on s’en doute, est faramineux : sur les 670 millions affectés sur la loi de finances 2013, l’essentiel est allé à l’hébergement des demandeurs d’asile. La France ne dispose que de 23.000 places (27.000 prévues à fin 2014). Mais pas question de construire des centres de rétention, la gauche se pince le nez : rétention = détention = concentration… on voit d’ici le tableau. C’est sûr, l’hôtel est plus chic : l’essentiel des demandeurs y est donc logé, avec une addition passée de 35 millions d’euros fin 2007 à 125 millions en 2013.

Et puis il faut leur donner un petit pécule : c’est l’allocation temporaire d’attente (ATA), passée elle aussi de 47 millions d’euros en 2007 à 149 millions en 2012. À 336 euros par mois et par personne, on n’est pas si loin du RSA ! Et puis l’AME, l’aide médicale d’État : 800 millions d’euros en 2013, avec une hausse de 16,4 %. Plus de 250.000 clandestins en bénéficient. Et comme le soulignait Éric Ciotti, « un rapport des plus grandes inspections de l’administration révèle que le taux d’allocations indûment versé est supérieur à 18 %, soit une fraude de l’ordre de 25 à 30 millions d’euros ». Chiffres de 2012.

Que veut-il faire face à cela, notre ami François ? Réduire les délais d’attente à six mois, car chaque mois de gagné ferait économiser 20 millions d’euros à la nation. Impossible, affirment tous les acteurs. Dans sa réforme, le ministère de l’Intérieur en promet 9 contre 20 à fin 2013. C’est tout aussi intenable. D’autant, rappellent ceux qui ont de la mémoire, que Manuel Valls, à l’époque où il était en charge du dossier, a mis en place fin 2012 un « deuxième guichet exceptionnel », devenu depuis le recours ordinaire de tous les déboutés.

Le réel, c’est que l’essentiel des refoulés ne l’est pas et reste en France. « Tous les ans, ces personnes sont ainsi 37.000 à 40.000 à s’inscrire dans l’illégalité », disait Éric Ciotti. Et il en arrive chaque jour davantage, par mer, par terre, par air, par train, à pied, en voiture, en camion, en bateau et en charrette.

Avoir le cœur à gauche et « la tradition de l’accueil » chevillée au corps ne va pas suffire. Il va falloir trouver une solution. Mais y en a-t-il une ?

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 07:46
Bd Voltaire

Gabrielle cluzel

immigration
Le 24 juin 2014
Le budget alloué à l’AME (aime médicale de l'État), permettant aux étrangers en situation irrégulière de voir leurs soins médicaux prix en charge, s’est littéralement envolé.
       
         

Marisol Touraine l’a avoué tout à trac, le 3 juin dernier devant les sénateurs : oui, le budget alloué à l’AME (aime médicale de l’État), permettant aux étrangers en situation irrégulière de voir leurs soins médicaux prix en charge, s’est littéralement envolé, augmentant en un an de près de 30 % (soit une hausse de 156 millions d’euros). Oui, de véritables filières existent, filières organisées qui usent et abusent du système.

Alors, Le Parisien a enquêté. Il a enquêté, dit-il, malgré la préfecture de police, claquemurée dans son silence ; il a enquêté malgré les Hôpitaux de Paris, « magnifique exemple de langue de bois ». Et les résultats qu’il a livrés dans son édition de lundi sont édifiants : filières chinoises, tchétchènes, géorgiennes (des repris de justice trentenaires, ayant contracté une forme grave de la tuberculose en prison, nécessitant des mois voire des années de traitement, expliquent ainsi benoîtement qu’en Géorgie, on propose « un protocole France »), consultations fictives, prescriptions gonflées de médicaments, et bien sûr… croissance exponentielle du nombre de clandestins.

Et comment en serait-il autrement dans un pays au fronton duquel clignote, comme une guirlande de Noël, « Ici, on soigne gratis » ? On se presse, on se bouscule, on se marche sur les pieds, on pense à ses enfants, à ses vieux parents. Eux autres, les prétendants à l’AME, c’est bien compréhensible, ne font que jouer leur partition.

C’est la France, elle, qui refuse de jouer la sienne. La France mégalomane, gonflée d’orgueil, qui se croit un destin caritatif à l’échelle planétaire. 30 % cette année. Et puis si l’on ne change rien, 30 % l’année d’après. Et puis encore l’année suivante. Et jusqu’à quand, au juste ? Jusqu’à la nuit des temps ? Jusqu’à ce que mort s’ensuive ?

