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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 22:48

 Analyse comparative de la dépense publique en France et en Allemagne

 

 

Alors que le thème de la « convergence franco-allemande » est sur les lèvres d'un grand nombres de responsables politiques français, l'Institut Thomas More publie aujourd'hui sa nouvelle Note de Benchmarking, consacrée à une analyse comparative approfondie de la dépense publique en France et en Allemagne. Explosif !

Rapporté à son PIB, la France « consomme » 163 milliards d'euros de plus

de dépenses publiques par an que l'Allemagne.

Tel est le point de départ, spectaculaire, de la présente étude.

Intrigués par le refrain de la « convergence franco-allemande » que font entendre depuis plusieurs mois les responsables politiques français – convergence fiscale, voire sociale, dans l'esprit de la plupart d'entre eux –, nous avons voulu les prendre au mot. « Convergence franco-allemande », chiche... Mais si l'on commençait par la « convergence budgétaire » ? Et si nous faisions converger d'abord la remise en ordre de nos finances publiques ? N'est-ce pas cela que le « modèle allemand » a de meilleur à nous apporter ?

Partant du constat qu'on vient d'indiquer – 163 milliards d'euros de dépenses publiques en plus –, nous ne prétendons pas affirmer que la France peut – et doit – couper, en suivant aveuglement le « modèle » allemand, 163 milliards de ses dépenses... Mais dans la mesure où on ne peut raisonnablement affirmer que l'État allemand rend à ses concitoyens un service significativement moins bon que l'État français, il nous est apparu qu'il était possible d'identifier secteur par secteur des poches d'économies substantielles. C'est l'objet des pages qu'on va lire.

Pour se faire, nous avons explorer 5 thèmes (santé, protection vieillesse, éducation, logement et fonction publique). Voici la synthèse de nos conclusions :

 

> Santé

1. Avec le même niveau de dépenses publiques que le système allemand, le système de santé français coûterait environ 23,7 milliards d’euros en moins

2. A lui seul, le secteur hospitalier représente plus de 18 milliards d'euros de potentiel d'économies

3. En 2007, le solde de l'Assurance Maladie allemande était positif de 1,7 milliards d’euros alors qu’en France le déficit était de 6,4 milliards

4. Pour un niveau de qualité de soins comparable

> Protection vieillesse

1. Rapporté à la population totale, 21,3% de seniors de plus en Allemagne mais un coût de 1,4% de PIB en moins

2. 20% de seniors en moins au travail et des retraites supérieures de près de 50%

3. Une politique française qui privilégie davantage ses retraités que l'Allemagne

> Éducation : primaire et secondaire

1. Si la France ramenait sa dépense publique par élève au niveau allemand, cela représenterait une économie de 8,2 milliards d’euros

2. Mais on compte 30,9 milliards d'euros en plus en France de dépenses hors personnel enseignant

3. Des écoles primaires françaises plus petites, beaucoup plus nombreuses : plus de 3 milliards d'euros d'économies potentielles

4. Sur la base des standards allemands, pas moins de 7,6 milliards d’euros d'économies potentielles dans les collèges et les lycées français

5. Tout cela pour une performance légèrement plus médiocre que celle du système scolaire allemand

> Logement

1. Une croissance de la population et des ménages français beaucoup plus forte qu'en Allemagne

2. Un parc de logements français inférieur au parc allemand : près de 720 000 logements manquants

3. Des coûts du logement en France bien supérieurs aux coûts allemands

4. Un « mal-logement » qui devient de plus en plus problématique en France

5. Des résultats médiocres malgré une incroyable disproportion de moyens mis en œuvre

> Fonction publique

1. Rapporté à la population totale, on compte 24% de fonctionnaires de plus en France qu’en Allemagne

2. Rapporté à la population active, il y a 44% de fonctionnaires de plus en France qu’en Allemagne

3. Ce sureffectif produit un surcoût de plus de 30 milliards d’euros

 

 institut-thomas-more

>>>>> voir la publication

 

 

 

 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 09:20
Appels d’offres douteux, doubles facturations, dépenses somptuaires… la Cour des comptes, qui a publié un rapport accablant sur le CE de la RATP, demande l’ouverture d’une enquête pénale.

La seule subvention de fonctionnement du comité d’entreprise représentait 113 euros par agent

FRAUDE :  Les syndicats de la RATP écrivent l’une des pages les plus sombres de leur histoire. Après le scandale de proxénétisme et de fraude dévoilé en interne à la fin de l’été, un rapport accablant de la Cour des comptes, rendu public hier, souligne des « problèmes de surfacturations, voire de doubles facturations, des dépenses somptuaires, une absence de comptabilité sérieuse, des gestions opaques des centres de vacances ou de restauration collective » .

Le château de Fontenay-lès-briis, dans la vallée de Chevreuse, propriété de l’union des syndicats CGT de la RATP, abrite un centre de vacances pour les agents de l’entreprise.

La Cour s’est notamment intéressée à la mauvaise gestion du centre de vacances de Serre Chevalier où 7 millions d’euros ont été dépensés pour sa rénovation depuis 2006. Le centre est toujours fermé, quatre ans après la fin des travaux qui ne l’ont pas mis aux normes de sécurité. Pour réaliser ces travaux, les élus de la RATP ont fait appel à une PME de région parisienne qui n’avait jamais travaillé en montagne, dont les véhicules n’étaient pas équipés pour affronter les routes enneigées mais dont des cadres avaient des accointances avec des syndicalistes de l’entreprise publique…

Face à cette situation, les magistrats de la Rue Cambon en appellent à une enquête pénale. « Le procureur général près de la Cour des comptes a jugé bon de saisir le ministre de la Justice, estimant que certains faits étaient de nature à motiver l’ouverture d’une action pénale. » Le parquet de Paris a ouvert le 5 septembre une enquête préliminaire pour abus de confiance, après avoir été saisi par la Cour.

Ce rapport de la Cour des comptes est rendu public tout juste un an après un rapport interne réalisé par la direction de la RATP. Cette enquête avait alors dévoilé un « trafic » d’heures de « relèves », soit des heures réservées aux représentants du personnel pour leurs tâches syndicales. « En forçant le trait, on pourrait dire que tout se vend et tout s’achète sur le marché de la relève », indiquait déjà ce rapport.

S’intéressant au coût de cette gabegie, l’enquête interne détaillait alors que la seule subvention de fonctionnement du comité d’entreprise représentait 113 euros par agent. C’est moins qu’à La Poste (204 euros) mais davantage qu’à la SNCF (59 euros), Areva (101 euros) ou encore Orange (90 euros). À ce chiffre s’ajoute la subvention aux oeuvres sociales (sport, vacances, sorties) qui multiplie souvent par dix la manne financière mise à disposition des syndicats.

