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Le sordide "attentat" d'une nounou voilée à Moscou
On sentait, confusément, qu'un jour cela arriverait. Parce qu'à chaque fois - c'est l'implacable logique islamiste -, il faut bien gravir une marche. Sinon, n'est-ce pas, tout le monde finirait par
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Parce que la charge symbolique de cet assassinat est frappante. Comme l’écrit Caroline Ibos dans son livre Qui gardera nos enfants ? (Flammarion) : « À qui les couples de bobos hyperactifs confient-ils le plus souvent leurs enfants et leur appartement ? La réponse est la même à Paris qu’à Londres ou à New York : des femmes migrantes, originaires du monde pauvre, laissant leurs propres enfants au pays pour venir prendre soin de ceux de la bourgeoisie occidentale. » Des femmes majoritairement musulmanes. Souvent voilées.
Une chose est de voir le terrorisme rentrer dans son pays. Une autre de l’imaginer dans son foyer. Et dans ce que l’on a de plus intime et de plus cher à l’intérieur de celui-ci : la chambre du bébé.
« Chers parents, je suis une babysitteuse voilée, et alors ? », écrivait, en septembre 2012, une contributrice de L’Obs.
Et alors, voilà.
Toutes les « babysitteuses voilées », bien sûr, ne sont pas des terroristes, mais puisque le principe de précaution, chez nous, a force de loi, comment empêcherait-on les parents de l’appliquer, secrètement, dans un domaine aussi précieux que celui-là ? Un degré de plus dans la suspicion a été franchi. Et pas seulement à Moscou.