> > > Gérard Collomb a quitté ses fonctions comme ministre de l’Intérieur dans des circonstances qui gardent leur part de mystère.
> > > > > > Un pan du voile a été levé par Valeurs actuelles qui publie un long entretien destiné en temps normal à rester confidentiel.
> > > > > > A la suite d’un déplacement officiel en février 2018 dans le Loiret, le ministre a échangé quelques propos avec des journalistes de l’hebdomadaire.
> > > > > > Cet échange n’était destiné à être publié, il permet à des hommes politiques de transmettre un message officieux aux médias, pour les aider à comprendre le contexte de leurs propos publics.
> > > > > > Grand Collomb ayant depuis retrouvé sa bonne ville de Lyon, l’actualité brûlante de ses propos s’est estompée et les journalistes peuvent les rendre publics sans trahir la confiance de leur interlocuteur.
> > > > > > Nous avons sélectionné quelques échanges. L’intégralité peut être retrouvée dans les colonnes de Valeurs actuelles.
> > > > > > Ces propos révèlent la gravité de la situation dans laquelle se trouve la France.
> > > > > > Une information puisée à bonne source, celle des rapports qui arrivent chaque matin sur le bureau du ministre de l’Intérieur, l’homme le mieux informé de France.
> > > > > > A lire entre les lignes et même entre les mots…
> > > — G. C. C’est très inquiétant. Ce que je lis tous les matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble...
> > > > > > — V. A. Quelle est la part de responsabilité de l'immigration ?
> > > > > > — G. C. Enorme. C'est pour ça qu'avec Emmanuel Macron nous avons voulu faire changer la loi.
> > > > > > — V. A. Votre loi ne s’attaque qu’à l’immigration illégale. La légale permet de faire entrer plus de 200.000 personnes sur le territoire chaque année.
> > > > > > — G. C. C’est vrai. On fait étape par étape. Mais ça reste un problème...,
> > > > > > — V. A. Vous pensez qu’on n’a plus besoin d'immigration en France.
> > > > > > — G. C. Oui, absolument.
> > > > > > — V. A. Vous parliez du vivre-ensemble tout à l’heure. Que se passe-t-il ?
> > > > > > — G. C. Des communautés en France s'affrontent de plus en plus et ça devient très violent...
> > > > > > — V. A. Que craignez vous ? Une partition ? Une sécession ?
> > > > > > — G. C. Oui, je pense à cela, c’est ce qui me préoccupe.
> > > > > > — V. A. Combien de temps reste-t-il avant qu'il ne soit trop tard ?
> > > > > > — G. C. Je ne veux pas faire peur, mais je pense qu’il reste peu de temps.
> > > > > > — V. A. Combien ?
> > > > > > — G. C. C'est difficile à estimer, mais je dirais que, d'ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq, six ans, pour éviter le pire. Après...
> > > Après moi le déluge ?
> > > > > > On a l’impression à lire ces lignes que Gérard Collomb a quitté le navire tant la situation l’angoissait et tant son impuissance à agir le désespérait.
> > > > > > Une situation d'impuissance car en dépit des moyens qui sont les siens il ne peut agir à la racine du mal qui ronge la France, l’immigration massive car ce serait dénoncer la main-mise idéologique du lobby xénophile sur nos institutions, sur les médias et les puissances d’argent.
> > > > > > Pour reprendre les mots du ministre : aujourd’hui les gens ne veulent pas vivre ensemble. Demain, dans cinq ans, la guerre civile ?