Ce rapport devrait relancer le débat sur la gestion des comités d’entreprise en France. Plusieurs d’entre eux sont dans la tourmente : celui D’EDF est régulièrement déficitaire depuis le scandale qui l’a secoué en 2004. Celui d’air France a fait l’objet en 2010 d’une enquête de la brigade financière et est actuellement géré par un mandataire du tribunal de Bobigny chargé de le faire échapper à la faillite. Enfin, le comité d’établissement du CCE de la SNCF a fait l’objet d’une enquête de la brigade financière. Curieusement, le rapport du député Nouveau Centre Nicolas Perruchot sur les dérives et sur le financement du paritarisme en France a été retoqué mercredi à l’assemblée et ne sera pas publié.

 

  • Le Figaro
  • FABRICE AMEDEO

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 22:37
L'argent caché des syndicats
Ils touchent 4 milliards par an de la collectivité pour 8 % de syndiqués.
Subventions à gogo, permanents par milliers, gabegie...
Un rapport parlementaire lève le voile. Décapant !
Le FIGARO - Par Fabrice AmedeoLaurence De Charette Publié le 03/12/2011 
(Getty/Montage Olivier Cailleau)
(Getty/Montage Olivier Cailleau)

La Cour des comptes produit un rapport accablant

sur le comité central d'entreprise de la RATP.

Elle l'accuse de "gestion défaillante" de son personnel, des activités de restauration et de ses centres de vacances.
 
Des vacances à Dakar aux frais de France Télécom ! En février dernier, 12 délégués syndicaux du groupe se sont rendus au Sénégal, officiellement pour assister au Forum social mondial. Dans leurs valises, un mandat en bonne et due forme du très imposant Comité central de l'unité économique et sociale (CCUES). Pour représenter les salariés de France Télécom face à la «place importante faite au secteur des télécoms, notamment dans le cadre des relations nord-sud», la délégation a reçu un chèque de 12.000 euros. À l'heure où les entreprises serrent les coûts et l'État taille dans ses dépenses, les syndicats ne rechignent pas à envoyer leurs membres au soleil, tous frais payés, simplement «pour nourrir leur réflexion».
Gonflé ? Non, une pratique plutôt ordinaire dans une France qui n'aime pas ses syndicats mais les nourrit grassement. Car si le syndicalisme n'a jamais été aussi peu représentatif dans notre pays - seuls 8 % des salariés (public et privé confondus) adhèrent à une organisation, le taux le plus bas de l'Union européenne ! -, la machine syndicale, elle, se porte bien, très bien même. Et pour cause : elle vit aux crochets des autres ! C'est la démonstration choc que font les députés dans un rapport rendu public cette semaine, et que Le Figaro Magazine a pu consulter en avant-première.
Au terme d'une commission d'enquête de six mois, de dizaines d'auditions, les élus font ce constat :
 la collectivité fait chaque année un chèque de 4 milliards d'euros pour financer l'activité syndicale. Presque l'équivalent du budget de l'Enseignement supérieur...
(Infographie : Olivier Cailleau/Source : Commission d'enquête parlementaire sur le financement des syndicats)
(Infographie : Olivier Cailleau/Source :commission d'enquête parlementaire sur le financement des syndicats)
Les cotisations ne représentent qu'une part infime des budgets syndicaux: guère plus de 3 à 4% pour les organisations représentant les salariés et de 15 à 60 % selon les cas pour les structures patronales. C'est une «exception française en Europe», relèvent les parlementaires, soulignant qu'ailleurs sur le continent, «les cotisations occupent une part primordiale dans les ressources des syndicats, plus de 80% dans l'ensemble». Leur «légitimité» est à ce prix, notamment vis-à-vis des pouvoirs publics, glisse le rapport.
Ici, ce sont les détachements syndicaux, les décharges horaires, les subventions aux comités d'entreprise ou encore la gestion des organismes sociaux et de la formation professionnelle qui fournissent le gros des moyens. Un système bien huilé mis en place au lendemain de la guerre et que personne - même en ces temps de crise - n'a osé remettre en cause. Et surtout pas l'État impécunieux, pourtant avide d'économies. Y trouverait-il son compte?
Lorsqu'il a décidé de se pencher sur cette délicate question, Nicolas Perruchot, ce député centriste qui a fait une entrée tonitruante sur la scène politique en 2001, en évinçant Jack Lang de la Mairie de Blois, savait qu'il avançait en terrain miné. L'annonce de sa commission d'enquête a été fraîchement accueillie «en haut lieu», souffle-t-il. À plusieurs reprises, on m'a fait dire qu'une commission d'enquête parlementaire sur le prix de l'essence serait mieux venue», précise Perruchot, pas mécontent de n'en avoir fait qu'à sa tête.
Les syndicats ne se sont pas bousculés à la porte de la commission. «Nous nous sommes même demandé si nous aurions besoin de faire intervenir la force publique, comme nous en avons le droit», confie-t-il. Les représentants de l'UIMM - la puissante fédération patronale de la métallurgie - ou de FO ne se sont présentés à la convocation des députés qu'in extremis, lors de la dernière semaine d'audition.
On comprend leurs réticences. Le tableau que dressent les élus est décapant: «mécanismes de financement structurellement opaques», «absence de prise en considération (...) des mises à disposition de personnels et de locaux», «dérives»... Le schéma des circuits de financement qu'ils ont tenté de reconstituer vaut son pesant d'or, tant il est incompréhensible.
Les députés se sont fondés pour leur enquête sur de tout nouveaux éléments, fournis par les fédérations elles-mêmes. Car, pour la première fois cette année, les organisations syndicales et patronales ont dû se livrer à un exercice d'un genre nouveau : la publication de leurs comptes, en vertu de la loi d'août 2008 sur la représentativité syndicale.Personne n'avait osé leur demander le moindre bilan depuis la loi Waldeck-Rousseau créant les syndicats en... 1884 !
Certes, une incertitude plane encore sur les obligations des puissants syndicats de la fonction publique. En outre, toutes les organisations ne se sont pas pliées aux nouvelles règles du jeu avec le même entrain, certaines les ont même royalement ignorées. On attend toujours les comptes de FO pour 2010, de même que ceux de l'Union nationale des professions libérales (Unapl). Quant à la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), elle a carrément fait savoir qu'elle n'entendait pas commencer l'exercice avant l'année prochaine.
Bernard Thibault, lui, a fait le choix de présenter le bilan de la CGT à la presse le 14 novembre. Sur 79 millions d'euros de cotisations versés par ses adhérents, un peu moins de 13 ont été affectés à la confédération pour financer ses activités, a-t-il détaillé. Ce qui lui a permis d'affirmer que près des deux tiers des recettes de la CGT provenaient des adhérents. À l'entendre, on serait donc «très loin» de l'image d'un syndicat «fonctionnant avec l'argent public». Simple question de présentation. Ce que l'on nomme par facilité «syndicat» est juridiquement composé d'une kyrielle de structures : sections d'entreprises, unions locales, départementales, fédérations professionnelles... La maison-mère est souvent elle-même incapable d'indiquer avec certitude le nombre de ses affidés. La CGT, par exemple, hésite entre 25.000 et 30.000 entités.
Quoi qu'en dise M. Thibault, l'essentiel de la richesse de la CGT et des autres syndicats de salariés provient des moyens humains - détachements, décharges horaires, etc. - mis à leur disposition par les entreprises et surtout par l'Etat. Ces petites mains se comptent par dizaines de milliers dans la fonction publique. Ou plutôt, elles ne se comptent pas. Car en la matière, l'unité de mesure, c'est l'estimation. Le doigt mouillé.
Pour en avoir le cœur net, l'Inspection générale de l'administration a épluché l'an dernier les mécanismes de mise à disposition pour les syndicats de la fonction publique dans deux départements, le Rhône et le Loiret. Son rapport, resté confidentiel, montre que l'administration n'est pas tatillonne avec les absences syndicales, qu'elle a parfois même renoncé à comptabiliser. Au service des impôts notamment, les syndicats déclarent que tous les droits syndicaux ont été pris quand la direction, elle, fait état d'une importante sous-consommation des heures de détachement ! De manière générale, les administrations peinent à distinguer les différents types d'absence ou de décharge.
(Source : Commission d'enquête parlementaire)
(Source : Commission d'enquête parlementaire)

