« Alors qu'il ya une crise agricole sans précédent, on fait quoi pour les agriculteurs qui sont en désespérance », lance-t-elle à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et à Jean-Michel Baylet, ministre de l'Aménagement du Territoire.
« La croissance cela vous parle ? Cela serait bien de renouer avec la croissance alors que la France est un des seuls grands pays de l'OCDE à ne pas profiter de la croissance », adresse Valérie Debord à Michel Sapin, le ministre des Finances.
« Comment se satisfaire d'une situation où il n'y a pas de retour à l'équilibre de la branche retraite alors que la droite sous le précédent quinquennat avait contribué à réduire les déficits grâce à la reforme des retraites », poursuit-elle, interrogeant Marisol Touraine, ministre de la Santé.
Quant à la construction de logements, « elle a baissé de 125 000 », précise encore Valérie Debord évoquant la politique d'Emmanuelle Cosse, ministre du Logement.
A Najat Vallaud Belkacem, ministre de l'Education nationale, Valérie Debord reproche « un bilan catastrophique » , notamment sur les rythmes scolaires et la mise en place du collège unique.
« Hé oh, Jean-Marc Ayrault, la France elle est où, elle qui est clairement en perte d'influence en Europe et dans le monde à l'image de Barak Obama, le président des Etats-Unis qui fait une tournée en Europe sans s'arrêter à Paris ? Et sur le traité transatlantique, sur l'OMC, que fait la France ? », lâche Valérie Debord, questionnant également Emmanuel Macron, ministre de l'Economie sur le chômage. « Le chômage, cela vous parle ? Un million de demandeur d'emplois toutes catégories confondues depuis 2012 ! Êtes-vous sûr d'avoir tout essayé contre le chômage ? » S'interrogeant sur le rôle de Harlem Désir, secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes et sur l'avancée de la réforme du code du Travail menée par Myriam El Khomri, ministre du Travail, Valérie Debord rappelle à Jean-Michel Baylet, combien « la baisse des dotations de l'Etat a complètement asséchée les finances de nos communes devenues exsangues. Que fait-on pour leur permettre de jouer leur rôle moteur », questionne-t-elle.
Et d'interpeller Manuel Valls qui « crée un RSA jeunes plutôt que de permettre aux jeunes de trouver un emploi et de renouer avec l'apprentissage ».
Quant à François Hollande, Valérie Debord s'étonne de ce « candidat et président en campagne qui depuis quatre mois vient de promettre plus de 15 milliards de dépenses supplémentaires ! »