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Souverainisme et Hitler, le pape dérape-t-il ?
Le pape François nous a habitués à des discours surprenants. Soufflant tour à tour le chaud et le froid, se moquant du qu'en-dira-t-on, le souverain pontife ne laisse personne indifférent. Les...
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Le pape a toujours adopté une position pro-migrants que certains jugent irresponsable. Préoccupé exclusivement de charité envers eux – et nul ne saurait le lui reprocher -, il refuse toute vision politique qui tendrait à interrompre cette vague incessante, y compris si cela déstabilise les nations européennes. La politique de Matteo Salvini l’horrifie sans doute. Celle de Viktor Orbán ne vaut guère mieux à ses yeux. Comment ne pas penser que c’est eux qu’il vise à travers ce propos outrancier ? Mais, pour le catholique un tant soit peu honnête, si la parabole du Bon Samaritain est une règle intangible à suivre, la question de la paix civile l’est tout autant. Et écarter d’un revers de main les risques considérables qu’encourt l’Europe en raison d’un afflux incontrôlé de populations exogènes serait tout aussi criminel que de laisser un malheureux se noyer sans faire un geste pour le sortir de l’eau.
Ce n’est pas avec de tels anathèmes que le pape contribuera à régler humainement la question migratoire. Ni en exhortant les nations européennes à accueillir tous ceux qui se pressent à leurs portes. C’est au contraire dans des nations fières de leurs identités, fortes et souveraines, que ceux qui voudront s’assimiler le feront le mieux. Les autres ne resteront pas. Or, nous a également dit François, les immigrés doivent faire l’effort de s’adapter à la culture de leur pays d’accueil. Ou comment dire tout et son contraire à quelques mois d’intervalle.
C’est à n’y rien comprendre.