Les abus prospèrent dans un univers où règne le flou. Soumis aux questions des inspecteurs de l'administration, les directeurs des ressources humaines des ministères ont bien dû admettre qu'ils ne disposaient d'aucun tableau de bord détaillé de leurs effectifs. Des réponses au moins aussi vagues ont été données aux députés. Du bout des lèvres,  au ministère de la Fonction publique, on reconnaît qu'environ 17.000 agents(en postes équivalents temps plein) seraient mis à la disposition des syndicats dans la fonction publique. Dont près de 1200 à l'Éducation nationale. Les parlementaires ont conclu de cet aveu à moitié officiel que la réalité devait se situer bien au-dessus et Perruchot avance le chiffre de «28.000 équivalents temps plein pour les trois fonctions publiques». Si l'on s'en tient au chiffre officiel, les moyens humains offerts aux syndicats par l'État représenteraient une enveloppe minimale de 1,3 milliard d'euros. «J'ai dit à Valérie Pécresse : rien qu'avec une économie de 10% sur ce budget, je te fais l'équivalent de deux taxes sodas», ironise le rapporteur.
Dans certains services de l'État comme la police, fortement syndiquée, ces mises à disposition ont atteint une telle ampleur que le ministre a dû taper du poing sur la table. Depuis une dizaine de jours, le cabinet du ministre de l'Intérieur reçoit discrètement les syndicats de policiers les uns après les autres. Claude Guéant a lancé un pavé dans la mare en déclarant qu'il comptait «remettre les policiers sur le terrain». Depuis les déclarations du ministre, les langues se délient, et les différentes centrales se renvoient la patate chaude. Les uns ont reconnu des syndicalistes policiers assurant le service d'ordre de manifestation d'un candidat de gauche, les autres dénoncent les moyens humains particulièrement généreux consacrés aux œuvres sociales de la police. Jusqu'où ira le ministre de l'Intérieur ? Dans bien des cas, les administrations préfèrent fermer les yeux pour assurer la paix sociale. «Globalement, les quotas de détachement dans la fonction publique ont souvent été dépassés avec la bénédiction des ministères», concède un connaisseur.
Cette stratégie dépasse de beaucoup les détachements de permanents syndicaux. Elle passe aussi par des largesses aux comités d'entreprise, la mise à disposition de locaux et de moyens matériels. Toujours dans la police, à Lyon, les syndicats policiers bénéficient depuis 2008, date de la destruction d'un immeuble ancien, d'un relogement dans le domaine privé pour un loyer annuel de 87.000 euros.
Au fil des ans, certains comités d'entreprise de la sphère publique sont devenus de véritables coffres-forts ! Il est vrai que les patrons n'hésitent pas à mettre la main à la poche bien au-delà des obligations prévues par la loi. Manière d'acheter, au prix fort, la paix sociale. Pierre Mongin, à la tête de la RATP, n'aligne-t-il pas 16 millions par an, c'est-à-dire 7 de plus que ce que lui imposent les textes, dans la caisse syndicale ? Durant plus de dix ans à la tête d'Air France, Jean-Cyril Spinetta a mis des sommes importantes à disposition de ses comités d'entreprise (3,1 % de la masse salariale). Un compte courant avait même été mis à disposition par l'entreprise pour éponger les dettes et la gestion hasardeuse du CCE. Air France l'a fermé en 2008 et a accepté d'éponger un découvert de 7 millions d'euros. Une goutte d'eau face aux enjeux poursuivis par la direction: faire passer la privatisation de l'entreprise et la fusion avec le néerlandais KLM.
Même chose à EDF, qui abrite la plus grosse cagnotte de la CGT, l'intouchable Caisse centrale d'action sociale (CCAS). «Les magistrats ne comprennent rien aux impératifs économiques!» s'était emporté un certain ministre du Budget en 2004 alors qu'une information judiciaire était ouverte sur les irrégularités de la gestion du comité d'entreprise (4000 permanents syndicaux). Met-on en cause la gestion d'un syndicat majoritaire à la veille d'un changement de statut de l'entreprise ? Chez France Télécom-Orange, la direction a trouvé une méthode tout aussi efficace de mettre de l'huile dans les rouages : acheter des pages de publicité dans les journaux syndicaux ou encore louer des stands dans les grands congrès.
Par comparaison, les entreprises privées «contribuent financièrement assez peu, sauf exception, au financement des syndicats de leurs salariés», note la commission d'enquête parlementaire. Hormis les décharges horaires prévues par la loi et les locaux syndicaux mis à disposition et dûment mentionnés dans leurs comptes. Au total, les députés évaluent le coût de la représentativité syndicale dans le secteur privé à 1,6 milliard d'euros. Un chiffre qui «ne correspond pas, à proprement parler, au financement des "syndicats", mais plus précisément à celui de l'activité de représentation, de défense, de revendication menée par les syndicalistes dans les entreprises», note le rapport. En outre, plus des trois quarts de ces syndicalistes sont élus par le personnel et non désignés par leur syndicats. 
(Source : Commission d'enquête parlementaire)
(Source : Commission d'enquête parlementaire)

