En même temps que l’émotion gagnait la France, une sorte de pudeur s’est subrepticement emparée du discours officiel. Comme si louer la grandeur de Notre-Dame imposait de taire sa dimension sacrée, il devint de bon ton d’évoquer la gloire des lieux en occultant leur vocation, de célébrer la beauté des pierres en feignant d’ignorer le souffle qui les habite, ou de se féliciter du sauvetage de la couronne d’épines en prenant soin de ne pas citer le Christ…
Le divin fut en quelques heures proscrit du récit autorisé de l’événement