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Macron ou l'autorité sous vide...
" L'autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans éloignement ". Cette célèbre citation du Général de Gaulle, dans " le Fil de l'épée " condensée dans sa formulation, s'applique al...
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Avec Macron, les Français ont élu une page blanche, un ministre éphémère dont le bilan n’avait rien de glorieux. Ensuite, cette autorité sous vide, s’est affirmée de façon ridicule face à un général d’Armée, à la carrière prestigieuse, et son aîné de beaucoup, le général Pierre de Villiers. Qu’un civil, dénué de la moindre expérience militaire, le premier président à n’avoir pas accompli son service militaire, mais se pavanant en uniforme d’aviateur pour imiter Obama, ait cru pouvoir humilier un grand soldat particulièrement compétent, en se croyant obligé de rappeler qu’il était le chef, est exactement le contraire de ce que de Gaulle appelait l’autorité : parler peu, rester à distance, et exercer une suggestion morale… Grand chef ? Non, petit bonhomme, plutôt ! Enfin, si la distance et la parole rare fondent l’autorité du chef, selon de Gaulle, avec Macron, on a eu l’omniprésence, la saturation des écrans, avec la distance en prime : pas d’interview du 14 Juillet, quasiment en tête-à-tête avec les Français, mais des discours creux, mis en scène dans des lieux prestigieux, avec des grands de ce monde, des rencontres avec des « stars » du spectacle et un narcissisme complaisant jusque dans l’importance déplacée donnée au conjoint que les Français n’ont pas élu, une fois encore par souci d’imiter l’Amérique. Certains attendaient de Gaulle et Obama est arrivé !