Les organisations syndicales et patronales se partagent enfin également, depuis plus de soixante ans, le gros gâteau du paritarisme. Ce sont elles qui gèrent le circuit de la formation professionnelle en France (un pactole de 6,3 milliards) et le «1% logement». Elles encore qui sont aux commandes des grands organismes de la Sécurité sociale et de l'Unedic, des mastodontes qui assoient leur puissance et font vivre des dizaines de milliers de militants promus au rang d'administrateurs. Indemnités forfaitaires, frais de formation, prise en charge de secrétariat, voyages d'études...: les députés énumèrent les multiples avantages que procure la gestion des organismes paritaires (voir tableau). «Tout le monde se tient, car tout le monde en croque», résume un dirigeant d'une caisse de retraite complémentaire, la galaxie Agirc-Arrco.
Denis Gautier-Sauvagnac, ancien dirigeant de la très puissante UIMM au sein du Medef, n'a toujours pas livré les secrets de la «fluidification du dialogue social». Dix-neuf millions d'euros ont été retirés en liquide des caisses de l'organisation entre 2000 et 2007, qui auraient majoritairement servi au financement occulte de syndicats, selon les soupçons des enquêteurs.
«Je suis parvenu à la conclusion qu'il existe bien un système, une stratégie globale et une alliance objective entre acteurs concernés, analyse Jean-Luc Touly, syndicaliste lui-même, en cours de rédaction de son deuxième ouvrage sur les financements occultes. Si la CGT n'a pas mené la fronde lors de la réforme des régimes sociaux, comme elle aurait pu facilement le faire, c'est que le gouvernement avait une monnaie d'échange : la loi sur la transparence des comptes syndicaux dont l'incidence est limitée. »
Au plus fort de la crise, les confédérations affichent une insolente santé financière. Toutes les centrales sont propriétaires de vastes locaux parisiens : le siège du Medef est valorisé 24 millions d'euros, l'UIMM dispose d'un trésor de guerre de près de 505 millions d'euros, selon le rapport. François Chérèque, à la tête de la CFDT, avoue avoir du mal à cacher ses économies de plus de 350 millions d'euros, dont 34,7 millions de « trésorerie disponible ». Celle de la CGT est de 42 millions d'euros. Les fruits d'une «gestion de père de famille» ont expliqué, sans rire, plusieurs responsables syndicaux...
Des rentiers, les syndicats français ? Ils fonctionnent en tout cas très bien indépendamment de leur manque de représentativité. Inutile de grandir pour s'enrichir ! À l'extrême, ils n'auraient guère besoin d'adhérents. Premier syndicat français, la CGT en compte 670.000. Très loin des 2,4 millions d'IG Metall, le syndicat allemand des «métallos».
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Published by voxpop - dans Politique
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 09:28

Chacun d'entre nous se doit de bien appréhender le montant de la dette publique Française !

 

La dette publique française haute comme l'Arc de Triomphe

Alors que  Moody's menace le triple A français, Slate vous montre à quoi correspond visuellement la dette française sous forme de billets de 100 euros.

 

 1.693.000.000.000 €. C’est le montant de la dette publique française à la fin juin 2011, selon les chiffres publiés par l’Insee le 30 septembre: à titre de comparaison, en montants actualisés (c'est à dire en tenant compte de l'inflation), elle était de 110 milliards en 1981. En l’empilant, toujours en palettes de 100 millions d’euros, on atteint les dimensions de l’Arc de Triomphe de l’Etoile, qui fait 50 mètres de hauteur, 45 de largeur et 22 de profondeur.


la dette jpeg

 

dette-et-PIB-copie-1.jpg

 


Comprendre la dette publique

Une vidéo fort claire pour comprendre l'origine des dettes publiques et privées qui ravagent l'ensemble des pays développés.

http://youtu.be/fIyPMzaK_Cc

Une affaire de baignoire et de robinets pour faire encore plus simple..

http://youtu.be/ZE8xBzcLYRs

Dette-publique-2.jpg

 

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Published by voxpop - dans Politique
28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 09:46

Monsieur,

Combien je comprends votre lassitude ! Croyez bien que tous les sujets qui participent à votre fatigue , m’irritent chaque jour un peu plus et il serait souhaitable qu’ils interpellent le plus grand nombre de personnes. Pour autant ne soyons ni lâches, ni égoïstes ; pour nos enfants, petits enfants tenons nous debout ! Faisons face, barrons la route à tous ceux dont la seule ambition est de « pourrir » notre vie présente et à venir.  

 J’ai 75 ans. J’ai travaillé, à l’école d’abord, pas trop mal ; puis comme officier dans cette armée française qui a été tant vilipendée par la gauche et méprisée par la droite jusqu’à ce jour de 1981 où Mr Mitterand a été élu président de la république, jour globalement funeste à mon sens, mais qui a eu au moins l’avantage d’amener un peu de raison dans la tête de ses partisans et calmer leur antimilitarisme inné. Ne m’étant pas engagé pour faire fortune, je me suis contenté de la solde versée par la République et, si je n’ai pas toujours vécu confortablement, je n’ai globalement pas été matériellement malheureux. Les semaines de travail étaient longues sans « 35 heures ni RTT » ; sans même évoquer les nombreuses charges diverses de service, non compensées pendant très longtemps. C’était comme ça ; peu s’en plaignait vraiment.

Je n’ai pas hérité de biens substantiels ; ma position professionnelle et sociale ne m’a pas été donnée non plus ; j’ai travaillé pour ça. Au soir de ma vie, je suis fatigué.

Je suis fatigué de m’entendre dire que je dois partager ce que j’ai avec des gens qui n’ont pas mon éthique de travail. Fatigué de constater qu’en permanence nos gouvernements, de quelque bord qu’ils soient, me prennent de l’argent pour donner à des gens trop paresseux pour travailler, ou même qui sont des étrangers normalement sans aucun droit d’être ici, et qui gagnent plus ici en ne faisant rien que chez eux en travaillant.

