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Les familles des victimes, elles, sont condamnées à la perpétuité
Je me souviens. Quand la peine de mort a été abolie, on nous avait promis solennellement l'instauration d'une réclusion à perpétuité effective. Parce qu'on avait compris que l'humanisme, s'il...
Cet engagement n’a pas été tenu par Robert Badinter. On a vu se développer au contraire, de la part de la gauche naïve et fière de l’être, une tendance qui peu ou prou, après la peine de mort, prétendait nous faire glisser vers la mort de la peine dans ce que celle-ci a d’obligatoirement traumatisant pour le coupable.
Il n’y a pas que le terrorisme qui fait mal.
Puisque le criminel condamné, terroriste ou non, fait trop vite oublier le criminel odieux qu’il a été, qu’il aurait droit à l’espoir et que la perpétuité réelle, décidément, serait une violence et une injustice à son égard, je voudrais seulement énoncer cette évidence que, face à lui, contre lui, il y a de la peine et de la douleur.
Et qu’elles seront, elles, perpétuelles. Sans espoir de sortie.