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Les responsables du malheur belge
Paru dans Les vrais responsables du malheur belge Le redire, après les attentats islamistes contre Bruxelles, mardi (31 morts) : les premiers ennemis des démocraties occidentales sont ceux qui, e...
C’est cette vulnérabilité des nations, résultat de quarante ans de choix inconséquents, qu’aggrave Angela Merkel en soumettant l’Union européenne au chantage de la Turquie islamiste et conquérante, pour prix de sa démente politique migratoire. L’Allemagne xénophile devient à nouveau, en contre-mimétisme du nazisme, une menace pour l’Europe. L’accord conclu vendredi dernier met en effet le Vieux Continent, déjà malmené par les commissaires européens islamophiles, à la merci du sultan Erdogan. Il a obtenu, outre de l’argent et une promesse d’accélération des négociations pour faire entrer son pays en Europe, que ses 80 millions de sujets soient dès cette année dispensés de visas, tandis que l’UE s’engage à accepter des réfugiés syriens en échange de clandestins refoulés. Ce marché de dupes a été signé alors même que reviennent également, massivement, les djihadistes ayant goûté au sang. Voilà donc l’état de la Belgique, de la France, de l’Allemagne, de l’Europe. Elles sont des proies à déchiqueter, après s’être automutilées en rémission de fautes passées : un masochisme qu’ignorent leurs agresseurs obscurantistes, persuadés de représenter, avec leur islam dominateur, la pureté attendue.
Le totalitarisme vert, ce vautour qui s’abat sur Bruxelles après Paris dans une montée aux extrêmes qu’annonçait René Girard, n’est qu’une conséquence de la déconfiture des démocraties menées par des ânes. La première des urgences, avant d’envisager une riposte contre l’ennemi intérieur salafiste, est de mettre un terme aux discours dominants qui continuent de justifier l’immigration, le communautarisme, le multiculturalisme, l’excuse sociale, l’abandon de l’assimilation, l’oubli des racines, etc. La guerre civile qui vient est dissimulée dans le processus de libanisation de la France, qu’il s’agit de stopper, tout de suite.