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Coupe du monde de football : "Un féminisme à l'américaine se greffe sur l'esprit du sport"
FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le discours médiatique et publicitaire sur le football féminin est d'ordre idéologique, déplore la philosophe Bérénice Levet. LE FIGARO.- Quel est votre sentiment sur ce...
Le football est accordé au corps masculin, et c’est la raison pour laquelle les petits garçons s’y destinent, et y sont destinés, plus volontiers que les petites filles. Les activités physiques traditionnellement attribuées à chacun des deux sexes ne le sont pas de manière arbitraire. Cette répartition a un fondement naturel, elle s’accorde à la physionomie de chacun, elle s’inscrit dans la continuité du donné corporel.
Si les petites filles exercent la danse, c’est que celle-ci est l’école de la «grâce», et donc cultive et fortifie une disposition originelle. Si le football est majoritairement pratiqué par les petits garçons, c’est qu’il est à l’unisson de leur constitution. Ce qui n’exclut pas qu’un petit garçon manifeste la volonté d’apprendre la danse, et une petite fille de jouer au rugby, ce qu’on doit leur accorder, mais l’exception ne fait pas la règle. Le corps dicte sa loi à l’esprit, à la volonté, aux aspirations! C’est cela que les tenants du «genre», qui postulent que tout est construit, contestent.