Je suis fatigué d’entendre dire qu’il y a de plus en plus de familles surendettées dont je dois payer les dettes parce qu’elles n’ont pas eu le bon sens d’adapter leurs dépenses à leurs ressources, et que l’état, au siècle de l’informatique, n’a pas été capable d’imposer un contrôle a priori des emprunts sollicités, ce qu’un simple croisement des fichiers permettait de faire, depuis longtemps. Bien sûr je veux bien aider ceux que le sort a brutalement frappés : chômage, maladie grave… . Mais ce n’est pas le cas de la majorité des personnes concernées.

Je suis fatigué de m’entendre rappeler combien la France va mal, par la faute bien sûr de la droite, par des socialistes (ou apparentés) millionnaires comme Mrs Fabius, Strauss-Kahn (avant la chute), Noah, Berger, Mmes Bouquet, Balasko etc…, et fatigué de recevoir des leçons des mêmes, qui appellent de leurs vœux une France ouverte à tous alors que tant d’entre eux résident à l’étranger pour ne pas payer leurs impôts en France. Dans 20 ans ou 30 ans, si on continue à les suivre comme on le fait déjà, nous aurons l’économie d’un pays sous développé, la liberté de la presse de la Chine, la violence du Mexique, et la même tolérance vis à vis des Chrétiens et des Juifs que l’Iran.

Je suis fatigué du comportement hégémonique des syndicats qui ne représentent pas grand monde mais n’hésitent pas à paralyser tout le pays pour satisfaire des intérêts purement corporatistes, pour beaucoup hors du temps, sans strictement aucun souci du bien de la collectivité.

Je suis fatigué d’entendre dire que l’Islam est une religion de paix quand à longueur d’année on m’apprend les meurtres perpétrés pour « l’honneur familial », les égorgements publics, les émeutes déclenchées sous le moindre prétexte, les attentats meurtriers perpétrés là où le maximum d’innocents peut être tué.

Je suis fatigué que dans les mosquées installées chez nous on prêche la guerre sainte ordonnée par Allah, guerre qui aura l’avantage de sauver l’âme du Juif ou du Chrétien, assassiné parce qu’il ne « croit pas », en même temps qu’elle sauvera celle de son assassin ; pourquoi se priver dans ces conditions.

Je suis fatigué que l’on tolère la transformation insidieuse de ma civilisation sous les coups d’une autre qui ne la vaut pas ; fatigué d’entendre des socialistes (encore eux) envisager l’apprentissage de l’Arabe aux professeurs des écoles pour faciliter les contacts avec les enfants de l’immigration qui ne trouvent pas notre société à leur goût et en refusent même l’histoire. Fatigué de voir que l’apprentissage du Français, qui est la langue donc le ciment de la nation depuis François 1er, devient une exigence secondaire que l’immigrant n’a plus le devoir d’apprendre devenant non plus un immigrant mais un colonisateur.

Je suis fatigué que l’on me prône les vertus de la diversité alors qu’elle dissout la nation, et qu’en son nom on en arrive à ériger en système la discrimination positive qui fait que le particularisme racial, religieux ou social suffit à compenser les insuffisances individuelles, créant ainsi une injustice vis à vis des individus « ordinaires ».

Je suis fatigué que notre tolérance vis à vis des autres cultures nous amène à considérer comme normal que l’Arabie Saoudite finance chez nous des mosquées, où l’on prêche la haine de l’Occident, avec les subsides qu’elle tire du pétrole que NOUS Occidentaux avons découvert et mis en exploitation, et que NOUS lui achetons, alors qu’elle proscrit sur son sol la construction d’églises et synagogues.

Je suis fatigué d’entendre à longueur de temps que je dois diminuer mes émissions de CO2 parce que c’est «  bon pour la planète », alors que la Chine inaugure deux à trois centrales thermiques par semaine, que l’Allemagne, qui émet déjà deux fois plus de ce gaz que nous par habitant parce qu’elle refuse le « nucléaire », va augmenter ses émissions car il faut bien compenser les défaillances des éoliennes quand il n’y a pas de vent c’est à dire environ les deux tiers du temps.

Je suis fatigué de m’entendre dire que notre tradition d’asile nous oblige à accepter tous les miséreux de la planète et à payer pour eux, même quand ils sont clandestins ou n’ont jamais travaillé ni cotisé un centime chez nous ; et je suis encore plus fatigué de constater que nos personnages politiques, de droite comme de gauche, trouvent apparemment ça très bien puisqu’ils ne font rien pour y remédier quand ils sont au pouvoir, ou approuvent quand ils sont dans l’opposition.

Je suis fatigué d’entendre tous ces gauchistes, pas tous extrêmes, ces affidés de tous les « SOS racismes » que ne concerne pas le racisme anti blanc, tous ces journalistes angéliques, pratiquer la culture systématique de l’excuse pour tout comportement anti social, anti national, anti Chrétien ou anti Juif, souvent très violent, et réclamer toujours plus de traitement social des conditions de vie de la canaille, en oubliant que s’ils sont chez nous c’est que leur sort leur paraissait meilleur que chez eux où ils se garderaient bien de retourner, et où ils n’oseraient pas brûler les voitures par centaines chaque année de crainte de représailles du même niveau que leur démence, que nous, nous subissons et tolérons.

Je suis fatigué de tous ces discours qui cherchent à me convaincre que mon pays n’a jamais rien fait de bien dans le passé, qu’il doit s’excuser de tout, de l’esclavage, du colonialisme, des guerres napoléoniennes, de son passé judéo-chrétien, des croisades (en oubliant que l’Islam conquérant les avait devancées de quatre siècles).

Je suis fatigué des Français que je crois ; prétentieux, hâbleurs, naïfs mais donneurs de leçons, égoïstes, assez lâches et finalement pas sérieux.

Par contre je suis heureux d’avoir 75 ans.

Je ne verrai pas le monde que nous préparons consciencieusement par veulerie. Mais je plains sincèrement mes descendants.

Note : l’idée de ce texte, dans sa forme, m’a été donnée par un texte d’un Américain, Robert A. Hall, qui est semble t-il dans un état d’âme comparable au mien vis à vis de son pays.


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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 22:33
Retransmission cérémonie d'hommage aux soldats morts en Afghanistan

France 2 retransmettra en direct, mardi 19 juillet 2011, à partir de 10h30, en direct des Invalides, la cérémonie d’hommage national aux soldats tombés en Afghanistan. Une émission spéciale de la rédaction présentée par Marie Drucker et Pierre Servent.

Cette cérémonie nationale d'hommage aux soldats tombés dans l'accomplissement de leur devoir en Afghanistan sera précédée d'une rencontre (à huis clos) de M. le Président de la République Nicolas Sarkozy avec les familles des militaires décédés, au Palais de l'Élysée.
 
