En réalité, la Turquie utilise sciemment ces flux migratoires issus d'Irak ou de Syrie pour faire pression sur l'Union européenne. De même, en affirmant que l'Allemagne accueillerait tous les réfugiés syriens, Angela Merkel a créé un appel d'air, accentué par la prolifération de faux passeports syriens. Pour aggraver le tout, les pays d'Europe ayant décidé dès 2011 que Bachar El Assad allait être très rapidement éliminé (!), ils n'ont plus d'échanges diplomatiques avec leurs homologues syriens ou avec leurs services, que ce soit en matière d'authentification des documents ou d'échanges d'informations sensibles et de renseignement…