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Le loup dans la bergerie - Causeur
La crise syrienne et les milliers d'exilés qu'elle génère nous cachent le flux exponentiel de clandestins en provenance du Maghreb. Tandis que la presse tient en haleine l'opinion publique avec ...
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Depuis plus de trente ans, nos élites politiques, économiques, syndicales, associatives, médiatiques déversent des larmes de crocodile sur une courbe du chômage qui demeure inflexible, sans jamais daigner intégrer la variable de l’immigration dans l’équation, comme si aucun des migrants ne finissait par rejoindre le marché de l’emploi. Les statistiques enquêtes/ emploi de l’Insee indiquent pourtant que leur taux de chômage est double de celui des non-immigrés (période 1995-2010). Quant à celui des jeunes issus de l’immigration, selon une étude de l’OCDE de juillet 2015, il est de 50 % plus élevé que celui des « jeunes sans origine migratoire », selon l’expression de cette étude.
« Plus préoccupants encore, les écarts entre élèves issus de l’immigration et les autres demeurent très importants, même corrigés des variables socio-économiques. »