On croirait une mère bipolaire dans sa phase maniaque : elle s’excite dans de grands élans hystériques d’affection, invite à tour de bras, s’investit bruyamment auprès de tous et de chacun, mais ses enfants sont culs nus, le frigo est vide, la maison cradingue, et la porte d’entrée ne ferme même plus. Et puis ensuite ? Et puis ensuite viendra la phase dépressive : la mère sera vautrée sur le lit après une tentative de suicide, indifférente au sort de ceux qu’elle aura fait rentrer. Ils s’empoigneront entre eux par la gorge, les cheveux, ils se battront peut-être à mort avec les enfants de plus en plus faméliques — et pleins de rancœur — pour une croûte de fromage derrière un meuble, parce que c’est ainsi que cela se passe quand on a vraiment faim. Et la mère, comme une loque, tellement dans le coaltar qu’elle ne saura seulement plus reconnaître les siens, sera impuissante.

L’AME, nous dit-on, a des vertus. Vertu humanitaire — celle d’assister les plus pauvres —, vertu sanitaire — celle d’éviter la propagation d’épidémies. L’AME… peut-être. Mais pas « l’AME pour tous », corollaire immédiat de « la France pour tous » et, comme elle, pure utopie.

Il faut que la France guérisse de ses délires mythomanes : elle n’est pas une ONG internationale ni le docteur Schweitzer de toute la galaxie. La vraie charité est humble et lucide. Elle ne se gonfle pas. Ne raconte pas des craques. Ne promet pas ce qu’elle ne peut pas tenir. N’a pas de tendances suicidaires.

S’occuper des Français dans le besoin est son premier devoir d’État, dans tous les sens du terme. Ce qui n’empêche pas de traiter avec humanité l’étranger qui frappe à la porte. Mais encore faudrait-il pour cela qu’il y ait une porte.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 16:56

 

 

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 16:17

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - La France est-elle une cocotte-minute sur le point d'exploser. C'est ce que pense l'essayiste Serge Federbusch. Dans Français, prêts pour votre prochaine révolution ?, il décrit les trois scénarios de notre avenir proche. Deux sont catastrophiques. Le pire, c'est que c'est crédible !

 

Ancien élève de l'Ecole nationale d'administration, Serge Federbusch est magistrat administratif. Il a travaillé pour le ministère des finances, le quai d'Orsay et la ville de Paris. Président du Parti des Libertés, ancien élu du Xe arrondissement de Paris, Serge Federbusch anime Delanopolis, site d'information satirique consacrée à la vie politique dans la capitale. Français, prêts pour votre prochaine révolution? , est publié chez Ixelles éditions (271 p., 17,90€). 


Propos recueillis par Guillaume Perrault

LE FIGARO: en quoi la France de 2014 vous paraît présenter des analogies avec les cas d'effondrement par désagrégation interne que la France a connus?

Les analogies sont nombreuses. Le déficit et la dette publics représentent à peu près les mêmes masses financières, par rapport à la richesse du pays, qu'en 1788. La crise budgétaire est ouverte et rien ne semble pouvoir l'enrayer. Le gouvernement a perdu sa souveraineté, son autonomie, en matière de politique monétaire et financière. En 1788, on subissait encore la conséquence de la banqueroute de Law, près de 70 ans plus tôt. Calonne, qui s'était essayé à manipuler le titrage en or des louis et ducats, avait été accusé de fraude, presque de crime contre le bien public. De nos jours, l'Etat est dépendant des décisions de Bruxelles et de la Banque centrale européenne. Hier comme aujourd'hui, la perte de crédit et de prestige du souverain et de son gouvernement sont considérables. L'affaire du collier de la reine avait beaucoup miné l'autorité royale. Quantité de libellistes écrivaient sous le manteau des textes d'une hostilité farouche au roi et à la reine. De même, aujourd'hui, nombre de blogueurs critiquent le pouvoir. Les journalistes ne sont plus ni écoutés ni respectés, mais au contraire pris à partie. La frustration générale de l'opinion, la montée du chômage, la stagnation du pouvoir d'achat par habitant depuis bientôt dix ans se constatent aux deux époques. Comme en 1788, le pouvoir n'est plus obéi ni respecté. La paralysie de l'Etat s'aggrave de mois en mois. Il n'est même plus capable de régler une question aussi secondaire que celle des portiques écotaxe. Le système centralisé, clientéliste et corporatiste a vécu, en 2014 comme en 1788. Reste à savoir d'où viendra l'étincelle. Je pense que ce sera la crise de l'euro ou une dissolution ratée, ou encore les deux à la fois, qui rendront le pays ingouvernable.

La France, écrivez-vous, a «cherché à tirer parti des avantages de la 3e révolution industrielle (…) sans en payer le prix»: en quoi?