Le 13 juillet 2011, en fin de matinée, des éléments du groupement tactique interarmes (GTIA) Kapisa étaient engagés dans une mission de sécurisation d’une shura près du village de Joybar, à quelques kilomètres au nord de Tagab. Ils étaient en appui d’une équipe environnement du GTIA et d’une équipe de reconstruction américaine, lorsqu’a eu lieu un attentat, rappelle le Ministère de la Défense. Et le 14 juillet 2011, un militaire français des forces spéciales a été tué au combat.
 
Depuis 2001, 70 militaires français sont morts en Afghanistan.... 

* * *

 

 Liste des militaires morts pour la France !

Qu’ils ne soient jamais oubliés
par la nation et par le peuple français.

* * *

31 août 2004 - caporal Murat YAGCI – 1er  RPIMa
21 octobre 2004 - 1ère classe Thierry JEAN BAPTISTE – 3ème RH
21 octobre 2004 - maréchal des logis Simah KINGUE EITHEL ABRAHAM – 3ème RH
11 février 2005 - caporal Alan KARSANOV – 2ème  REI
17 septembre 2005 - caporal-chef Cédric CRUPEL – 1er RPIMa
4 mars 2006 - premier maître Loïc LEPAGE - FORFUSCO (commando Trépel)
15 mai 2006 - 1ère classe Kamel ELWARD – 17ème RGP
20 mai 2006 - adjudant-chef Joël GAZEAU – 1er RPIMa
20 mai 2006 - caporal-chef David POULAIN – 1er RPIMa
25 août 2006 - premier maître Frédéric PARE - FORFUSCO
25 août 2006 - caporal-chef Sébastien PLANELLES - CPA 10
25 juillet 2007 - adjudant-chef Pascal CORREIA – 1er  RCP
23 août 2007 - maréchal des logis Stéphane RIEU – 1er  RHP
21 septembre 2007 - adjudant-chef Laurent PICAN – 13ème  BCA
18 août 2008 - sergent Damien BUIL – 8ème RPIMa
18 août 2008 - caporal Kévin CHASSAING – 8ème  RPIMa
18 août 2008 - adjudant Sébastien DEVEZ – 8ème  RPIMa
18 août 2008 - caporal Damien GAILLET – 8ème  RPIMa
18 août 2008 - caporal-chef Nicolas GREGOIRE – 8ème  RPIMa
18 août 2008 - caporal Julien LE PAHUN – 8ème RPIMa
18 août 2008 - sergent Rodolphe PENON – 2ème  REP
18 août 2008 - caporal Anthony RIVIERE - 8e RPIMa
18 août 2008 - caporal Alexis TAANI - 8e RPIMa
19 août 2008 - caporal Melam BAOUMA - RMT
22 novembre 2008 - adjudant-chef Nicolas REY – 3ème RG
11 février 2009 - chef d'escadron Patrice SONZOGNI – 35ème  RAP
14 mars 2009 - caporal-chef Nicolas BELDA – 27ème  BCA
24 mai 2009 - caporal-chef Guillaume BARATEAU – 9ème CCT / 9ème  BLBMa
1er août 2009 - caporal-chef Anthony BODIN – 3ème  RIMa
4 septembre 2009 - caporal-chef Johan NAGUIN – 3ème  RIMa
6 septembre 2009 - sergent Thomas ROUSSELLE – 3ème RIMa
27 septembre 2009 - caporal Kévin LEMOINE – 3ème  RIMa
27 septembre 2009 - adjudant-chef Yann HERTACH – 13ème  RDP
27 septembre 2009 - brigadier-chef Gabriel POIRIER – 13ème  RDP
27 septembre 2009 - caporal-chef Ihor CHECHULIN – 2ème  REI
8 octobre 2009 - sergent-chef Johann HIVIN-GERARD – 3ème  RIMa
11 janvier 2010 - infirmier de classe supérieure Mathieu TOINETTE – 402ème  RA
12 janvier 2010 - lieutenant-colonel Fabrice ROULLIER – 1er  BM
13 janvier 2010 - maréchal des logis-chef Harouna DIOP – 517ème  RT
9 février 2010 - caporal Enguerrand LIBAERT – 13ème  BCA
8 avril 2010 - caporal Robert HUTNIK – 2ème  REP
22 mai 2010 - chef de bataillon Christophe BAREK-DELIGNY – 3ème  RG
7 juin 2010 - sergent-chef Konrad RYGIEL – 2ème  REP
18 juin 2010 - brigadier-chef Steeve COCOL – 1er  RHP
6 juillet 2010 - adjudant Laurent MOSIC – 13ème  RG
10 août 2010 - 1ère classe Antoine MAURY – 1er  RMed
23 août 2010 - capitaine Lorenzo MEZZASALMA – 21ème  RIMa
23 août 2010 - caporal-chef Jean-Nicolas PANEZYCK – 21ème  RIMa
30 août 2010 - adjudant-chef Hervé ENAUX – 35ème  RI
15 octobre 2010 - infirmier de classe supérieure Thibault MILOCHE – 126ème RI
17 décembre 2010 - chef de bataillon Benoît DUPIN – 2ème  REG
18 décembre 2010 - maître Jonathan LEFORT - FORFUSCO (commando Trepel)
08 janvier 2011 - caporal-chef de 1ère classe Hervé GUINAUD - RICM
19 février 2011 - chasseur de 1ère classe Clément CHAMARIER – 7ème  BCA
20 février 2011 - adjudant-chef Bruno FAUQUEMBERGUE - CFT
20 avril 2011 - caporal-chef Alexandre RIVIERE – 2ème  RIMa
10 mai 2011 - caporal Loïc ROPERH – 13ème  RG
18 mai 2011 - 1ère classe Cyril LOUAISIL – 2ème  RIMa
1 juin 2011 – caporal-chef Nunes-Patego - 17ème RPG
18 juin 2011 - 1ère classe Florian  MORILLON - 1er RCP
25 juin 2011 - 1ère classe Cyrille HUGODOT - 1er RCP
11 juillet 2011 - brigadier Clément KOVAC - 1er Régiment Chasseur
13 juillet 2011 - Adjudant GUENIAT - 17ème RGP
13 juillet 2011 - Adjudant Emmanuel TECHER – 17ème RGP
13 juillet 2011 – Adjudant Laurent  MARSOL – 1er RCP
13 juillet 2011 - Caporal-Chef Sébatioen   VERMEILLE - SIRPA Terre
13 juillet 2011 – Lieutenant Thom GAUVIN – 1er RCP
14 juilet 2011 Second maître Benjamin BOURDET – (Commando Jaubert)

 

* * *


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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 00:02

LAÏCITÉ  POUR MIEUX VIVRE  ENSEMBLE

 

Projet UMP

 

Lettre à M. Jean-François COPE


Monsieur vous souhaitez une participation constructive à ce débat,

 je vous livre mes appréciations à vos 26 propositions


Ce débat était nécessaire parce que largement demandé
par le peuple de France.
Vos propositions sont une avancée 
Mais le compte n'y est pas !

