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Attentats, Etat d'urgence, des débats qui s'égarent
Avec le retour des échéances électorales, les débats prennent de plus en plus un tour politicien et polémique. La séance de la nuit dernière l'a hélas montré, où les noms d'oiseaux ont vo...
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Etat d’urgence ou pas, il semble de plus en plus avéré que le drame de Nice ne se serait pas produit, tout au moins avec le terrible bilan que l’on connaît si une ou plusieurs bourdes fatales n’avaient pas été commises. Ne tirons pas systématiquement sur le pianiste, le travail des policiers, harassés par des interventions de toutes parts (Cop 21 et fans-zones de l’euro de football tant vantées par le gouvernement et les élus…) et confrontés à des méthodes terroristes nouvelles, est infiniment difficile. Mais enfin, comment s’expliquent à la fois la présence non contrôlée d’un camion de 19 tonnes dans des voies où pendant plus d’une journée la circulation de tels engins était totalement interdite, et le fait que ce camion n’ait eu aucune difficulté pour contourner le barrage de police en passant sur le terre-plein ? Et comment se fait-il que les enregistrements des caméras des jours précédents n’aient été aucunement exploités ?
Quoi qu’il en soit des responsabilités, qu’une enquête devrait pouvoir établir, il est évident que l’état d’urgence, qui concerne des autorisations d’action données au pouvoir exécutif sans contrôle préalable du pouvoir judiciaire, n’a rien à voir avec l’état d’impréparation supposé de la police qui n’avait pas envisagé le type d’action en cause.