Depuis plus de trente ans, les Français sont atteints de schizophrénie. Comme consommateurs, ils bénéficient de la baisse du prix de nombreux biens et services grâce à ce qu'on nomme «mondialisation». Comme producteurs, nombre d'entre eux ont vu leurs emplois disparaître ou leurs salaires stagner du fait de la concurrence internationale. Jusqu'à présent, la France a plus ou moins réussi à avoir le beurre et l'argent du beurre. Le développement de l'emploi public et de la dette a permis à une large majorité de la population de bénéficier de cette situation davantage qu'elle n'en souffrait. Mais aujourd'hui, il faudrait commencer à rembourser. Et le système ne tient que parce que les prêteurs pensent que, derrière la France, il y a la discipline germanique qui nous protège. Mais c'est un baril de poudre près d'un brasier.

Vous n'êtes pas tendre pour la haute fonction publique, vous qui avez fait l'Ena…

La France souffre d'une boursouflure du système politico-administratif français dans ses rapports avec les corporations. Le noyau du système dirigeant est une sorte de duopole qui comprend élus à vie et hauts fonctionnaires. Ils s'appuient sur une administration dilatée et gouvernent par des accords avec les corporations et les cadres des grandes entreprises. Mais les dirigeants de ces deux dernières sont plus solidement installés que les politiciens, ce qui finit par fragiliser l'Etat. On retrouve ici un trait commun à tous les régimes français depuis plus de deux siècles: il est difficile de concilier gouvernement centralisé, régime économique libéral et parlementarisme de circonscriptions. S'y substitue donc un dialogue direct entre pouvoir exécutif et corporations qui finit par être paralysant car il n'existe pas d'arbitre légitime à leurs inévitables désaccords. C'est ce qui explique, au fond, les déboires actuels de Hollande qui affronte le stade terminal de cette évolution délétère.

Bruxelles: bouc émissaire de nos difficultés ou vrai coupable?

Les deux, forcément! L'Etat s'est servi du prétexte européen pour tenter de résister à certaines pressions corporatistes et a trouvé des subventions allemandes repeintes aux couleurs de l'Europe pour faciliter les délicates mutations du monde rural français. Par la suite, le marché financier européen a permis d'obtenir des financements plus abondants et de s'endetter à moindre coût. Mais le prix à payer était la monnaie unique. Sinon les marchés auraient continué à attaquer le franc, la peseta et le lire en faisant monter le mark. Aujourd'hui, l'euro agit comme un noeud coulant autour de l'économie française. Toute réforme de structure «vertueuse» est rendue vaine par la montée du taux de change de l'euro qu'elle entraîne. En effet, les marchés en espèrent un redressement budgétaire dans la zone euro, qui contraste avec la situation américaine, anglaise ou japonaise. Nous sommes entrés dans l'euro avec un taux de change du franc surévalué. Les Allemands, qui d'ailleurs jouent des délocalisations en Europe de l'Est pour améliorer leur compétitivité, ont pu dès le départ accroître la productivité de leur industrie. Depuis plus de dix ans, ils progressent surtout aux dépens des économies sud européennes, notamment celle de la France. Cette situation est perverse et sans issue.

Vous imaginez trois scénarios pour l'avenir proche. Le premier: Hollande est un nouveau Louis XVI. Que pourrait-il se passer?

C'est un scénario tout à fait plausible. Face à l'échec quasi assuré des mesures de redressement budgétaire, entre autre en raison de la persistance d'un euro surévalué qui déprime l'activité, Hollande, tôt ou tard, sera sommé de mettre en oeuvre de vraies mesures d'austérité. Il ne le voudra ni ne le pourra car un nombre croissant de députés socialistes préfèreront «tomber à gauche», comme on disait sous la Quatrième République. Du reste, Hollande se dira que sa seule chance d'être réélu est une cohabitation. Comme le niveau atteint par le Front national conduira à de nombreuses triangulaires, la victoire de l'UMP sera étriquée. Si la droite est maligne d'ailleurs, elle refusera de constituer un gouvernement tant qu'Hollande n'aura pas démissionné. Bref, on sera en pleine crise de régime avec un budget en capilotade. Rien ne s'opposera plus à une remontée des taux d'intérêt et une spirale de troubles politiques, économiques et sociaux. Les prétextes à une explosion ne manqueront pas: regardez déjà du côté de la SNCF, des banlieues ou des intermittents.

Rêvons un peu: un de Gaulle se présente. Quelle feuille de route lui donnez-vous?

Terminer ce qui a été commencé en 1958 et 1962 avec les moyens nouveaux dont dispose la démocratie. S'appuyer sur un recours régulier au référendum, diminuer drastiquement le nombre d'élus et surtout empêcher que quelqu'un vive toute sa vie de politique. Réformer la chose publique pour réduire le poids de l'Etat, libéraliser au maximum le fonctionnement de l'économie et, dans l'immédiat, taper du poing sur la table pour que l'euro se déprécie d'au moins 40 % faute de quoi tout ceci ne sera pas possible. Si nos partenaires refusent, il faudra quitter l'euro, quelle qu'en soit la difficulté. C'est une question de survie. Ou alors, préparez-vous à la guerre civile: je ne pense pas que Marine Le Pen soit en mesure de faire face à cette situation avec un programme inspiré de celui du parti communiste des années 1970 et alors qu'une part très importante de la population est prête à l'affronter durement.