L’égalité des sexes, la polygamie, la lapidation, les mariages forcés, les mutilations sexuelles, 

les cantines scolaires, la restauration dans les services publics, 

le terrorisme alimentaire Halal,.. n'ont pas été traités !



Et puis il est vraiment préjudiciable que dans la plupart des propositions une brêche soit ouverte qui amènera le contournement de la loi, la rendant inaplicable. Soyons "carrés", l'Islam campe sur ses positions,  

« il ne peut s'améliorer et est définitif ». 


 


OK, il faut graver dans le marbre les résolutions
OK, c’est la bonne méthode

Rédiger un code au sens strict du terme (après 2012)

OK, pouvoir s'appuyer sur code, un règlement cela simplifie la prise de décision

Cependant pas question de toucher à la loi de 1905 . Quelles sont les dispositions jugées obsolètes que vous voulez abroger ?

OK, c’est la base incontournable

Prévoir expressément, dans le cadre du programme scolaire obligatoire, un enseignement relatif au principe de laïcité ; en lien avec la présentation des grandes religions, qui est déjà intégrée dans les programmes et qui doit être maintenue, le contenu et le niveau d’ensei- gnement seront déterminés par le ministère de l’éducation nationale.

OK, nécessaire

Mettre en place une formation obligatoire à la laïcité de l’ensemble des agents des services publics – voie législative

OK, impératif !

Développer en lien avec les grands pôles universitaires un module de forma- tion aux principes républicains et, spécialement, à la laïcité, ainsi qu’à l’histoire de France, à la sociologie des religions, à la rhétorique…, notamment pour les ministres du culte

OK, les ministres du culte doivent connaître parfaitement : droits, devoirs et lois.

OK, cela clarifie la situation

Etendre les obligations de neutralité qui s’imposent dans les structures publiques, aux structures privées des secteurs social, médico-social, ou de la petite enfance chargées d’une mission de service public ou d’intérêt général – voie législative

OK, mais cette phrase « excepté si la structure ne le souhaite pas (par exemple si son caractère confessionnel est revendiqué) » est une porte ouverte au contournement

Interdiction de récuser un agent du service public à raison de son sexe ou de sa religion supposée (ses convictions religieuses ne sauraient être connues puisque les agents du service public sont tenus au devoir de neutralité) – voie législative

OK, absolument nécessaire !

OK, mais encore une proposition d'aménagement dans laquelle chacun pourra s'engouffrer
OK, l'école n'est pas un service à la carte. Pourquoi ouvrir la porte du rectorat ? Pour traumatiser l'enseignant ?
OK, évidemment

Permettre aux entreprises, pour des raisons précises, d’intégrer dans leur règlement intérieur des dispositions relatives au port de tenues et signes religieux

OK, très important

Permettre aux entreprises d’intégrer dans leur règlement intérieur des dispo- sitions encadrant les pratiques religieuses (prière, restauration collective…)

OK, tout aussi important que le précédent

OK pour le guide, mais dès lors que l'on peut s'appuyer sur un règlement intérieur accepté lors de la signature du contrat de travail il n'y a plus de raison d'être tiraillé.
KO, c'est une source de discussion à n'en plus finir
KO, NON pour le BEA qui est un cadeau tout simplement au détriment des contribuables ! Inacceptable !
KO ! Il faut interdire le financement par des fonds étrangers sous peine d'être redevable, soumis aux exigences des pays donateurs
OK, c'est déjà vrai pour les autres cultes ?? Pourquoi simplifier ? La grande mosquée a su s'en accomoder à son avantage...

Affirmer clairement par voie législative que, sauf manifestations à caractère traditionnel, l’exercice du culte hors des lieux de culte est subordonné à déclaration préalable

KO, trop facile d'éluder le problème en accordant une autorisation !

KO, vous n'empêcherez pas le transfert au pays d'origine de français qui ne l'ont jamais été vraiment. En fait chaque fois que l'on ne dit pas "amen" on nous culpabilise parce que "nous freinons le sentiment d’appartenance à la nation". Il faut arrêter de se mettre en quatre, les efforts, les aménagements doivent fonctionner dans les deux sens. 
OK
OK, il faut renégocier maintenant ! Il faut mettre un terme à cette ingérance qui commence avec les dons.

Mieux encadrer l’exercice de l’abattage rituel

Vous avez eu peur d'aborder le problème. Nous mangeons tous de la viande halal ! Et nous finançons le culte musulman par une taxe attachée aux produits halal.

>>>  Voir cet article

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 07:31
Notre ministre parle d'OR !

 

A propos de l'augmentation du nombre de musulmans en France :

"C'est vrai que l'accroissement du nombre des fidèles de cette religion, un certain nombre de comportements, posent problème",

«Il n'y a aucun raison pour que la République accorde à une religion particulière plus de droits qu'elle n'en a accordés en 1905 à des religions qui étaient anciennement ancrées dans notre pays»

En regard des réactions agressives de la "communauté concernée par ces propos" relevées sur le web :


Les allégations fanfaronnes entachées de fanatisme,  les réactions hargneuses, délirantes, de ces quelques représentants de la communauté musulmane, concourent à justifier  amplement les propos de M. Claude Guéant. Elles nous révèlent la face cachée de ces personnages promptes à dégainer , dès lors qu'une voix s'élève (y compris un ministre de l'intérieur) pour exprimer des faits bien réels.    

 

«Ces propos sont irresponsables, estime M. Lhaj Thami Breze, responsable du Conseil régional du culte musulman pour l'Ile-de-France, pour lequel «les musulmans sont très attachés aux principes de la laïcité»

SOS Racisme va porter plainte contre le ministre de l'Intérieur. L'association a pris cette décision «irrévocable» à l'issue d'une réunion de son bureau lundi soir même si ses avocats étudieront mardi «la procédure appropriée», selon Dominique Sopo.


Lu sur :

http://www.ajib.fr/2011/04/claude-gueant-musulman/

On voit bien que le débat sur la laïcité n’est qu’un prétexte pour camoufler, un dégout, une haine de l’islam et des musulmans.

