Verdun, leçons d'une polémique
A l'exception du Verdun, leçons d'une polémique Figaro bien sûr, je n'ai trouvé qu'un son de cloche vraiment différent, une voix dissidente, critique, libre, venu d'un magazine connoté "gauch...
Est considéré comme "extrême droite", aujourd’hui, tout ce qui se différencie du discours normé et des standards de la mode médiatique. On en arrive à une situation absurde. Se déclarer indigné de la mise en vedette, à une cérémonie patriotique, de l’auteur ou l’interprète de paroles telles que "Il faut que les pédés périssent (sic)", serait assimilé à une prise de position d’extrême droite. Le monde à l’envers…
Verdun, le massacre, les souffrances indescriptibles de 700 000 jeunes gens, le deuil de leurs parents, de leur femme et de leurs enfants, appellent le recueillement, c’est-à-dire le silence du respect, ou bien une musique discrète et solennelle. Songer à s’amuser, à danser, à faire la fête sur de pareilles circonstances est incompréhensible. Jusqu’où ira-t-on ? Du rap, de la techno ou du metal aux cérémonies de la Déportation le 24 avril, aux commémorations d’Oradour-sur-Glane, ou encore le 11 novembre sous l’Arc-de-Triomphe ? A l’occasion du transfert des cendres de Jean Moulin aux Panthéon s’il était à refaire ? Des rave-parties dans les cimetières ? C’est insulter "les jeunes" que de penser les attirer à Verdun par la démagogie et la facilité. Ce triomphe de l’absurde, de la mauvaise foi et de l’idiotie est révélateur. Nous subissons aujourd’hui l’effondrement intellectuel des élites politiques et médiatiques.