Le scénario catastrophe: un régime autoritaire, fût-il éclairé, à savoir un nouveau Napoléon III. En quoi cette hypothèse n'est pas à exclure?

La nature politique a horreur du vide. Il faut bien que la société fonctionne et les esprits me semblent d'ailleurs, aujourd'hui, étrangement en attente d'une reprise en main ferme par le pouvoir. Ce n'est pas étranger au succès qu'avait connu Sarkozy en 2007. La France est restée frustrée de ce candidat dont le mandat semble avoir bifurqué, un quart d'heure et cinquante mètres de marche après son élection, d'une procession gaullienne sur les Champs Elysées à un pot entre amis au Fouquet's.

    Serge Federbusch

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    Published by voxpop - dans La France en résistance
    23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 07:04

    ledauphiné.com

    La soirée de liesse des supporters algériens s’est terminée par une opération de maintien de l’ordre cette nuit.

    Vers minuit et demi, un groupe d’individus situé au sein des supporters a commencé à caillasser les policiers sur le cours Jean-Jaurès. Ces derniers ont répliqué par des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, mais des heurts se sont poursuivis entre forces de l’ordre et fauteurs de troubles sur tout le cours Jean-Jaurès. Des poubelles ont été incendiées devant le Mc Donalds, ainsi que plus au sud sur le cours de la Libération, dans l’espoir semble-t-il de tendre des guet-apens aux sapeurs-pompiers et aux policiers.

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    Published by voxpop - dans La France en résistance
    23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 06:55

    Bd Voltaire

    Gabriel Robin

     

    C’est un signe majeur de déclin, mais qui se préoccupe de la fuite de nos compatriotes ? L’émigration des jeunes français diplômés ou travailleurs manuels n’est, pour l’instant, que peu commentée ou étudiée. C’est aussi le signe que l’attachement à la patrie est moindre qu’auparavant. Et puis, quitter la France n’était pas un choix courant il y a 20 ans, car il était difficile d’espérer de meilleures conditions de vie ailleurs. Ce n’est désormais plus le cas.

    Selon une étude de la Fondation pour l’innovation politique, intitulée « Trop d’émigrés ? Regards sur ceux qui partent de France », ce phénomène n’est pas suffisamment pris en compte dans l’étude des flux migratoires trop centrée sur l’immigration. Il n’existe pas de chiffres précis sur le nombre de Français expatriés, mais on estime leur nombre à 2 millions. Parmi eux, beaucoup de scientifiques et de commerciaux, mais aussi des travailleurs des métiers de bouche. À l’heure de l’« iconomie » (conceptualisé par Jean-Michel Quatrepoint, ce néologisme désigne la troisième révolution industrielle due à l’informatisation), et du « cerveau main-d’œuvre », la France ne peut pas se permettre ces départs de talents essentiels. Nous sommes déjà en retard, et savoir que 40 % des meilleurs chercheurs français en économie travaillent outre-Atlantique est un déchirement pour tous les patriotes sincères.

    Trois types d’émigrés ont été définis par la FIP : l’émigré patrimonial qui cherche à payer moins d’impôts tel l’animateur Arthur parti en Belgique, l’émigré économique qui est généralement un entrepreneur pensant trouver un écosystème plus favorable à l’étranger, et l’émigré « désabusé » qui cherche à trouver un emploi à la hauteur de ses qualifications hors de la France et est généralement un jeune diplômé. Le rapport envisage principalement des mesures fiscales pour pallier ce problème. Soit, il y a effectivement des ajustements fiscaux à prendre dans notre pays. Mais est-ce le seul problème ? Je ne le crois pas.

    Oui, la France doit garder ses talents et ses compatriotes plus fortunés. Et pour cela, il s’agit avant tout de réveiller le sentiment français et l’amour de la patrie. Bien sûr, notre monde ouvert est attirant, l’on peut faire fortune au Brésil en profitant des plages de Copacabana ou triompher à Los Angeles plus facilement qu’en France. Mais il ne faut plus que la réussite individuelle soit le seul horizon des individus, il faut redonner du sens à la réussite collective de la nation. Et pour cela, la patrie doit aimer ses enfants, en leur montrant que la réussite ici est possible.

    Inversons les flux migratoires ! Il faut retenir les émigrés français en leur permettant de s’accomplir dans leur pays. C’est une des clés de notre avenir.

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