Continuez à faire des gosses !

Le prophète Mohammed (salallahou ‘alayhi wa sallam) a très largement encourager la communauté musulmane à faire des enfants. Dans un hadith il dit :  « Mariez-vous et faites des enfants car votre nombre sera une source de fierté pour moi devant les nations au jour de la Résurrection » (rapporté par Abou Dawoud, 1754 et an-Nassaï, 3175 et vérifié par Cheikh al-Albani (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dans Aadab az-zafaf, p. 132.). Dans un autre hadith Djâbir Ben ‘Abdallah rapporte que  le Messager d’Allah (salallou ‘aleyhi wa sallam) lui a dit : « …Tâche d’avoir des enfants…Tâche d’avoir des enfants… » (rapporté par Al Bukhary)

Si Claude Guéant estime que la hausse du nombre de musulmans est un problème, il n’est pas au bout de ses peines. A en juger par le tableau des naissances annoncé par les journaux officiels municipaux, les nouveaux nés ayant un nom d’origine musulmane sont de plus en plus nombreux a tel point que certains maires ne publient plus ce tableau. Il serait temps de comprendre et de faire comprendre à nos compatriotes français non musulmans que l’islam est une religion nationale, la deuxième religion de France et probablement la première réellement pratiquée. Les musulmans sont français et resteront en France, il va donc falloir s’y habituer.

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 07:15

La gauche a amplifié la dynamique favorable issue du premier tour des élections cantonales. A l'issue du second tour, le PS conserverait les 58 départements en sa possession et en remporte deux de manière certaine : le Jura et les Pyrénées-Atlantiques. Mayotte semble également promise à la gauche.

Le PS pourrait également remporter la Loire et la Savoie. Dans ces deux départements, un éventuel basculement dépend de quelques élus sans étiquette. Les élections des exécutifs auront lieu jeudi 31 mars dans tous les départements.

De son côté, la droite remporte le Val-d'Oise où se trouve le fief historique deDominique Strauss-Kahn, Sarcelles. De manière générale, l'UMP se défend plutôt bien, conservant nombre de départements menacés, comme la Sarthe, fief deFrançois Fillon. A gauche comme à droite, les électeurs ont donc globalement tendu à reconduire les sortants.

Sur 97 départements (hors Guadeloupe, Guyane, Martinique et Mayotte), 104 cantons sont passés de la gauche vers la droite ; 126 de la droite vers la gauche ; 10 de la gauche vers un sans étiquette ; 14 de la droite vers un sans étiquette ; 4 d'un sans étiquette vers la gauche ; 11 d'un sans étiquette vers la droite ; 3 d'un sans étiquette à un sans étiquette ; 2 de la gauche vers l'extrême droite.

La participation à ces élections est restée faible au second tour, avec environ 53 % d'abstention. Au niveau national, le PS serait largement en tête avec 36 %, devant l'UMP à 18,6 % et le  FN à 11,1 %, selon un décompte partiel du ministère de l'intérieur. Ces moyennes doivent tenir compte du fait que le FN n'était présent que dans 406 cantons.

 

>> Retrouvez   l'ensemble des résultats par cantons 

 Deux élus FN. Deux membres du parti ont été élus à Brignolles (Var) et Carpentras (Vaucluse). Deux des principaux espoirs du parti de Marine Le Pen,Steeve Briois à Hénin-Beaumont et Louis Aliot à Perpignan, qui étaient en ballottage favorable, sont battus. A Marseille, où le FN fondait beaucoup d'espoirs, il ne remporte finalement aucun des duels dans lesquels il était engagé. Le parti augmente toutefois son score avec, selon Marine Le Pen, "une moyenne de 40 % des voix" là où il est au second tour.

LEMONDE.FR | 27.03.11 | 20h55  •  Mis à jour le 28.03.11 | 00h56

Le Monde.fr

Les élections cantonales 2011

INFOGRAPHIECantonales : la carte des tendances politiques

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 08:30

Ce dimanche il faut voter ! L’abstention n’est pas de mise.

A la lumière de ce graphique je vous propose ma réflexion.


resultats (2)


Si l’immigration n’est pas votre préoccupation première ma démarche ne peut vous intéresser, vous pouvez arrêter votre lecture ici.

Mais par contre si vous partagez mon inquiétude au regard de l’immigration qui menace notre pays, alors mon propos peut mériter votre attention.

 Actuellement les conseils généraux sont en grande majorité sous la férule des partis de gauche. Nous n’aurions pas lieu d’être inquiets, mécontents, s’ils avaient su nous préserver de ce fléau.

Les partis de droite ont essayé de colmater la brèche, sans grand résultat, peut être parce qu’ils n’ont pas vraiment pris la mesure du problème, difficile il est vrai.

L’extrême droite, dont le FN, semble avoir pris conscience de la gravité du mal qui nous menace, ils sont porteurs d’espoir. Pourquoi ne pas leur donner la possibilité d’agir ? C’est le souhait de bien des français. Voir le dernier sondage de l’IFOP :

 

http://www.ifop.com/?option=com_publication&type=poll&id=1444


Dimanche en votant pour les partis de gauche il est clair que notre crainte face à l’immigration deviendra réalité. Il est urgent de rétablir l’équilibre au sein des conseils généraux. En conséquence lors de ce deuxième tour des élections cantonales notre vote sera plus judicieux systématiquement  à droite. A chacun sa sensibilité lorsqu’il faudra choisir entre droite et extrême droite, mais un petit coup de pouce à l’extrême droite permettrait à quelques personnalités d’entrer dans les conseils et nous montrer que leurs discours ne sont pas vains.

Cette réflexion m’est personnelle et n’engage que moi. 

 

PS.

Suite à l'appel lancé par Le nouvel Observateur demandant le renoncement  au débat sur l'Islam,

Parmi les signataires de cet appel, on retrouve le nom de Martine Aubry, première secrétaire du PS et celui de Tariq Ramadan, qui se présente comme un universitaire et qui est surtout connu pour ses positions ambigües sur le respect des valeurs républicaines.


Cet homme, proche des Frères Musulmans, refuse toujours de prendre position clairement et sans détour pour l’arrêt immédiat et définitif de la lapidation des femmes dans tous les pays du monde !


Parmi les signataires de cet appel, on trouve aussi Laurent Fabius, ancien Premier ministre socialiste.

Associer son nom et sa voix à celle de Tariq Ramadan est une faute extrêmement grave, une insulte à la dignité des femmes à travers le monde.

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

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J'ai plus envie de relativiser. >>>>